La Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer souligne la Semaine nationale des proches aidants (1er au 7 novembre 2015)
MONTRÉAL, le 2 nov. 2015 /CNW Telbec/ - La Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer (FQSA) tient à souligner la Semaine nationale des proches aidants qui se déroule du 1er au 7 novembre sous le thème Je suis proche aidant, j'ai besoin d'être reconnu.
Au Canada, pour chacune des 745 000 personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, on compte deux proches aidants ou plus qui apportent soins et soutien. En 2011, les proches aidants ont donné 444 millions d'heures impayées en soins, ce qui représente l'équivalent de 11 milliards de dollars de perte de revenus ou l'équivalent de 230 000 emplois à temps plein.
La semaine des proches aidants, officiellement reconnue par l'Assemblée nationale depuis 2007, est l'occasion de souligner le travail admirable que les proches aidants accomplissent chaque jour pour soutenir ceux qu'ils aiment. Au Québec, on compte plus de 1 200 000 personnes proches aidantes!
On ne choisit pas d'être proche aidant!
Selon le Regroupement des aidants naturels du Québec (RANQ), les proches aidants assument plus de 80 % du soutien à domicile. Tenir ce rôle n'est pas sans répercussions : 40 % des proches aidants qui occupent un emploi ont déclaré avoir fait le choix de rechercher un travail moins exigeant en raison de leur responsabilité de proche aidant; 28 % trouvent leur rôle stressant ou très stressant; 19 % disent que leur santé physique ou émotionnelle s'est détériorée au cours de la dernière année en raison de leur responsabilité d'aidant naturel.
Pour Isabel Petit, dont le conjoint Guy est atteint de la maladie d'Alzheimer depuis 4 ans et qui réside maintenant en CHSLD, les difficultés auxquelles font face quotidiennement les proches aidants sont multiples : « Combiner le rôle de mère et de proche-aidante en plus de travailler à temps plein demandent énormément d'énergie et d'organisation. Ça épuise. Les proches aidants ont définitivement besoin d'un soutien de la part des gouvernements. On pourrait par exemple instaurer une banque d'heures utilisables au besoin pour s'absenter du travail afin de rester au chevet d'un proche gravement malade ou de l'accompagner à un rendez-vous médical. Notre rôle, qui est essentiel, a vraiment besoin d'être reconnu à sa juste valeur. La charge émotionnelle et économique qui nous incombe est très difficile à gérer », précise Mme Petit, porte-parole de la FQSA.
« Outre l'épuisement des proches aidants et les problèmes financiers auxquels ils font souvent face, il est clair que la maladie d'Alzheimer a des répercussions économiques importantes au Québec. De par sa mission, la FQSA et les 20 Sociétés Alzheimer du Québec offrent de nombreux services aux personnes touchées par la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée ainsi qu'à leurs proches aidants. Consultations et suivis, répit, formation, la gamme de programmes et services proposés aux proches aidants permet de les aider quotidiennement à soutenir leurs proches », souligne Josée-Lisa LeFrançois, directrice générale par intérim de la FQSA.
Pour connaître nos programmes et services pour les proches aidants ou obtenir des conseils pratiques sur la maladie d'Alzheimer, consultez www.alzheimerquebec.ca.
SOURCE Fédération Québécoise des Sociétés Alzheimer
Marie-Claude Pageau, réd, a., Directrice, communication et événements spéciaux, Téléphone : 514 369 7891 # 225, Cellulaire : 514 914-3226, [email protected]
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