La Fondation canadienne des relations raciales souligne la Journée internationale de la femme English
TORONTO, le 8 mars 2018 /CNW/ - En ce 8 mars, la Fondation canadienne des relations raciales aimerait souligner la commémoration de la Journée internationale de la femme. Cette année, le thème officiel de la Journée internationale de la femme au Canada est #MonFéminisme. Le gouvernement du Canada définit le féminisme comme étant « l'égalité des femmes, des hommes et des personnes de toutes les identités de genre. L'égalité entre les sexes signifie que tout le monde a la possibilité de réaliser son plein potentiel ». La Fondation canadienne des relations raciales souhaite que cette journée serve à rendre hommage aux héroïnes canadiennes, qui, par leur courage, ont aidé à paver la voie à l'égalité et à faire en sorte que le Canada devienne une nation.
Au Canada, le mouvement des suffragettes a pris son essor à la fin du XIXe siècle. Des femmes comme Emily Howard Stowe (Ontario), Mary Ann Shadd Cary (Ontario), Eliza Ritchie (Nouvelle-Écosse), Anna Leonowens (Nouvelle-Écosse), Augusta Stowe-Gullen (Ontario) et les Famous Five (Alberta), ainsi que des groupes influents de femmes, comme le Toronto Women's Literary Club, la Dominion Women's Enfranchisement Association, la Women's Christian Temperance Union (WCTU) et le Conseil National des Femmes du Canada, se sont battus pour ce droit important.
Le 28 janvier 1916, les femmes manitobaines sont devenues les premières au Canada à obtenir le droit de vote et le droit d'occuper des fonctions au gouvernement de la province, ce mouvement sera suivi peu après par la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et l'Alberta. En Ontario, les femmes n'obtiendront le droit de vote qu'en 1917, en Nouvelle-Écosse en 1918, au Nouveau-Brunswick en 1919, à l'Île-du-Prince-Édouard en 1922 et au Québec en 1940. Les femmes ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales en 1918.
Cependant, à l'époque, la définition de femme n'incluait pas les femmes appartenant à une minorité visible. Les femmes asiatiques, par exemple, n'obtiendront le droit de vote au fédéral qu'en 1948, et les femmes autochtones ne l'obtiendront qu'en 1960. Il est important de relever cette différence.
Plus récemment, la Fondation canadienne des relations raciales a tenu à reconnaître le mouvement grandissant #metoo (#moiausssi). D'entendre des femmes s'exprimer contre l'injustice, la violence et la discrimination est pour nous une véritable source d'inspiration. Par l'adhésion et les dialogues engendrés par ce mouvement, espérons que nous ferons un pas vers une société plus équitable pour tous.
Cependant, nous devons veiller à ce que la discrimination « intersectionnelle » liée à la race et au genre ne soit pas oubliée lorsque l'on aborde les problèmes concernant les femmes. La discrimination raciale exacerbe davantage celle qui existe entre les sexes et, pour cette raison, nous devons nous exprimer sur les défis auxquels sont confrontées les femmes de couleur, tant historiquement que dans la société actuelle, et insister pour que les femmes de couleur soient mieux représentées. Nous sommes ravis de voir que Viola Desmond a été choisie comme représentante des Canadiens sur la monnaie canadienne, mais, alors que nous célébrons la Journée internationale de la femme, il faut que les femmes faisant partie de minorités raciales obtiennent une plus grande reconnaissance dans l'histoire du Canada et la société canadienne. Pour plus d'information sur les femmes illustres ayant joué un rôle dans l'histoire du Canada, n'hésitez pas à consulter les ressources ci-dessous :
http://www.histoirecanada.ca/Consulter/Femmes/Des-Canadiennes-illustres-et-marquantes
À propos de la Fondation canadienne des relations raciales
La Fondation canadienne des relations raciales a pour mission de faciliter, dans l'ensemble du pays, le développement, le partage et la mise en œuvre de toute connaissance ou compétence utile en vue de contribuer à l'élimination du racisme et de toute forme de discrimination raciale au Canada. Le travail de la FCRR repose sur le désir de bâtir et d'entretenir une société inclusive fondée sur l'équité, l'harmonie sociale, le respect mutuel et la dignité humaine. Le principe qui sous-tend sa lutte contre le racisme et la discrimination raciale accentue les relations raciales positives et la promotion des valeurs canadiennes communes que sont les droits de la personne et les principes démocratiques.
SOURCE Fondation canadienne des relations raciales
Rubin Friedman, porte-parole, (647) 403-8526
Partager cet article