La FEUQ dénonce, condamne et demande à la ministre d'en faire autant
MONTRÉAL, le 18 avril 2012 /CNW Telbec/ - La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) tient tout d'abord à dénoncer l'intimidation et la violence dont sont victimes les étudiants et les professeurs qui défendent le droit fondamental de manifester et de faire la grève afin d'obliger le gouvernement libéral de Jean Charest à reculer sur la hausse de 1625 $ des frais de scolarité et elle exige de la ministre de l'Éducation qu'elle en fasse autant de son côté. « Le problème avec la ministre, c'est qu'elle, elle n'a jamais dénoncé les débordements des forces policières dans les manifestations comme il a été possible de le voir dans les universités du Québec en Outaouais (UQO) et à Chicoutimi (UQAC), à l'Université de Montréal et à l'Université Concordia. Elle n'a pas condamné les administrations universitaires qui emploient des services privés de sécurité qui intimident les professeurs et les étudiants à l'intérieur même des murs des universités, des agressions qui vont parfois jusqu'à la violence physique, ce que les étudiants n'ont jamais fait. Elle aussi doit être conséquente avec ses exigences », réclame Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
En effet, l'entêtement du gouvernement à ne pas discuter de la hausse des frais de scolarité fait subir aux universités et cégeps une pression qui n'aide en rien à calmer la situation. Pour la FEUQ, la judiciarisation d'un conflit qui est à la base politique n'est surtout pas la voie à suivre. Il n'y a qu'une solution à ce conflit c'est que tous les représentants étudiants soient autour de cette table et qu'ils puissent discuter du nœud du problème : la hausse des droits de scolarité. « L'arrogance de ce gouvernement n'a plus de borne, il refuse même de discuter de l'enjeu et tente de diviser pour mieux régner. C'est irresponsable et inadmissible de la part de M. Charest qui dit représenter l'ensemble de la population. Avec l'attitude qu'il démontre, la FEUQ en doute fortement », poursuit Mme Desjardins.
Finalement, La FEUQ a toujours condamné les actes criminels perpétrés par tout individu qu'il soit étudiant ou non et elle a toujours dénoncé la violence au cours des manifestations et protestations étudiantes qu'elle ait été commise par des étudiants ou des policiers. « Maintenant que c'est fait, la ministre doit convoquer une table de discussion pour qu'on puisse finalement s'asseoir et parler de cette hausse injuste et inéquitable des frais de scolarité. Nous avons écouté ses exigences et nous avons été bons joueurs, maintenant c'est à eux d'être à l'écoute des demandes de la FEUQ et d'inviter tout le monde à une table qui traitera de la question des frais de scolarité. Nous avons des solutions pour le gouvernement, s'il veut réellement régler le conflit, il devra nous écouter et cesser de chercher des échappatoires », conclut la présidente de la FEUQ.
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 15 associations membres et forte de plus de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca
Mathieu Le Blanc, attaché de presse FEUQ, bureau : (514) 396-3380, Cell. : (514) 609-3380 [email protected] Twitter : @matleblanc77
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