La FPJQ Mauricie dénonce la discrimination pratiquée envers certains médias par Jean Charest et son équipe
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FEDERATION PROFESSIONNELLE DES JOURNALISTES DU QUEBEC09 août, 2012, 17:07 ET
TROIS-RIVIÈRES, QC, le 9 août 2012 /CNW Telbec/ - La Fédération professionnelle des journalistes du Québec, section Mauricie, dénonce vivement la discrimination dont ont été victimes les journalistes de Radio-Canada Mauricie et de TVA Trois-Rivières dans le cadre de la tournée du chef libéral Jean Charest dans la région de la Mauricie.
Dans le cadre d'une activité de la campagne électorale qui se déroulait à Trois-Rivières, les journalistes de Radio-Canada Mauricie et de TVA Trois-Rivières se sont vu interdire l'accès à l'autobus du chef libéral alors que tous les autres représentants des médias régionaux (presse écrite quotidienne, presse écrite hebdomadaire, stations de radios) ont pu y entrer.
Même sans caméramans, les journalistes n'ont pu être admis. Un responsable des communications qui contrôlait l'accès à l'autobus de campagne a indiqué au journaliste de Radio-Canada Mauricie qu'il n'y avait plus de place à l'intérieur de l'autobus au moment précis où celui-ci a voulu y entrer.
La FPJQ-Mauricie déplore vivement cette interdiction d'accès qui visait spécifiquement certains journalistes ou certains médias. Le chef d'une formation politique ne doit pas pratiquer de discrimination envers les représentants de la presse. Nous croyons fermement que les médias qui se sont vu empêcher l'accès à Jean Charest lors de cette rencontre (qui était pourtant une rencontre de presse) ont été lésés dans leur travail qui consiste à bien informer la population.
Par conséquent, c'est le droit du public à l'information qui s'en trouve bafoué. Les médias, quels qu'ils soient, doivent pouvoir faire leur travail adéquatement. Nous déplorons vivement l'attitude de l'attaché de presse et de l'équipe de campagne de Jean Charest pour cette attitude discriminatoire. Nous pensions que l'époque où on triait les journalistes sur le volet était révolue.
En empêchant les journalistes de médias crédibles de pouvoir poser des questions importantes sur des enjeux régionaux, le chef libéral et son équipe privent une grande partie de la population d'avoir accès à une information pertinente, de qualité et diversifiée quant aux enjeux de la présente campagne électorale.
À notre avis, il s'agit clairement d'une tentative de nuire au travail des journalistes et de les empêcher de poser des questions légitimes, ce qui est intolérable dans une société où le travail des journalistes est essentiel à une bonne démocratie, à la liberté de presse et au droit du public à l'information.
L'exécutif de la FPJQ-Mauricie souhaite fortement que de telles situations ne se reproduisent plus. Nous souhaitons que le chef libéral et son équipe s'engagent à ne plus empêcher l'accès à un ou à des journalistes lors d'activités destinées à la presse.
La FPJQ-Mauricie regroupe près de 70 journalistes oeuvrant en Mauricie et au Centre-du-Québec. Elle est une branche régionale de la FPJQ, qui compte plus de 2000 membres au Québec et qui défend la liberté de presse et le droit du public à l'information. L'exécutif de la FPJQ-Mauricie compte des représentants du Nouvelliste, de TVA-CHEM, de Radio-Canada Mauricie, d'Info Astral Médias et de Cogeco.
SOURCE : FEDERATION PROFESSIONNELLE DES JOURNALISTES DU QUEBEC
Martin Francoeur, membre de la FPJQ-Mauricie
(819) 372-6337
Brian Myles, président de la FPJQ
(514) 262-2860
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