La FQPPU dénonce l'ouverture du Ministre Blais à l'abolition de l'Université du Québec
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Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université23 oct, 2015, 08:01 ET
MONTRÉAL, le 23 oct. 2015 /CNW Telbec/ - La Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU) dénonce avec force l'ouverture du Ministre Blais, signifiée dans La Presse + ce matin sous la plume de Tommy Chouinard, à l'abolition de l'Université du Québec (UQ). « Voilà un énième ballon d'essai de la part d'un ministre qui visiblement ne sait pas où il s'en va », constate Jean-Marie Lafortune, président de la FQPPU.
Le simplisme avec lequel le ministre se penche sur la possibilité de fermer l'UQ est d'autant plus déconcertant que l'organisation, en place depuis 1969, a constamment eu à s'adapter pour arrimer sa mission aux politiques publiques variables. Ceci inclus les rondes successives de coupures imposées par le gouvernement actuel. « Les coupures irresponsables auxquelles l'UQ est confrontée ont des effets graves sur l'accessibilité aux études postsecondaires, sur la qualité de l'enseignement et de la recherche et sur le développement économique régional. Cela, on ne cesse de le déplorer. Mais qu'on songe à sacrifier l'UQ elle-même, c'est sidérant! Où est-ce que ça va s'arrêter ? », s'inquiète Monsieur Lafortune.
Ce sont d'abord et avant tout les universités de plus petite taille ou aux missions spécifiques qui écoperont, comme l'École nationale d'administration publique (ÉNAP) et la Télé-université (TÉLUQ) par exemple. Cette décision affectera également la coordination des fonds de pension et des assurances collectives, qui mises en commun, représentent des économies d'échelle importantes pour le réseau. « Le Ministre Blais tente de se montrer proactif auprès de son collègue Coiteux en mettant une cible sur l'UQ mais tout ce qu'il réussit à faire est d'insécuriser, une fois de plus, le milieu universitaire. Espérons que, comme dans le cas des commissions scolaires, il finira par retrouver son sérieux. Il aurait toutefois pu éviter cette commotion s'il avait fait ses devoirs et s'il avait consulté le milieu avant de lancer des idées à la va-vite », conclut Jean-Marie Lafortune.
La FQPPU représente les professeures et professeurs des universités québécoises sur la scène nationale et internationale.
SOURCE Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université
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