La Fondation canadienne des relations raciales célèbre la Journée internationale des droits de l'homme English
TORONTO, le 6 déc 2018 /CNW/ - Le 10 décembre 1948, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme. Le moment choisi n'était pas une coïncidence. Il a eu lieu trois ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale - un conflit qui a fait de 50 à 80 millions de victimes, combattants et civils, et qui a été la plate-forme honteuse sur laquelle se sont exprimé les plus sombres désirs de l'humanité, entraînant une haine sans retenue qui a mené à un génocide.
« Ceux qui ont œuvré à la rédaction de la déclaration, y compris le diplomate canadien John Humphrey, ont non seulement dû sentir tout le poids de l'histoire peser sur leurs épaules, mais également être submergé par un sentiment d'urgence désespéré », a déclaré Teresa Woo-Paw, présidente du conseil d'administration de la FCRR. « L'utilisation des armes nucléaires à Hiroshima et à Nagasaki venait d'ouvrir la perspective effrayante d'une possible destruction future. Sans contrôle, de telles impulsions pouvaient facilement provoquer la fin de l'humanité. »
L'ancienne Première Dame des États-Unis d'Amérique, Eleanor Roosevelt, a présidé la commission qui a rédigé la déclaration. Pour elle, il était nécessaire que les nations comprennent et adoptent l'idée que chaque être humain, à tout moment et en tout lieu, possède les mêmes droits fondamentaux. « Où commencent les droits universels, après tout? » a-t-elle déclaré. « Ils commencent près de chez soi, en des lieux si proches et si petits qu'on ne peut les voir sur aucune carte du monde... Si dans ces lieux les droits sont dénués de sens, il n'en auront guère davantage ailleurs. Si chacun ne fait pas preuve du civisme nécessaire pour qu'ils soient respectés dans son entourage, il ne faut pas s'attendre à des progrès à l'échelle du monde. »
« 70 ans plus tard, force est de reconnaitre que la promesse de la Déclaration universelle des droits de l'homme n'a que partiellement été tenue », a déclaré Lilian Ma, directrice générale de la FCRR. « Trop souvent, les nations ont choisi de régler leurs différends par les armes plutôt que par la diplomatie; la tache laissée par le génocide n'a pas été effacée de notre histoire collective et ces droits de l'homme durement acquis font, à certains endroits, l'objet d'attaques alors que les politiques populistes qui encouragent la peur et le ressentiment se confrontent à nos inspirations démocratiques. Et pourtant, il y a eu progrès. Au Canada, nous pouvons citer la Charte canadienne des droits et libertés, les codes fédéral et provinciaux des droits de la personne qui contribuent à une plus grande compréhension des principes fondamentaux qui sont au cœur de la Déclaration universelle des droits de l'homme et du respect de la dignité humaine, ainsi que les dispositions de notre Code criminel qui prévoient des mesures importantes de protection pour ceux qui sont trop souvent victimes de la haine. »
En 2018, renouvelons notre engagement envers les principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme en utilisant le mot-clic #StandUp4HumanRights aujourd'hui et chaque jour qui suivra.
En hommage à la Journée internationale des droits de l'homme, nous vous invitons à assister à une table ronde qui se déroulera dans la région de Toronto - Human Rights at 70 (les 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l'homme) - au cours de laquelle nous nous pencherons et nous soulignerons les victoires remportées par les droits de l'homme et où nous nous engagerons dans une discussion plus approfondie sur des sujets d'actualité portant sur les droits de la personne, en mettant un accent particulier sur les facteurs de racialisation présents dans les éléments de disparité que sont la pauvreté et l'inégalité des revenus, ainsi que dans les domaines de la justice, de l'éducation et de la compréhension interculturelle. L'événement est gratuit, mais l'inscription est obligatoire, veuillez cliquer sur ce lien pour plus d'informations et pour vous inscrire.
Au sujet de la Fondation canadienne des relations raciales
La Fondation canadienne des relations raciales a pour mission de faciliter, dans l'ensemble du pays, le développement, le partage et la mise en œuvre de toute connaissance ou compétence utile en vue de contribuer à l'élimination du racisme et de toute forme de discrimination raciale au Canada. Le travail de la FCRR repose sur le désir de bâtir et d'entretenir une société inclusive fondée sur l'équité, l'harmonie sociale, le respect mutuel et la dignité humaine. Le principe qui sous-tend sa lutte contre le racisme et la discrimination raciale accentue les relations raciales positives et la promotion des valeurs canadiennes communes que sont les droits de la personne et les principes démocratiques.
SOURCE Fondation canadienne des relations raciales
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