La hausse des prix des maisons à Toronto a miné l'accessibilité à la propriété au Canada, selon les Services économiques RBC English
- L'accessibilité à la propriété à Toronto a poursuivi son érosion au premier trimestre de 2017 pour atteindre son plus faible niveau de tous les temps
- À Vancouver, la situation a continué de s'améliorer pendant que Toronto dispute à celle-ci la position de marché le moins abordable au Canada
- En général, on observe des tensions liées à l'accessibilité au Canada, mais les conditions sont restées plutôt stables ailleurs qu'en Ontario et en Colombie-Britannique
TORONTO, le 29 juin 2017 /CNW/ - En raison de l'envolée des prix des maisons à Toronto et en banlieue, l'accessibilité à l'échelle nationale a atteint des niveaux inquiétants au premier trimestre de 2017, selon le plus récent rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété publié aujourd'hui par Recherche économique RBC.
« Depuis 1990, il n'est arrivé qu'une fois que les ménages doivent dépenser autant pour les coûts de propriété. Cette situation démontre clairement à quel point la hausse rapide des prix a réduit l'accessibilité à la propriété au Canada au cours de la dernière année », a déclaré Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC.
La mesure d'accessibilité pour l'ensemble du Canada s'est établie à 45,9 %, ce qui est le deuxième niveau le plus élevé depuis 1990. La mesure d'accessibilité à la propriété exprime une proportion du revenu d'un ménage. Une augmentation de la mesure représente une diminution de l'accessibilité à la propriété.
La mesure d'accessibilité à Toronto a atteint un niveau record de 72 % (en hausse par rapport à 69,3 % au quatrième trimestre), surpassant le sommet précédent de 70,6 % enregistré en 1990. L'accroissement rapide des coûts de propriété dans plusieurs autres marchés du sud de l'Ontario découle de la surchauffe à Toronto. Les secteurs en périphérie de Toronto, comme Hamilton, St. Catharines et Kitchener-Waterloo, ont vu un déferlement d'acheteurs venus de la métropole, ce qui a provoqué une hausse considérable des prix dans ces marchés.
« L'écart entre l'état du marché résidentiel de Toronto et le reste de l'économie s'est accru davantage, a ajouté M. Wright. Le plan de l'Ontario pour le logement équitable, annoncé le 20 avril, nous semble apte à rétablir un peu de rationalité dans le marché résidentiel de la région du Grand Toronto, mais il faudra vraisemblablement deux à trois trimestres avant que ses effets sur l'accessibilité se fassent sentir. »
À Vancouver, l'accessibilité s'est améliorée pour un deuxième trimestre consécutif (79,7 %, comparativement à 80,9 % au quatrième trimestre). Bien qu'il reste le moins abordable au Canada, la série de mesures adoptées l'an dernier pour ralentir le marché survolté de Vancouver a eu un effet positif.
Au premier trimestre, les niveaux d'accessibilité dans la plupart des marchés canadiens hors de l'Ontario et de la Colombie-Britannique sont demeurés relativement stables, révélant une légère amélioration dans de nombreux marchés des Prairies et une faible détérioration dans la majeure partie du Québec et des provinces de l'Atlantique.
Les taux d'intérêt ont joué un rôle secondaire dans la récente évolution de l'accessibilité. Toutefois, la Banque du Canada a laissé entendre qu'elle pourrait relever le taux cible du financement à un jour plus tôt que ce qu'anticipent les marchés financiers. La politique monétaire pourrait donc poser un risque croissant pour le marché du logement du Canada.
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RBC
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SOURCE RBC Groupe Financier
Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC, 416 974-7457, [email protected] ; Robert Hogue, économiste principal, Recherche économique RBC, 416 974-6192, [email protected] ; Andrew Swartz, Communications, RBC, 416 955-7395, [email protected]
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