La Fédération des producteurs de porcs du Québec dresse un bilan positif du
Congrès canadien sur la qualité de la viande de porc
LONGUEUIL, QC, le 10 nov. /CNW Telbec/ - Les
"L'industrie porcine canadienne possède déjà de bons fondements et une grande capacité d'adaptation mais fait également face à de grands défis, commente Jean-Guy Vincent, président de la Fédération des producteurs de porcs du Québec. Une concertation s'imposait, d'où l'initiative des producteurs de porcs du Québec d'offrir la première tribune à toutes les provinces du pays. Cette tribune a permis de partager les efforts, opportunités et défis que la différenciation de la viande de porc et la qualité représentent pour nous."
Depuis environ un an, la FFPQ travaille d'arrache-pied à l'organisation de cet événement. Pour y arriver, elle s'est adjoint un allié indispensable qui a contribué grandement au développement du Congrès, soit le Centre québécois de valorisation des biotechnologies (CQVB). Le CQVB stimule l'innovation et le transfert de technologies au sein de l'industrie animale au Québec.
C'est sous le thème Innovation, qualité et stratégie qu'une dizaine d'intervenants ont animé des conférences avec l'objectif de proposer des solutions sur les manières de différencier la viande de porc canadienne. Près de 130 congressistes ont eu l'occasion de participer à un panel de discussion sur les opportunités pour les producteurs, transformateurs et distributeurs pour le développement d'une stratégie de différenciation. "L'information recueillie lors de ces échanges sera utilisée pour élaborer un plan stratégique pour le fonds de commercialisation du porc à l'échelle internationale," précise Édouard Asnong, président,
Plusieurs échanges enrichissants se sont tenus durant ces deux jours et ont permis à tous les membres de l'industrie de se mettre au diapason. Tous ont réalisé l'urgence de protéger le marché domestique et ont manifesté la volonté de travailler en filière pour atteindre les objectifs. "Il faut améliorer la commercialisation domestique si l'on veut continuer à exporter sur les marchés extérieurs, constate M. Vincent. Malgré tous les efforts qui sont faits en matière d'innovation dans l'industrie canadienne du porc, nous accusons un retard important par rapport à la diversité de nos produits sur les marchés locaux." Le séminaire a aussi été l'occasion de préciser la contribution de la recherche et du développement nécessaire pour maintenir notre capacité d'innovation.
Il est maintenant clair que les attributs de la qualité de la viande de porc doivent être constants et qu'il est nécessaire de développer des standards canadiens pour occuper une place de choix sur les différents marchés. "Nous avons une bonne réputation sur les marchés d'exportation par rapport à la qualité de notre produit et il faut poursuivre les efforts pour conserver et améliorer notre place," conclut
En août dernier, le gouvernement fédéral a octroyé à
Des appuis financiers se sont révélés essentiels à la réalisation de ces rencontres. "La FPPQ remercie les conseils sectoriels du Québec, de l'Ontario et de la Saskatchewan par l'entremise du Programme pour l'avancement du secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire (PASCAA) d'Agriculture et Agroalimentaire
À PROPOS DE LA FPPQ
La Fédération des producteurs de porcs du Québec représente les intérêts de 3 900 producteurs répartis dans 12 syndicats régionaux. Les producteurs produisent plus de 7,5 millions de porcs annuellement et génèrent des retombées économiques de plus de 1,5 milliard de dollars dont bénéficient toutes les régions de la province. Au Québec, la production porcine emploie 24 000 personnes. 60 % de la production porcine est exportée vers plus de 75 pays. www.leporcduquebec.qc.ca.
Renseignements: Stéphanie Fortin, Conseillère aux affaires publiques, Fédération des producteurs de porcs du Québec, (450) 679-0540, poste 8542, [email protected]; Source: Fédération des producteurs de porcs du Québec
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