La francisation en entreprise; un modèle d'intégration qui doit devenir une vraie politique
MONTRÉAL, le 13 sept. 2022 /CNW Telbec/ - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) prend acte de l'action rapide de ministre du Travail, Jean Boulet, qui a annoncé ce matin le renouvellement du financement du programme de francisation en entreprise chez Vêtements Peerless à Montréal après que celui-ci fut aboli. Il est temps pour les gouvernements de cesser de tourner en rond avec la francisation et de s'investir et d'investir dans la francisation en entreprise.
« Ce programme, particulièrement chez Vêtements Peerless, est exemplaire, fonctionne depuis des années et a fait ses preuves. La collaboration entre la direction de Peerless et le syndicat des Teamsters, affilié à la FTQ, est un modèle et celui-ci doit être reproduit pour devenir une véritable politique gouvernementale de francisation des personnes immigrantes », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« Arrêtons de vouloir réinventer la roue. Année après année, les organisations doivent se battre pour obtenir du financement pour la francisation. La preuve est faite, la formation en entreprise est une réussite et est la meilleure façon de permettre à des milliers de travailleurs et travailleuses de mieux s'intégrer pour devenir une richesse pour le Québec. C'est assez de quémander année après année du financement. Il faut que ce financement soit récurrent ! Nos organisations syndicales sont volontaires pour encadrer ces formations », ajoute le secrétaire général.
« Il y a beaucoup de personnes monoparentales et des travailleurs et travailleuses qui font un long trajet pour venir au travail, c'est plus facile pour eux et elles de suivre des cours de français sur les lieux de travail plutôt que de se déplacer. Pour y arriver, il faut aussi que les travailleurs et travailleuses soient libérés de leurs tâches tout en étant rémunérés, d'où l'importance de bien financer ces programmes au lieu de s'éparpiller dans toutes les directions », conclut Denis Bolduc.
Dans le cadre du programme La valorisation de la maîtrise du français de l'Office québécois de la langue française (OQLF), la FTQ et Casadel film ont réalisé un long métrage présentant des histoires de personnes immigrantes qui ont réussi avec succès leur apprentissage du français.
Pour voir le film La langue a l'ouvrage : https://ftq.qc.ca/videos/langue-a-louvrage-migrer-vers-francais-travail-film/.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
SOURCE FTQ
Jean Laverdière, 514 893-7809, [email protected]
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