La FECQ et la FEUQ accepteront une rencontre sans condition où tout est sur la table
MONTRÉAL, le 19 avril 2012 /CNW Telbec/ - La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) prennent acte de la demande de la ministre de l'Éducation de tenir une rencontre dans les plus brefs délais pour discuter avec les étudiants. Les fédérations étudiantes acceptent l'invitation, mais elles demandent à la ministre de laisser le temps à la CLASSE de se positionner sur la question de la violence et de l'intimidation. Pour la FECQ et la FEUQ, cette rencontre doit se tenir avec l'ensemble des représentants étudiants et elle doit aborder la hausse de 1625 $ des droits de scolarité. « Avec les récentes rumeurs d'élection, on comprend très bien que le temps presse pour le gouvernement. Toutefois, calmer le plus gros mouvement de contestation étudiante de l'histoire du Québec ne pourra se faire en 24 h, ni sans laisser le temps à la CLASSE de répondre à l'appel », rappelle Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
De plus, les déclarations de la ministre selon lesquelles les frais de scolarité seront expressément exclus des discussions ne laissent pas présager la possibilité d'arriver à une conclusion satisfaisante pour les quelque 170 000 étudiants toujours en grève qui clament haut et fort chaque jour de leur opposition à la hausse des frais de scolarité. Après des semaines de grève, les étudiants souhaitent en arriver à une discussion qui portera sur leurs revendications. « Établir une base de discussion sur la gestion des universités et l'accessibilité est un premier pas, mais ce ne sera pas assez pour calmer les grévistes. Les étudiants sont en grève depuis 10 semaines pour parler de la question qui les préoccupe d'abord et avant tout, soit la hausse des frais de scolarité. La ministre de l'Éducation doit ouvrir la porte à discuter de la hausse si elle veut qu'on s'assoie avec elle ! », demande Léo Bureau-Blouin.
La FECQ et la FEUQ indiquent que le mouvement de grève est encore fort, qu'il ne s'essouffle pas malgré le comportement malhonnête de plusieurs administrations universitaires au cours des dernières semaines. Le résultat de la majorité des votes de reconduction est positif et certaines associations viennent s'ajouter au mouvement, comme celle de l'École nationale d'administration publique.
« Si l'égo de la ministre de l'Éducation lui interdit de parler de la hausse de 1625 $ des frais de scolarité, qu'elle laisse sa place et que le premier ministre du Québec s'assoit avec les représentants étudiants et qu'il règle la question », concluent le président de la FECQ et la présidente de la FEUQ.
En attendant, les étudiants continuent leurs moyens de pression. Ils comptent d'ailleurs participer en grand nombre à la manifestation du 22 avril à l'occasion du Jour de la Terre.
Un calendrier des actions à venir est également disponible à l'adresse suivante : www.1625canepassepas.ca/calendrier.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 200 000 étudiants au Québec. Ensemble, c'est près de 100 000 étudiants qui sont en grève.
Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380, courriel : [email protected], twitter : @matleblanc77
Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et communications, FECQ, cell. 514-554-0576, courriel : [email protected], twitter : @charlottewats
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