La Fédération des chambres immobilières du Québec demande un encadrement juste et équitable du courtage immobilier English
Le projet de loi 141 doit donner la priorité à la protection du public, selon la FCIQ
L'ÎLE-DES-SŒURS, QC, le 18 janv. 2018 /CNW Telbec/ - La Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) est de passage aujourd'hui devant la Commission des finances publiques pour représenter les quelque 13 000 courtiers immobiliers du Québec et demander au gouvernement de modifier la définition de l'acte de courtage, afin que tous les professionnels qui fournissent des conseils en se présentant comme des spécialistes de l'immobilier soient soumis aux mêmes règles.
Un retour en arrière déplorable
Pour la FCIQ, le projet de loi 141 rate sa cible en ne protégeant pas les consommateurs qui font affaire avec une entreprise d'assistance aux vendeurs qui offre des services publicitaires ainsi que des services d'accompagnement ou de coaching immobilier. Pire, il constitue un recul par rapport aux gains obtenus par les consommateurs au fil des années en matière de protection, notamment par les lois de 1991 et 2010 qui visaient justement à professionnaliser le travail des courtiers immobiliers afin de les rendre pleinement responsables.
« Le projet de loi 141 proposé par le gouvernement risque de provoquer un retour en arrière déplorable : un retour à l'époque où tout un chacun pouvait exercer le courtage immobilier sans engager sa responsabilité professionnelle en cas de faute ou de manquement », souligne Patrick Juanéda, président de la FCIQ.
Les mêmes règles pour tous
La FCIQ déplore la situation de « deux poids, deux mesures » qui règne dans le paysage immobilier depuis quelques années et qui représente une brèche dangereuse pour la protection du public.
« La FCIQ est pour le libre choix des consommateurs de vendre avec ou sans le soutien d'un courtier immobilier, tant que ce choix est fait en toute connaissance de cause », explique M. Juanéda. « Les entreprises d'assistance sont aussi parfaitement légitimes et répondent à une demande du marché. Toutefois, si elles s'aventurent sur le terrain du conseil immobilier, elles doivent être assujetties aux mêmes règles que les courtiers, comme c'est le cas dans plusieurs provinces canadiennes », soutient-il.
Une transaction immobilière est un processus complexe qui nécessite des connaissances approfondies. Pour bien des ménages, c'est la transaction financière la plus importante de leur vie.
« Nous voulons que le public soit protégé et que les consommateurs qui choisissent d'être conseillés dans le cadre de leur transaction immobilière aient accès à une offre de services encadrés et dispensés par des professionnels reconnus et certifiés », précise M. Juanéda.
La FCIQ est déçue de constater que le gouvernement n'a pas entendu les 13 000 courtiers du Québec qui se sont mobilisés l'automne dernier et qui ont exprimé leur désarroi quant aux imprécisions de la loi actuelle à leur député respectif. La FCIQ croit que l'intégration dans la loi d'une définition claire de l'opération de courtage permettrait à toutes les entreprises de revente immobilière de continuer à évoluer, tout en assurant une protection adéquate du public.
À propos de la Fédération des chambres immobilières du Québec
La Fédération des chambres immobilières du Québec est une association à but non lucratif regroupant les 12 chambres immobilières de la province, de même que près de 13 000 courtiers immobiliers membres. Sa mission est de soutenir les chambres immobilières du Québec dans le but de défendre, protéger et promouvoir les intérêts des courtiers immobiliers en offrant des services en matière de pratiques professionnelles, d'affaires publiques et d'analyse de marché. La FCIQ est guidée par une approche axée sur la collaboration et le partage des ressources.
SOURCE Fédération des chambres immobilières du Québec
Jacynthe Alain, Directrice adjointe, Communications et relations publiques, Fédération des chambres immobilières du Québec, 514 647-8249, [email protected]
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