La Guilde des employés de journaux de Montréal appuie fermement la décision
de la Tribune de la presse parlementaire à Québec

MONTRÉAL, le 14 déc. /CNW Telbec/ - La Guilde des employés de journaux de Montréal est en désaccord avec un éditorial intéressé qui a été publié dans The Gazette du 10 décembre et dont elle se dissocie. Cet éditorial demandait que la Tribune de la presse parlementaire à Québec accorde une accréditation à deux journalistes du Journal de Québec. La Guilde, qui représente des employés de la rédaction, de la publicité, de la diffusion, du bureau d'affaires, des technologies de l'information et des petites annonces au sein de The Gazette, appuie fermement le président de la Tribune de la presse à Québec, qui a rejeté la demande d'accréditation. La Tribune a clairement repéré la tentative de Quebecor Inc., qui publie le Journal de Québec, laquelle consiste à faire de ces journalistes des travailleurs de remplacement pour le Journal de Montréal, dont 253 employés syndiqués sont en lock-out depuis presque un an. Le président de la Tribune a perçu l'évidence : Quebecor cherche à contourner la loi anti-briseurs de grève du Québec, qui rend illégal pour un employeur de faire appel à des travailleurs de remplacement pendant une grève ou un lock-out. En permettant au Journal de Québec d'obtenir les accréditations qu'il souhaite, la Tribune aiderait et encouragerait une tentative évidente de contournement d'une loi qui a été adoptée il y a une trentaine d'années. L'éditorial de The Gazette est intéressé parce que, en faisant front commun avec la direction de Quebecor, le journal fait fi du droit qu'ont les travailleurs syndiqués de ne pas être remplacés pendant une grève ou un lock-out.

Renseignements: Irwin Block, vice-président, Guilde des employés de journaux de Montréal, [phone]