TORONTO, le 20 nov. 2012 /CNW/ - Dans le cadre d'une journée prévue pour célébrer nos accomplissements en matière de protection et de traitement des enfants, l'Ontario prive ses jeunes gens les plus vulnérables en manquant de répondre adéquatement à leurs besoins, a déclaré le président du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario.
« C'est aujourd'hui le 20 novembre la Journée nationale de l'enfant à travers le Canada », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Mais le dossier ici en Ontario en est un marqué de manque de fonds, de coupures dans les services et de niveaux de personnel insuffisants pour répondre à la demande croissante de services de protection et de traitement des enfants. »
Cette année seulement, l'Ontario fait face à un déficit de financement de 42 millions de dollars pour la SAE. Pour balancer leur budget, les agences locales sont forcées de supprimer du personnel et des programmes dans de nombreux bureaux de la SAE.
Le SEFPO, qui représente plus de 6 000 travailleurs à la Société d'aide à l'enfance et dans d'autres organismes de traitement des enfants, marque la Journée nationale de l'enfant en organisant des marches de quartier et autres activités pour attirer l'attention sur la négligence de la province à l'égard des besoins des enfants vulnérables et de leurs familles. On demandera au public de signer des cartes postales adressées à la ministre des Services à l'enfance et à la jeunesse, Lauren Broten, exigeant que Queen's Park restaure le financement afin de protéger et de recouvrer les programmes en danger.
Le problème est particulièrement grave dans la région de Waterloo où la SAE locale s'est vue forcée d'éliminer près de 30 postes pour couvrir un déficit de 2,5 millions de dollars.
«Ce que notre gouvernement ne semble pas comprendre ou choisit carrément d'ignorer est que derrière ces dollars se cachent de vrais enfants avec de vrais problèmes mentaux, sociaux et physiques », a encore dit Thomas. « Lorsqu'on retire ces dollars au nom de l'austérité et de la réduction du déficit, ces enfants et leurs familles subissent les contrecoups. Est-ce vraiment le genre d'héritage que notre gouvernement a choisi de laisser? »
SOURCE : Ontario Public Service Employees Union (OPSEU)
Greg Hamara, OPSEU Communications, 647-238-9933
Partager cet article