MONTRÉAL, le 17 oct. 2018 /CNW Telbec/ - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) estime que la légalisation du cannabis ne doit pas servir de prétexte aux employeurs pour imposer des politiques d'entreprise ou des tests de dépistage au-delà de ce qui est permis par les lois du travail et de la jurisprudence.
« La légalisation du cannabis ne doit pas devenir un bar ouvert pour les entreprises, particulièrement en ce qui a trait aux tests de dépistage. Par exemple, nous savons tous que les tests de dépistage de drogue ne peuvent mesurer l'état des facultés, mais uniquement identifier un usage de drogue dans le passé », déclare le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
D'ailleurs, le tribunal a déjà statué que le dépistage aléatoire n'était justifié que dans les lieux de travail dangereux et seulement en cas de motif valable, et que les tests de dépistage réalisés au hasard étaient une atteinte à la vie privée.
« Bien sûr, tous les travailleurs et toutes les travailleuses doivent exécuter leur prestation de travail avec prudence, diligence et de façon sécuritaire pour lui-même et ses collègues, mais cela ne veut pas dire d'accepter n'importe quoi en termes de politiques en milieu de travail », conclut le secrétaire général.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
SOURCE FTQ
Jean Laverdière, 514 893-7809, [email protected]
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