La Guilde est déçue par la décision de CBC d'annuler les téléjournaux locaux pendant une crise de santé publique English
TORONTO, le 18 mars 2020 /CNW/ - Le syndicat représentant les travailleurs de CBC hors Québec, est déçu de la décision prise aujourd'hui par le réseau d'annuler les téléjournaux locaux partout au pays.
La Guilde canadienne des médias partage la surprise des Canadiens de voir le diffuseur public réduire ses services de nouvelles et d'informations lors d'une crise de santé publique sans précédent.
C'est une période où la plupart des Canadiens cherchent à obtenir plus de nouvelles, et non moins. C'est le moment où ils se tournent vers CBC pour obtenir des informations dignes de confiance, diffusées par et dans des douzaines de collectivités, petites et grandes, partout au pays.
Cet après-midi, la Société a annoncé son intention de diffuser toutes les nouvelles télévisées à partir du service CBC News Network à Toronto pendant la durée de la crise de COVID-19. CBC affirme que l'émission nationale d'une heure qui remplacera les émissions d'informations locales sur le réseau aura un contenu régional, mais elle n'a pas donné de précisions sur ce que cela signifie.
« Cette décision va à l'encontre de l'expérience passée qui a prouvé à maintes reprises qu'en période d'événements importants, les Canadiens font confiance et comptent sur les services de nouvelles de CBC, en particulier pour sa large couverture de l'impact régional et local, ce qu'aucun autre réseau canadien ne peut égaler », explique Kim Trynacity, présidente de la Sous-section CBC/Radio-Canada pour la Guilde.
« Nous demandons instamment à CBC de reconsidérer cette décision et de chercher les ressources nécessaires pour fournir des informations télévisées locales dans les deux langues officielles, dans chaque province et territoire, comme l'exige son mandat », précise-t-elle.
La décision prise par la Société d'annuler les téléjournaux locaux a suscité l'indignation des travailleurs de CBC, qui sont prêts à utiliser la technologie et les outils recommandés par les autorités de santé publique pour faire leur travail à distance et continuer à servir l'intérêt public.
« Nous espérons qu'aucune entreprise ne profiterait d'une crise de santé publique pour réduire ou couper définitivement les services d'information, surtout en dehors des grands centres, où les besoins sont plus importants », déclare Carmel Smyth, présidente nationale de la Guilde canadienne des médias.
SOURCE La Guilde canadienne des médias
Jeanne d'Arc Umurungi, Directrice des communications, Guilde canadienne des médias, [email protected], 416-708-4628
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