MONTRÉAL, le 2 juin 2015 /CNW Telbec/ - Pour prévenir et traiter la violence, il faut une volonté ferme et une mobilisation constante de tous. Dans le respect des rôles et responsabilités de chacun, nous devons nous engager à agir concrètement pour assurer un climat scolaire positif, bienveillant et sécuritaire.
Le projet des Grandes rencontres, mis sur pied par la Fondation Jasmin Roy, en collaboration avec le ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le Réseau des donateurs pour la paix, rassemble de nombreux partenaires du réseau de l'éducation et des organismes qui s'impliquent de diverses manières dans l'instauration d'un climat scolaire positif et bienveillant, notamment PREVNet. Ces organismes et partenaires, qui se dévouent pour la lutte contre la violence et l'intimidation, offrent ensemble de la formation aux intervenants du réseau scolaire.
« La lutte contre la violence et l'intimidation fait l'objet d'une grande mobilisation depuis des années et les Grandes rencontres témoignent de cette volonté commune de la perpétuer. Ce projet novateur permettra à nos établissements d'enseignement de profiter d'une expertise dans le cadre d'une démarche structurée et concertée, pour que le plus grand nombre d'élèves puissent évoluer dans un environnement sain et sécuritaire. Je salue cette initiative de la Fondation Jasmin Roy », a affirmé le ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, M. François Blais.
« Le gouvernement s'est engagé à prévenir l'intimidation et à lutter contre celle-ci à tous les âges et dans tous les milieux. En ce sens, je me réjouis de voir différents acteurs unir leurs forces pour présenter Les Grandes Rencontres vers un climat scolaire positif et bienveillant. Le besoin de formation a été exprimé à maintes reprises dans les différentes tribunes mises à la disposition de la population par le Gouvernement du Québec concernant la lutte contre l'intimidation. Je suis persuadée que ces journées de formation contribueront au mieux-être des élèves dans leur école, dans leur famille et dans leur communauté », a déclaré la ministre de la Famille, Ministre responsable des Aînés, ministre responsable de la Lutte contre l'intimidation ministre madame Francine Charbonneau.
La Chaire de recherche sur la sécurité et la violence en milieu éducatif de l'Université Laval révélait en 2014 dans un mémoire que 80 % des enseignants n'ont pas reçu de formation initiale pour intervenir dans les dossiers de violence et d'intimidation. Selon l'enquête réalisée par l'équipe de Mme Claire Beaumont auprès de 3 200 enseignants, 80 % des enseignants au primaire et 83 % des enseignants au secondaire n'ont reçu aucune formation initiale dans ce domaine.
Les Grandes rencontres contribueront à la formation du personnel enseignant, des directions d'école et des intervenants des écoles du Québec par une tournée de rencontres de deux jours s'étalant sur trois ans dans les dix-sept régions du Québec. Les journées de formation débuteront en 2015-2016 pour se terminer au printemps 2018.
La violence et l'intimidation découlent, entre autres, de problèmes relationnels, auxquels il faut apporter des réponses relationnelles, notamment au moyen d'interventions éducatives visant le développement des compétences prosociales. Pour miser sur le développement d'un climat scolaire positif, il faut choisir des interventions qui permettront à l'ensemble des jeunes d'apprendre à mieux vivre ensemble, aux auteurs de gestes de violence ou d'intimidation de mieux combler leurs besoins, aux élèves ciblés par ces gestes de mieux s'affirmer, et aux jeunes témoins de développer leur sentiment de compassion envers l'autre. C'est ainsi qu'on construit une communauté bienveillante. Toutes ces compétences peuvent être acquises dans le cadre de l'apprentissage socio-émotionnel.
De plus en plus de recherches révèlent que les compétences sociales et émotionnelles jouent un rôle essentiel dans le fait d'être un bon élève, de devenir un bon citoyen et de se faire une place dans le monde du travail. Ces études révèlent aussi que de nombreux comportements à risque (ex. : usage de drogues, violence, intimidation et décrochage) peuvent être évités ou que les risques peuvent être réduits lorsqu'on vise le développement des compétences sociales et affectives des élèves de manière globale et à long terme (Durlak et al., 2011). L'apprentissage socio-émotionnel, développé au cours des dernières années dans le domaine de l'éducation, vise l'acquisition d'habiletés et de compétences qui prennent toute leur importance à l'école.
Les Grandes rencontres répondent à des préoccupations et à des besoins exprimés lors du Forum sur la lutte contre l'intimidation tenu par le premier ministre le 2 octobre 2014, où il a notamment été demandé de soutenir et accompagner les milieux et de faire connaître les bonnes pratiques. En faisant la promotion de relations saines, du respect d'autrui, de la responsabilité sociale et de l'exercice de la citoyenneté chez nos enfants et nos jeunes, nous pouvons réduire la violence et l'intimidation au Québec.
Les écoles primaires et secondaires des Premières Nations seront aussi invitées à prendre part aux Grandes rencontres dans le but d'échanger sur les bonnes pratiques à adopter, mais également pour se doter d'outils qui leur permettront de prévenir et d'intervenir dans les cas de violence et d'intimidation propres à leur réalité.
SOURCE FONDATION JASMIN ROY
Bas de vignette : "Jasmin Roy, président Fondation Jasmin Roy (Groupe CNW/FONDATION JASMIN ROY)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20150602_C6607_PHOTO_FR_17400.jpg
Bas de vignette : "Sophie Desmarais, marraine de la Fondation Jasmin Roy et Jasmin Roy, président (Groupe CNW/FONDATION JASMIN ROY)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20150602_C6607_PHOTO_FR_17401.jpg
Bas de vignette : "Émilie Bierre, porte-parole de la Fondation Jasmin Roy (Groupe CNW/FONDATION JASMIN ROY)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20150602_C6607_PHOTO_FR_17402.jpg
Mylène Isabelle, Chargée de projet, Fondation Jasmin Roy, 514 816.3844, [email protected]
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