TORONTO, le 20 mars 2012 /CNW/ - La Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale 2012 fut célébrée pour la première fois en 1966 afin de commémorer les vies de manifestants s'opposant à l'apartheid qui avaient assassinés à Sharpeville, en Afrique du Sud.
En célébrant cette journée, la Fondation canadienne des relations raciales (FCRR) n'ignore pas pour autant le fait que le racisme et la discrimination raciale sont loin d'être révolus. La tuerie insensée qui a coûté la vie à quatre juifs hier à Toulouse et Montauban, dans le Sud de la France, ainsi qu'à deux militaires d'origine maghrébine et antillaise il y a quelques jours, était un acte raciste qui pourrait se produire n'importe où si nous gardons le silence au sujet du racisme, de l'antisémitisme et de tout autre forme de racisme.
« S'il est vrai que les manifestations du racisme demeurent une réalité, nous nous devons de reconnaître les nombreux points qui ont été marqués dans l'élimination des obstacles à la reconnaissance des titres de compétences étrangers et à l'intégration de professionnels formés à l'étranger au monde du travail et dans la mobilisation accrue de la population canadienne pour lutter contre le racisme et la discrimination raciale », a déclaré Ayman Al-Yassini, directeur général de la FCRR. « En affirmant notre engagement à travailler ensemble pour protéger les droits et les responsabilités de tous les membres de la société, nous serons en mesure d'éradiquer le racisme et la discrimination raciale parmi nous », a-t-il ajouté.
La Fondation canadienne des relations raciales a pour mission de jouer un rôle de chef de file national et indépendant pour promouvoir et favoriser l'équité et la justice sociale pour tous les Canadiens et Canadiennes.
Ayman Al-Yassini, 416-952-4476; 647-403-8526
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