Deux étudiantes de l'Université de Montréal aborderont des questions pressantes
MONTRÉAL, le 15 mai 2012 /CNW Telbec/ - La Fondation Pierre Elliott Trudeau est heureuse d'annoncer aujourd'hui les 15 nouveaux récipiendaires de ses bourses Trudeau, les plus prestigieuses de leur domaine au pays. La bourse soutient de brillants doctorants en sciences humaines et sociales qui s'efforcent de proposer des solutions nouvelles à des questions d'importance pour tous les Canadiens.
En plus de bénéficier de 60 000 $ par année durant trois ans, les quinze boursiers Trudeau se joindront à un réseau intergénérationnel et interdisciplinaire. Ils tireront profit de l'expérience et des connaissances des mentors et des lauréats Trudeau. De plus, ils prendront part à plusieurs forums publics organisés par la Fondation et rassemblant tant des chercheurs que des praticiens.
« Ces étudiants démontrent un sens aigu de l'engagement et une immense curiosité pour le monde », constate le président de la Fondation, Pierre-Gerlier Forest, « c'est le cas de deux étudiantes étrangères qui ont choisi de faire leurs études en français à l'Université de Montréal et à qui la bourse Trudeau donne maintenant des moyens à la hauteur de leurs aspirations ».
Les boursiers Trudeau de 2012 sont :
- Nathan Andrews (science politique, Université de l'Alberta) est un étudiant d'origine ghanéenne qui étudie les effets de l'exploitation minière dans son pays.
- Sara Angel (histoire de l'art, Université de Toronto) défend l'idée que les nouvelles technologies pourraient permettre aux musées de rehausser leur pertinence et leur popularité.
- Gabrielle Bardall (science politique, Université de Montréal) est une étudiante d'origine américaine qui s'intéresse à la violence entourant les élections en Afrique subsaharienne.
- Megan Daniels (archéologie, Stanford University) étudie la manière dont les civilisations anciennes utilisaient la religion pour atténuer les différences culturelles.
- Kerri Froc (droit, Université Queen's) croit qu'une disposition peu invoquée de la Charte canadienne des droits et libertés pourrait contribuer à résoudre des iniquités comme la sous-représentation des femmes en politique.
- Matthew Gordner (science politique, Université de Toronto) analyse des événements comme le « printemps arabe » pour mieux comprendre comment les courants intellectuels et politiques ont façonné les conceptions islamiques de la démocratie.
- Steven Hoffman (politiques en santé, Harvard University) souhaite qu'on utilise les avancées canadiennes en santé publique pour résoudre des questions de santé mondiale.
- Lisa Kerr (droit, New York University) cherche à repenser les pratiques judiciaires actuelles en mettant l'accent sur la qualité d'une peine d'emprisonnement, plutôt que sur sa durée.
- Florence Larocque (science politique, Columbia University) s'interroge sur le rôle des services tels que l'eau potable et l'électricité dans les politiques publiques : des ressources ou des droits?
- Nehraz Mahmud (anthropologie, Université Memorial) s'intéresse aux barrières empêchant l'accès des femmes à la propriété au Bangladesh.
- Michael Pal (droit, Université de Toronto) examine l'effet des lois électorales sur les partis politiques et l'exercice de la démocratie au Canada.
- Carla Suarez (science politique, Université Dalhousie) étudie la résilience des jeunes du Soudan du Sud face à la guerre civile.
- Kerrie Thornhill (géographie et environnement, Oxford University) évalue l'efficacité des programmes sociaux visant à prévenir la violence envers les femmes dans des villes ravagées par la guerre, dont Freetown (Sierra Leone) et Monrovia (Liberia).
- Daniel Werb (épidémiologie et biostatistique, Université de la Colombie-Britannique) cherche à prévenir l'utilisation de drogues injectables par les jeunes itinérants à Vancouver.
- Katrin Wittig (science politique, Université de Montréal) est une étudiante d'origine allemande qui s'interroge sur la transformation de groupes rebelles en partis politiques dans l'Afrique des Grands Lacs.
La première rencontre entre les boursiers Trudeau 2012 et la communauté Trudeau aura lieu à Montebello cette semaine, au cours d'une retraite réunissant des mentors, des lauréats et des boursiers. Pour plus de renseignements sur chacun des récipiendaires, consultez le site Web de la Fondation.
À propos des bourses Trudeau
La Fondation offre chaque année jusqu'à quinze bourses à des doctorants qui concentrent leurs recherches sur de grandes questions touchant un ou plusieurs des quatre domaines clés de la Fondation : droits de la personne, citoyenneté, relations internationales et environnement. Les boursiers Trudeau se démarquent par leur engagement et sont promis à un brillant avenir, tant sur la scène nationale qu'internationale. Depuis 2003, la Fondation a octroyé 143 bourses Trudeau.
À propos de la Fondation
La Fondation Pierre Elliott Trudeau est un organisme de bienfaisance canadien d'envergure nationale, indépendant et sans affiliation politique créé en 2001 par la famille, les amis et les collègues de l'ancien premier ministre pour lui rendre hommage. Avec l'appui unanime de la Chambre des communes, le gouvernement du Canada lui a accordé en 2002 un fonds de dotation de 125 millions de dollars. Certains projets de la Fondation profitent du soutien financier de donateurs privés. Grâce à ses programmes de bourses d'études doctorales, de prix de recherche, de mentorat et d'interaction publique, la Fondation soutient des esprits libres qui se distinguent en s'intéressant aux questions essentielles de notre société. Plus de renseignements à www.fondationtrudeau.ca.
Source :
Elise Comtois
La Fondation Pierre Elliott Trudeau
514 938-0001, poste 224
514 466-1575
Médias :
Mélanie Tardif
Le Cabinet de relations publiques NATIONAL
514 843-2060
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