La FPJQ dénonce l'intimidation des manifestants à l'encontre des journalistes
MONTRÉAL, le 14 mai 2012 /CNW Telbec/ - La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) dénonce avec force les actes d'intimidation exercés ce matin par des manifestants étudiants à l'encontre les journalistes. Il s'agit d'une tentative claire d'empêcher les médias de faire leur travail et d'une atteinte à la liberté de presse.
Une centaine de manifestants se sont réunis devant le palais de justice de Montréal en soutien aux quatre jeunes accusés d'avoir posé des bombes fumigènes dans le métro de Montréal jeudi dernier. L'enquête sur leur remise en liberté a été reportée au 23 mai.
Les manifestants ont tenté d'empêcher toute prise d'image par les photographes et caméramans en tendant des bannières devant leurs appareils, ils ont bousculé des membres de la presse et lancé des slogans haineux à l'endroit des médias.
Ces actes sont hautement condamnables dans une société qui compte sur une presse libre pour informer le public sans être à la merci d'un groupe qui la menace lorsqu'il n'est pas satisfait des nouvelles. Les exemples de répression à l'endroit des médias proviennent toujours, où que ce soit dans le monde, des régimes politiques les plus rétrogrades mécontents du travail journalistique. C'est un rapprochement qui n'est pas à l'honneur des manifestants.
La FPJQ appuie la divulgation dans les médias de l'identité des personnes suspectées par la police d'avoir lancé les bombes fumigènes. C'est une information d'intérêt public qui permet à la justice de s'exercer au vu et au su de tout le monde et non en cachette comme dans un État totalitaire. Il y a un intérêt légitime à cette information pour éviter répétition de tels événements.
La Fédération demande aux manifestants, comme elle l'a demandé précédemment aux forces de l'ordre, de respecter pleinement le travail journalistique.
Source: Brian Myles, FPJQ, 514 262-2860
FPJQ: 514 522-6142
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