La GRC et les autorités philippines collaborent pour lutter contre les infractions sexuelles à l'égard des enfants English
MANILLE, Philippines, le 25 juill. 2019 /CNW/ - Les infractions sexuelles à l'égard des enfants font partie des crimes les plus déplorables et entraînent souvent des séquelles à long terme pour les victimes. Internet a changé la façon dont les infractions d'exploitation des enfants à des fins sexuelles sont commises, la façon dont on enquête sur celles-ci et la façon de poursuivre les criminels en justice. Le fait que les agresseurs s'acharnent à vouloir accéder à des enfants à des fins sexuelles a aussi donné lieu au problème mondial que constitue l'exploitation pédosexuelle transnationale.
C'est la raison pour laquelle la Gendarmerie royale du Canada (GRC) s'associe aux autorités des Philippines pour aider à protéger les enfants contre l'exploitation sexuelle et identifier et traduire en justice les agresseurs.
Cette semaine, la GRC a signé des ententes avec le Bureau national d'enquête et la Police nationale des Philippines afin de renforcer les efforts visant à lutter contre les crimes contre les enfants et les jeunes comme la vente d'enfants, la prostitution des enfants, la pornographie mettant en scène des enfants, la traite des enfants et toutes les autres formes d'abus sexuels commis sur des enfants.
Cette collaboration fera en sorte qu'il sera plus facile pour toutes les parties :
- d'échanger de l'information sur des personnes suspectes;
- d'identifier des enfants victimes;
- de soutenir les enfants victimes et de protéger leurs droits pendant et après les enquêtes;
- de coordonner et d'exécuter des enquêtes conjointes ou en coopération;
- d'échanger des instruments légaux et scientifiques;
- de former et de renseigner les agents d'application de la loi sur la prévention et la lutte contre les infractions sexuelles à l'égard des enfants.
La GRC et les autorités philippines s'appuient sur les relations de travail efficaces qu'elles entretiennent déjà afin de communiquer de l'information sur toutes les formes d'exploitation sexuelle d'enfants et d'offrir de la formation avancée sur ces enquêtes complexes. Cette nouvelle entente officialise les rôles et les responsabilités de chacun et solidifie ce partenariat important.
Citations
« L'exploitation sexuelle des enfants est un crime horrible et épouvantable qui continue à mettre en danger les enfants au Canada et à l'étranger. La collaboration entre nos deux pays contribuera à mieux protéger les enfants contre ce grave problème. »
-- L'honorable Ralph Goodale, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile
« Les enfants et les jeunes ont le droit d'être protégés et pris en charge par leur famille, la société et le gouvernement. Ces partenariats aideront à lutter contre les crimes contre les enfants qui mettent gravement en danger leur santé et leur bien-être psychologique. »
-- Philipe Thibodeau, sous-commissaire intérimaire aux Services de police spécialisés, GRC
Faits en bref
- Face au nombre croissant de crimes liés à l'exploitation sexuelle des enfants sur Internet et à la nature troublante de ces crimes, la GRC a créé le Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants (CNCEE).
- En 2018, le CNCEE a reçu 61 174 plaintes/signalements relatifs à des infractions d'exploitation sexuelle sur Internet, ce qui représente une hausse spectaculaire de 616 % depuis 2014.
- Dans le budget de 2018, le gouvernement a consenti une somme supplémentaire de 19 millions de dollars sur cinq ans et de 5,8 millions de dollars par année par la suite pour améliorer le soutien au CNCEE afin que celui-ci puisse accroître sa capacité d'enquête.
- Un examen de 153 000 signalements de cas d'exploitation d'enfants sur Internet de 2008 à 2015 effectué par Cyberaide.ca (la centrale canadienne de signalement de ces types de crimes) a révélé que 78,3 % des enfants étaient âgés de moins de 12 ans (selon les estimations).
- Le Programme des délinquants sexuels à risque élevé des Services d'enquêtes en sciences du comportement de la GRC évalue le risque de récidive des délinquants sexuels canadiens et communique ensuite l'information à des organismes d'application de la loi étrangers aux fins de prévention.
- Il est prévu au paragraphe 7(4.1) du Code criminel qu'un citoyen canadien ou qu'un résident permanent du Canada peut être accusé au Canada d'une infraction d'ordre sexuel impliquant un enfant qui aurait été commise à l'étranger.
Liens connexes
- Centre canadien de protection de l'enfance
- Cyberaide.ca
- Centre national des crimes d'exploitation d'enfants
- Police nationale des Philippines (anglais seulement www.pnp.gov.ph)
- Bureau national d'enquête des Philippines (anglais seulement www.nbi.gov.ph)
- Centre de lutte contre la cybercriminalité visant les enfants des Philippines (anglais seulement)
SOURCE Gendarmerie royale du Canada
Relations avec les médias de la GRC, [email protected], 613-843-5999
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