REGINA, le 8 déc. 2017 /CNW/ - Tous les jours, les femmes et les hommes de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) servent la population avec professionnalisme, intégrité et dévouement. Dans le cadre de leur travail, ces braves agents - qui multiplient les efforts tout au long de leur carrière pour assurer la sécurité des Canadiens - sont exposés à un plus haut taux de situations traumatisantes que l'est la population en général. Les exigences, les attentes, la pression et le stress associés aux fonctions policières sont intenses et incessants.
C'est la raison pour laquelle aujourd'hui, à l'école de la GRC (Division dépôt), l'honorable Ralph Goodale, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, a annoncé qu'un contrat a été attribué à l'Université de Regina afin de mener une étude sur les effets de l'exercice de fonctions policières sur la santé mentale des agents de la GRC.
Le but de cette étude est de déterminer les signes de traumatismes psychologiques et physiologiques ainsi que des troubles reliés au stress, y compris le stress post-traumatique.
L'étude sera menée en utilisant une technologie portable, des évaluations psychologiques annuelles et des instruments d'autoévaluation. La participation sera volontaire et toutes les données seront données de façon anonyme afin de protéger la vie privée des membres de la GRC. Les conclusions aideront la GRC à mettre sur pied des plans à long terme pour favoriser la santé mentale de ses membres et seront utiles à d'autres organisations de sécurité publique, y compris les corps policiers, les pompiers et les ambulanciers.
Citations
« Les traumatismes liés au stress post-traumatique, ainsi que d'autres traumatismes liés au stress opérationnel, touchent les policiers de façon disproportionnée - eux qui travaillent inlassablement pour garder nos collectivités en sécurité. Nous sommes résolus à offrir aux agents de la GRC le soutien en santé mentale dont ils ont besoin pour se rétablir. Les résultats de cette étude nous aideront à mieux comprendre le problème et à offrir un meilleur soutien. »
- L'honorable Ralph Goodale, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile
« La GRC reconnaît l'importance de la santé mentale de ses membres. Nous nous attendons à ce que cette étude fournisse des renseignements précieux qui pourront être utilisés pour rehausser la qualité des mesures de prévention et d'intervention afin d'améliorer la santé et la sécurité psychologiques de nos employés et d'autres premiers répondants. »
- Daniel G.J. Dubeau, sous-commissaire et commissaire par intérim, Gendarmerie royale du Canada
« Il est de la plus grande importance de favoriser et de protéger la santé mentale de ceux qui nous servent et nous protègent 365 jours par année. L'Université de Regina est reconnue à l'échelle mondiale pour ses travaux en psychologie clinique, notamment sur le trouble de stress post-traumatique et d'autres traumatismes liés au stress opérationnel, et grâce aux efforts de nos chercheurs, cette étude importante vise à apporter des changements positifs dans la vie de nombreuses personnes au cours des années à venir. »
- Vianne Timmons (Ph. D.), présidente et vice-chancelière de l'Université de Regina
Faits en bref
- Le contrat pour cette recherche a été attribué à l'Université de Regina par Services publics et Approvisionnement Canada à la suite d'un processus concurrentiel et sa valeur est estimée jusqu'à environ 8,9 millions de dollars pour les trois premières années de l'étude de 10 ans.
- La GRC a diverses mesures de prévention et d'intervention en place afin d'améliorer la santé et la sécurité psychologiques de tous ses employés. Malgré ces mesures, la GRC continue de perdre beaucoup de ses membres en raison de problèmes de santé mentale. Par exemple, en 2014, 41,7 % des demandes de règlement d'invalidité de longue durée des membres réguliers de la GRC qui ne servent plus (par exemple, libération pour raisons médicales) ont été associées à des problèmes de santé mentale.
- Les agents de sécurité publique jouent un rôle critique dans le maintien de la sécurité dans nos collectivités face à diverses menaces, et ils mettent leur vie en danger pour nous protéger. Dans le cadre de leurs fonctions au quotidien, les agents de sécurité publique sont exposés à plusieurs reprises à des incidents traumatisants, qui peuvent les exposer à un plus grand danger de traumatismes liés au stress opérationnel, y compris les traumatismes liés au stress post-traumatique.
- Le gouvernement du Canada continue de travailler étroitement avec l'ensemble des intervenants, y compris tous les ordres de gouvernement, les dirigeants autochtones, les intervenants du secteur de la sécurité publique, le milieu universitaire, les professionnels de la santé mentale et les organisations à but non lucratif, afin de préparer un plan d'action coordonné pour les traumatismes liés au stress post-traumatique en appui aux agents de sécurité publique.
Liens connexes
SOURCE Sécurité publique et Protection civile Canada
Personnes-ressources : Scott Bardsley, Attaché de presse, Cabinet du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, 613-998-5681, [email protected] ; Relations avec les medias, Sécurité publique Canada, 613-991-0657, [email protected] ; Relations avec les médias, GRC, 613-993-7267, [email protected] ; Ashley Michnowski, Attachée de presse, Cabinet de l'honorable Carla Qualtrough, Services publics et Approvisionnement Canada, 819-997-5421; Relations avec les medias : Services publics et Approvisionnement Canada, 819-420-5501, [email protected] ; Dale Johnson, Université de Regina, 306-585-3291, 306-531-5995 (cellulaire), [email protected]
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