La FPJQ est satisfaite des engagements d'Ottawa pour aider la presse écrite
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Fédération professionnelle des journalistes du Québec19 mars, 2019, 17:15 ET
MONTRÉAL, le 19 mars 2019 /CNW Telbec/ - La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) est satisfaite des mesures pour venir en aide aux médias écrits du pays qui sont incluses dans le budget fédéral présenté aujourd'hui, mais regrette qu'Ottawa ne s'attaque pas à la racine du problème.
Tel qu'annoncé lors de la mise à jour économique l'automne dernier, un crédit d'impôt de 25 % sur la masse salariale est offert aux entreprises de presse écrite canadiennes pour les cinq prochaines années, les entreprises ayant le statut d'organisation à but non lucratif (OBNL) se voient octroyer la possibilité d'émettre des reçus fiscaux pour des dons de bienfaisance et un crédit d'impôt pour les abonnements numériques est offert aux particuliers.
Ces mesures répondent à la demande d'aide réclamée par les médias pour faire face à la crise qui menace le journalisme au pays.
Le gouvernement fédéral maintient qu'un comité indépendant déterminera le statut d'« organisation journalistique canadienne admissible », mais précise d'emblée quelques critères de base : pour être admissible, une entreprise devra être de propriété canadienne à 75% et être axée sur les sujets d'intérêt général et la couverture de l'actualité.
La FPJQ souhaite que ce comité d'experts indépendants soit le plus ouvert et le plus transparent possible pour éviter que ses décisions se prennent derrière des portes closes.
La Fédération reconnait que cette aide permettra aux entreprises journalistiques les plus précaires, qui informent les Québécois et sont les piliers de notre démocratie, de survivre à court et à moyen termes.
Cependant, la Fédération estime que la survie à long terme des médias au pays dépend de l'intervention du gouvernement fédéral pour contrer l'accaparement des revenus publicitaires par les géants américains du numérique, comme Google et Facebook, qui ne paient strictement rien pour le contenu journalistique qu'ils diffusent et qui leur permet d'engranger tant de profits.
SOURCE Fédération professionnelle des journalistes du Québec
Stéphane Giroux, président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, [email protected] 514-522-6142
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