À la suite de la publication de la nouvelle édition des Repères canadiens sur l'alcool et la santé, un nouveau sondage révèle qu'au Canada, 42 % de la population qui consomme de l'alcool en consomme à des niveaux qui augmentent le risque de conséquences à long terme.
TORONTO, le 19 janv. 2023 /CNW/ - La Société canadienne du cancer (SCC) invite les personnes de partout au pays à ne pas boire d'alcool en février. Lancée le 1er février, la huitième campagne annuelle de Dry Feb est une collecte de fonds nationale qui met les personnes de partout au pays au défi de ne pas boire d'alcool pendant le mois de février, tout en améliorant leur santé et en recueillant des fonds pour une cause importante.
« Avec la récente publication de la nouvelle édition des Repères canadiens sur l'alcool et la santé, il est important de sensibiliser le public au fait que la consommation d'alcool l'expose à un risque d'au moins neuf types de cancer différents, a déclaré Andrea Seale, chef de la direction de la Société canadienne du cancer. C'est pourquoi nous invitons tous les Canadiens à ne pas consommer d'alcool en février. C'est une excellente occasion d'adopter un mode de vie plus sain, de se lancer un défi et de s'amuser tout en aidant les personnes touchées par le cancer. »
Publiés hier par le Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances (CCDUS), les Repères canadiens sur l'alcool et la santé décrivent les risques de l'alcool pour la santé et peuvent aider les gens à prendre une décision éclairée sur leur consommation d'alcool. Consommer de l'alcool, quel qu'en soit le type, augmente vos risques de développer un cancer. Si vous choisissez de boire de l'alcool, maintenez votre risque de cancer aussi bas que possible en ne consommant pas plus de deux verres standards par semaine. Un verre standard varie en fonction du type et de la concentration d'alcool, mais il correspond généralement à : 43 ml (1,5 oz) de spiritueux, 142 ml (5 oz) de vin ou 341 ml (12 oz) de bière. Moins vous buvez, plus faible sera votre risque de cancer.
Un récent sondage mené par la SCC a révélé qu'au Canada, 42 % des personnes qui consomment de l'alcool boivent plus de deux verres par semaine. Et si le sondage montre que les personnes qui consomment de l'alcool veulent vivre plus sainement, car les répondants mentionnent l'importance d'avoir une meilleure santé et plus d'énergie (respectivement 84 % et 82 % d'entre eux), nous savons également que 2 Canadiens sur 10 boivent de l'alcool quotidiennement, et que plus de 40 % ne sont pas conscients du lien entre la consommation d'alcool et un risque accru de cancer.
On sait que la consommation régulière d'alcool à long terme, même à faible dose, augmente le risque de cancer. En 2015, on estime que 3300 nouveaux diagnostics de cancer au Canada étaient liés à la consommation d'alcool. Si la tendance se poursuit, le nombre de nouveaux cas de cancer attribuables à la consommation d'alcool triplera, passant à 10 100 cas en 2042. Malgré cela, le sondage a révélé d'autres tendances dans les habitudes de consommation d'alcool des répondants qui en consomment, notamment :
- 36 % disent vouloir revoir leur rapport à l'alcool après avoir pris connaissance du lien entre la consommation d'alcool et les risques de cancer.
- 48 % disent se sentir mieux lorsqu'ils consomment moins d'alcool.
- 41 % disent qu'un service d'accompagnement dans leurs démarches les aiderait à faire des choix plus judicieux à propos de l'alcool.
Si le fait de ne pas boire d'alcool pendant un mois n'a pas de répercussions significatives sur le risque d'une personne de développer un cancer, Dry Feb est l'occasion pour les participants de réévaluer leur relation avec l'alcool. Après avoir relevé le défi Dry Feb 2022, un sondage a révélé qu'environ les trois quarts des participants songeaient à réduire leur consommation d'alcool à l'avenir. Les participants ont également fait état d'avantages à court terme sur leur santé, tels que de meilleures nuits de sommeil, plus d'énergie et une amélioration du sentiment général de bien-être.
Depuis 2016, la campagne annuelle a permis de recueillir plus de 10 millions de dollars afin de financer des projets de recherche novateurs sur le cancer, de susciter le changement dans les domaines où il est le plus urgent d'agir en matière de politiques de santé publique et d'offrir un soutien empreint de compassion aux personnes atteintes de cancer à travers le pays. L'an dernier, la campagne a permis d'amasser 3,8 millions de dollars. Cette année, la SCC espère recueillir encore plus de fonds.
Chaque jour et chaque dollar comptent pour la vie des personnes atteintes de cancer. Ne prenez pas une goutte en février et savourez-en les bienfaits. Inscrivez-vous ou faites un don dès aujourd'hui à DryFeb.ca.
La Société canadienne du cancer travaille sans relâche afin de sauver et d'améliorer des vies. Nous finançons les plus brillants chercheurs sur le cancer. Nous fournissons un réseau d'aide empreint de compassion à toutes les personnes atteintes de cancer, dans tout le Canada et pour tous les types de cancer. En tant que voix des personnes qui ont le cancer à cœur, nous travaillons de concert avec les gouvernements pour créer une société en meilleure santé. Aucun autre organisme ne fait ce que nous faisons pour faire en sorte d'améliorer des vies aujourd'hui et de transformer l'avenir du cancer à jamais.
Ensemble, agissons contre le cancer. Appelez-nous au 1 888 939-3333 ou visitez cancer.ca aujourd'hui.
Dry Feb est une collecte de fonds nationale, organisée par des tiers, qui met les personnes de partout au pays au défi de ne pas boire d'alcool pendant le mois de février, tout en recueillant des fonds pour la Société canadienne du cancer (SCC). Ce programme de collecte de fonds entre pairs en ligne est détenu et géré par Ezy Raise, qui mène des campagnes similaires en Australie (Dry July) et au Royaume-Uni (Sober October) pour recueillir des fonds et sensibiliser la population au lien entre la consommation d'alcool et le cancer.
Du 3 et le 5 janvier 2023, Hill+Knowlton Strategies a utilisé la plateforme en ligne Léger Opinion afin de sonder 1501 Canadiens qui consomment de l'alcool. L'échantillonnage a respecté les quotas quant à l'âge, au genre et à la région habitée. Le sondage n'exigeait qu'une dizaine de minutes. La marge d'erreur associée pour un échantillonnage aléatoire de n=1501 est de ±2,5 %, 19 fois sur 20.
SOURCE Société canadienne du cancer (Bureau National)
Pour plus d'information ou pour organiser une entrevue, communiquez avec : Kristen Olvet, Courriel : [email protected], Cellulaire : 604 657-1292
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