La formation continue des infirmières: une nécessité pour assurer la qualité
des services professionnels - Le gouvernement du Québec veut imposer
d'importantes coupures
MONTRÉAL, le 26 mai /CNW Telbec/ - L'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) dénonce le fait que le gouvernement du Québec imposerait une coupure de 25 % des dépenses de formation, de publicité et de déplacement aux organismes du réseau de la santé et des services sociaux. Tel serait l'un des effets du projet de loi 100, Loi mettant en œuvre certaines dispositions du discours sur le budget du 30 mars 2010 et visant le retour à l'équilibre budgétaire en 2013-2014 et la réduction de la dette, débattu actuellement devant l'Assemblée nationale et qui pourrait être adopté d'ici la fin de la session en juin.
L'OIIQ, dont la mission principale est d'assurer la protection du public, considère la formation continue comme une exigence pour l'actualisation des compétences et le développement professionnel des infirmières. Pour Gyslaine Desrosiers, présidente de l'OIIQ, "plus que jamais les infirmières doivent avoir accès à de la formation pour maintenir et même rehausser leurs compétences, dans un contexte où leur rôle et les conditions d'exercice de la profession sont en pleine transformation".
Les infirmières doivent se concentrer sur l'évaluation et la surveillance clinique des patients dont la condition clinique est instable. Par ailleurs, elles doivent de plus en plus initier des traitements et des mesures diagnostiques ainsi qu'ajuster des médicaments chez des patients aux prises avec de multiples maladies chroniques.
"Réduire de 25 % les budgets de formation dans le réseau de la santé est tout simplement irresponsable. Les établissements devraient plutôt avoir plus d'argent pour promouvoir encore davantage la formation des infirmières, d'autant plus que le développement scientifique, technologique et pharmacologique est qualifié d'exponentiel", affirme la présidente de l'ordre professionnel. Elle ajoute : "Dans une optique de protection du public, le gouvernement a une obligation d'encourager les professionnels de la santé, et notamment les infirmières, à s'engager plus activement et de façon constante dans les différents programmes de formation visant la qualité des services professionnels infirmiers. En conclusion, l'OIIQ estime que le gouvernement doit retirer cet article du projet de Loi 100."
À propos de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
L'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec est un ordre professionnel régi par la Loi sur les infirmières et les infirmiers (L.R.Q., c. I-8) et par le Code des professions (L.R.Q., c. C-26) qui comptait 71 371 membres au 31 mars 2010. Sa principale fonction est d'assurer la protection du public par la surveillance de l'exercice de la profession infirmière. L'OIIQ a également pour mandats de promouvoir une pratique infirmière de qualité et de contribuer au maintien des compétences des infirmières. www.oiiq.org.
Renseignements: Anne-Sylvie Robitaille, Attachée de presse par intérim, Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, (514) 935-2505, poste 225, Cellulaire: (514) 895-1987; Source: Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
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