La justice est différée : la cour se prononce contre les Victimes de Brookfield

TORONTO, le 20 sept. 2012 /CNW/ - Le syndicat représentant les retraités de Papiers Fraser du Québec et du Nouveau-Brunswick, dont les pensions ont été réduites jusqu'à 40 % lorsque leur employeur s'est placé sous la protection de la Loi sur la faillite, a exprimé sa déception et son regret à la suite d'une décision de la cour empêchant une poursuite au civil au Québec contre les administrateurs de Papiers Fraser.

Les retraités, membres du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, estiment que les administrateurs de l'ancienne société Papiers Fraser ont fait preuve de grossière négligence dans la gestion du régime de retraite.

Papiers Fraser appartenait en majorité à Brookfield Asset Management qui a organisé la restructuration de Papiers Fraser pour échapper à ses obligations relatives au régime de retraite.

« Nous avons été exploités par une société multimillionnaire, a affirmé Clyde Winchester, président de l'association des retraités d'Edmundston et l'une des victimes de Brookfield. Nos politiciens et nos législateurs ont permis qu'une telle situation se produise, et maintenant c'est le système judiciaire qui nous fait défaut. »

« Cette décision révèle encore une fois à quel point notre système de retraite est défaillant et injuste », a affirmé le président du SCEP, Dave Coles. « Nous sommes très déçus de la décision sur le cas du Québec et nous regrettons que les membres au Québec ne puissent poursuivre cette affaire contre les administrateurs de Papiers Fraser et Brookfield. Toutefois, nous allons continuer de faire tout ce qu'il faut sur les plans juridiques et politiques au Nouveau-Brunswick et au Québec pour qu'une certaine justice soit rendue. »

SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER

Dave Coles, président du SCEP, 613-299-5628
Sébastien Bezeau, organisateur de la campagne: Cell: [phone]