La Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ) accueille avec optimisme
les recommandations du rapport "L'avenir de l'éducation médicale au Canada
(AEMC): Une vision collective de l'éducation médicale prédoctorale"
MONTRÉAL, le 28 janv. /CNW Telbec/ - "L'augmentation importante des cohortes d'étudiants des dernières années a exercé une pression énorme sur le système de formation médicale", affirme
La FMEQ y voit également plusieurs recommandations qui rejoignent les siennes concernant la valorisation de la médecine familiale. "Le but de la formation prédoctorale est de former des médecins qui possèdent des connaissances de base, générales", avance Quoc Dinh Nguyen, vice-président de la Fédération.
Reste à voir ce que les facultés feront de ce rapport. "Naturellement, l'implication des étudiants sera essentielle à toutes les étapes du processus puisqu'ils seront les premiers bénéficiaires des changements proposés. Ces réformes permettront à terme un enseignement mieux adapté aux défis de demain et de meilleurs soins pour les patients", conclue Mme Auclair.
La Fédération médicale étudiante du Québec est le porte-parole officiel des 3500 étudiantes et étudiants en médecine du Québec. Elle regroupe les associations étudiantes des quatre facultés de médecine du Québec, soit Laval, McGill, Montréal et Sherbrooke.
La formation pré-doctorale dure quatre ou cinq ans, selon l'université fréquentée. Elle se divise en formation préclinique et clinique (externat - stages non-rémunérés en milieu hospitalier où les externes sont partie intégrante de l'équipe médicale traitante). L'étudiant ayant terminé son doctorat en médecine (M.D.) doit ensuite compléter un programme de spécialisation (résidence) d'un minimum de deux ans avant de pouvoir pratiquer la médecine de façon autonome.
Renseignements: Myriam Auclair, [email protected]; Johanne Carrier, (514) 282-0256, [email protected]; Source: Myriam Auclair, présidente, Fédération médicale étudiante du Québec
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