La gestion de l'eau chez Arrimage du St-Laurent
« Avec les mécanismes que nous sommes à mettre en place, l'eau que nous retournerons au fleuve après l'avoir utilisée sera plus propre que celle que nous allons y puiser. »
Jean François Dupuis, directeur général d'Arrimage du St-Laurent
MONTRÉAL, le 3 juin 2013 /CNW Telbec/ - C'est en ces termes que Jean-François Dupuis, directeur général d'Arrimage du St-Laurent, a commenté le plan d'action de l'entreprise à l'égard de la gestion des eaux usées, utilisées dans le processus de protection pour minimiser les émissions de poussières provenant de ses opérations.
De façon générale, le plan d'action présenté le mois dernier permet de limiter les impacts négatifs du transbordement sur le milieu biophysique et sur le milieu humain. Il s'attaque aux points d'émission des poussières pour en assurer leur contrôle sur toute la chaine de transbordement. Ainsi un réseau de canons à eau est mis en place pour rabattre les poussières au sol et un arrosage est effectué à des points de transfert sur les convoyeurs. Enfin, des perches à eau sont utilisées lors des chargements des navires pour contenir les poussières dans les cales des navires.
Or, en vertu d'un programme d'action mis en place depuis 2009 avec le gouvernement fédéral et qui viendra à son plein développement en 2014, l'eau de ruissellement et celle utilisée pour rabattre la poussière sur le site se retrouvera dans un nouveau bassin de sédimentation plus moderne, le bassin utilisé actuellement sera retiré. Entretemps, Arrimage se dote d'une usine de traitement mobile pour les eaux de surface. Les eaux, à la sortie de l'usine de traitement, seront sous les normes de matière en suspension au niveau du rejet au fleuve. À la fin du processus, lorsque les éléments impropres se retrouveront au fond du bassin, seule l'eau propre sera retournée au fleuve.
Par ailleurs, lors de la conférence de presse annonçant l'ensemble du programme environnemental d'Arrimage du St-Laurent, qui a nécessité des investissements de plus de 12 millions de dollars, il a été clairement spécifié que l'infrastructure est installée à près de 90%. Pour être pleinement opérationnelles, les pompes à eau, qui sont actuellement branchées à des bornes fontaines, doivent être alimentées de l'eau puisée directement au fleuve pour pouvoir fournir au système la pression requise.
Or, les autorités ont avisé tardivement la direction d'Arrimage du St-Laurent que l'eau à proximité des battures de Beauport est impropre à l'utilisation. Cela pose problème car c'est là que l'entreprise doit puiser la sienne. « Nous avons trop à cœur la santé de nos travailleurs et de la population pour utiliser une eau contaminée. Afin de rendre cette opération conforme aux hauts standards retenus par Arrimage du St-Laurent, l'entreprise doit préalablement installer une usine de prétraitement de l'eau du fleuve, appelée station de chlorination, ce que savaient pertinemment les autorités portuaires, qui sont informés régulièrement par ASL de l'avancement des travaux effectués, » a tenu à préciser monsieur Dupuis. « Sans ce contretemps, le système d'arrosage déployé aurait été pleinement fonctionnel le 8 mai 2013 et l'incident de poussière de charbon de vendredi dernier ne se serait jamais produit, » a-t-il ajouté.
Arrimage du Saint-Laurent réalise ses opérations sur un territoire de juridiction fédérale, à l'intérieur d'un Terminal international du même type que l'Aéroport Jean Lesage. L'accès au Terminal est donc contrôlé puisqu'il est soumis notamment au contrôle douanier. Bien qu'il ne soit pas assujetti à la juridiction du Québec, Arrimage du Saint-Laurent offre sa collaboration habituelle pour informer les autres niveaux de gouvernements municipal et provincial des mesures prises et en participant notamment à divers comités impliquant les citoyens.
« Arrimage du Saint-Laurent entend protéger la qualité de vie des citoyens et des travailleurs, respecter l'environnement et assurer la pérennité de ses opérations. Afin d'asseoir ses engagements et d'implanter les nouvelles façons de faire dans sa culture d'entreprise, Arrimage entend compléter sous peu sa politique environnementale permettant ainsi d'inscrire sa démarche selon les 16 principes de développement durable édictés dans la Loi sur le développement durable et vise la mise en place d'un système de gestion environnemental ISO 14001, » a conclu monsieur Dupuis.
SOURCE : Arrimage Québec
Johanne Lapointe, vice-présidente Arrimage Québec
Tél. : 418 522-4701
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