La Journée Carrière Québec 2012 de la FMRQ - 800 médecins résidents sont réunis au Palais des congrès de Montréal aujourd'hui à la recherche d'un poste au Québec
MONTRÉAL, le 5 oct. 2012 /CNW Telbec/ - La Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ) tient cet après-midi la plus importante foire de l'emploi médical du Québec, la Journée Carrière Québec, au Palais des congrès de Montréal. « Depuis 17 ans maintenant, la Journée Carrière Québec accueille chaque année un nombre encore plus important de médecins en formation à la recherche d'un poste au Québec », a déclaré le docteur Charles Dussault, président de la FMRQ.
Comme l'an dernier, 125 établissements de santé y présentent leurs besoins, alors que quelque 800 médecins résidents provenant des quatre facultés de médecine et de toutes les régions viendront les rencontrer pour échanger avec eux sur les postes disponibles, les exigences spécifiques de chaque milieu et les avantages de la pratique chez eux ».
La Journée Carrière Québec de la FMRQ est un rendez-vous annuel incontournable, tant pour les jeunes médecins que pour les établissements de santé du Québec qui sont à la recherche de médecins de famille, de chirurgiens et d'autres médecins spécialistes pour compléter leurs équipes médicales.
Les PREM en médecine familiale
Les plans d'effectifs médicaux en médecine familiale ont été rendus publics aujourd'hui. « Pour les médecins de famille qui débuteront leur pratique en juillet prochain, la pénurie demeure dans certaines régions mais elle tend à se résorber. Mais, ce qui réduit l'accessibilité aux soins dans la communauté, ce sont les activités médicales particulières (AMP) exigées des jeunes médecins de famille durant leurs 20 premières années de pratique et qui se font surtout en établissement ».
Les PEM/PREM dans les spécialités autres que la médecine familiale
« Plusieurs médecins résidents demeurent très inquiets de la réduction constante des postes disponibles dans leur spécialité, notamment dans les spécialités chirurgicales et dans les surspécialités médicales (cardiologie, pneumonie, néphrologie, entre autres) ». Le docteur Dussault note que, de fait, les médecins en formation dans ces disciplines pourraient se retrouver sans emploi dans trois ou quatre ans, parce que le nombre de postes disponibles ou les équipements pour leur permettre d'exercer leur profession, seront insuffisants pour les accueillir au sein du réseau de santé québécois. Selon le président de la Fédération, « le manque de postes dans certaines spécialités est dû au manque de plateaux techniques et de blocs opératoires pour permettre aux médecins dans ces spécialités d'exercer à temps plein ».
Les postes en milieu universitaires et la formation de la relève
La Fédération s'inquiète aussi des limites imposées aux régions universitaires qui souhaitent recruter pour combler les postes de médecins enseignants, des effectifs destinés à former la relève médicale dont le nombre a plus que doublé au cours des 10-15 dernières années. « Les cohortes de médecins en formation augmentent constamment, et les effectifs dans les établissements universitaires ne suivent pas au même rythme, de soutenir le docteur Dussault. Il y a urgence d'agir pour assurer un encadrement optimal pour notre relève médicale».
Le président poursuit en soulignant qu'avec les règles entourant la mobilité interprovinciale pour les médecins en pratique, les opportunités de recrutement limitées dans les autres provinces compliquent davantage la situation, alors que nous verrons de plus en plus de candidats d'autres provinces solliciter des postes au Québec. « Il y a 10 ans, la priorité a été de former massivement une relève médicale, de poursuivre le président de la FMRQ. Aujourd'hui, la priorité a changé. Il faut s'assurer que le réseau de santé québécois sera en mesure d'accueillir cette relève médicale ». Ceux qui finiront leur formation dans trois ou quatre ans pourraient ne pas trouver un emploi au Québec dans leur spécialité. Qu'arrivera-t-il des spécialités dans lesquelles le nombre de priorités opératoires et les plateaux techniques sont déjà un enjeu et pour lesquelles un très grand nombre de médecins s'ajouteront à la main-d'œuvre médicale dans les prochaines années. Devront-ils s'exiler?
La relève médicale : une ressource à conserver
Pour s'assurer que tous les médecins résidents formés au Québec obtiennent un poste ici à la fin de leur formation, la FMRQ intensifie ses activités de représentation, notamment par le biais de son Comité ad hoc sur les effectifs médicaux, le CADEM. « Les médecins en formation constituent l'avenir de la profession médicale au Québec. Le gouvernement doit s'assurer que la main-d'œuvre médicale que nous formons à la fine pointe de la technologie et de l'expertise puisse répondre aux besoins de la population du Québec ».
La Fédération des médecins résidents du Québec
La Fédération des médecins résidents du Québec regroupe les quatre associations de médecins résidents des facultés de médecine de Montréal, McGill, Sherbrooke et Laval à Québec. Elle compte quelque 3 400 membres, dont le quart se destine à une pratique en médecine familiale. Les autres poursuivent une formation dans l'une des 53 autres spécialités reconnues au Québec. De ce nombre, 38 % sont des hommes et 62 %, des femmes. La durée de la formation postdoctorale en médecine familiale est de deux ans; celle des médecins spécialistes varie de cinq à six ans, selon la spécialité choisie.
SOURCE : FEDERATION DES MEDECINS RESIDENTS DU QUEBEC
Source :
Dr Charles Dussault, président
Fédération des médecins résidents du Québec
Renseignements et entrevues :
Johanne Carrier
Conseillère en communications
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