La FTQ dénonce le projet de loi spéciale mettant fin aux moyens de pression des ingénieurs de l'État
MONTRÉAL, le 16 nov. 2017 /CNW Telbec/ - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) juge sévèrement le geste du gouvernement du Québec qui veut imposer, par une loi spéciale, la fin des moyens de pression des ingénieurs de l'État québécois qui sont sans contrat de travail depuis plus de 36 mois. C'est d'autant plus révoltant que les ingénieurs, dans une proposition au Conseil du trésor, se sont engagés à mettre fin aux moyens de pression et à la grève jusqu'au printemps 2018.
« En voulant mettre fin aux négociations par une loi spéciale, le gouvernement libéral de Philippe Couillard se prépare à brimer encore une fois le droit à la libre négociation et le rapport de force exercé légitimement par les travailleurs et travailleuses. Québec doit revenir à la raison et négocier de bonne foi », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
La FTQ rappelle que la Cour suprême du Canada a déjà débouté la Saskatchewan qui avait limité par législation le droit de grève de ses employés. « Le droit de grève est désormais protégé par la Charte canadienne des droits et libertés. Avec sa loi spéciale, Québec entrave la volonté des travailleurs et travailleuses d'exercer un moyen de pression reconnu et protégé par la constitution canadienne », ajoute le président.
Le gouvernement du Québec doit renoncer au dépôt de sa loi spéciale et respecter les 1 400 ingénieurs de l'État.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
SOURCE FTQ
Jean Laverdière, 514 893-7809, [email protected]
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