MONTRÉAL, le 18 sept. 2013 /CNW Telbec/ - L'anglicisation de Montréal vient toucher directement le cœur de ce qui représente l'identité québécoise à travers le monde, soit son caractère français en Amérique du Nord
Quoi : À l'invitation de Partenaires pour un Québec français (PQF), plus de 400 participants sont venus hier sur la place des Festivals à Montréal faire briller le symbole du désir collectif de vivre en français. Les participants sont aussi venus mettre en lumière l'importance que Montréal demeure la deuxième ville francophone au monde. Les 400 participants à cet événement unique, tenaient deux lampes luminescentes sur chacune des 400 pastilles au sol pour former les trois tableaux humains.
Photos : Trois tableaux de photos : « 101 », « MTL 101 » et « PQF 101 ». Les photos prises du tableau « 101 » exprimait le désir collectif de vivre en français et la nécessité de bonifier la Charte de la langue française, le second tableau exprimait l'importance que Montréal demeure la deuxième ville francophone au monde, et enfin, le troisième symbolisait la détermination des membres de Partenaires pour un Québec français à agir pour une refonte majeure de la Charte.
Les organisateurs : PQF est un regroupement des grands syndicats (FTQ, CSN, CSQ, SFPQ, FAE, UDA), de la Société St-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, du Mouvement Québec français (MQF_ et du Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ). PQF travaille ardemment à une bonification majeure de la Charte de la langue française en fonction des revendications contenues dans sa plateforme.
Le président de la SSJB de Montréal et du MQF, Mario Beaulieu, a rappelé que « la Charte de la langue française visait à faire du français non pas la langue des seuls francophones, mais la langue commune de tous les Québécois. La loi 101 n'a pas été conçue contre le bilinguisme individuel mais contre le bilinguisme institutionnel. » C'est pourquoi PQF demande que le gouvernement, ses ministères et les autres organismes d'État assument le rôle moteur qui leur revient pour favoriser l'usage du français comme langue commune dans l'espace public et dans les milieux de travail.
Le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer, a déclaré « qu'aucune entreprise ne saurait se passer de l'action prépondérante des travailleurs et travailleuses syndiqués au sein des comités de francisation en milieu de travail. » Le président de la CSN, Jacques Létourneau, a fait valoir « qu'au Québec, le pourcentage des personnes travaillant généralement en français a diminué de 7% en 20 ans. À Montréal, c'est une baisse de plus de 13% sur la même période. C'est énorme et inquiétant, car on ne peut parler de langue commune sans parler de langue de travail. Une langue perd de sa vitalité et est condamnée à disparaître lorsqu'elle n'est plus utile pour gagner sa vie. »
Pour sa part, la présidente de la Centrale des syndicats du Québec, Mme Louise Chabot, souhaite que le gouvernement du Québec augmente les budgets consacrés à la francisation des immigrantes et des immigrants. "La capacité de pouvoir s'exprimer en français est un élément fondamental pour faciliter l'intégration des immigrantes et des immigrants à la société québécoise. C'est bien beau d'encourager les nouveaux arrivants à s'intégrer mais c'est la responsabilité du gouvernement de les y aider", mentionne Louise Chabot.
Page Facebook de Partenaires pour un Québec français :
https://www.facebook.com/PartenairesPourUnQuebecFrancais?fref=ts
Site internet de Partenaires pour un Québec français :
http://partenairesquebecfrancais.com/
Bas de vignette : "Les participants tenaient deux lampes luminescentes sur chacune des 400 pastilles au sol pour former des tableaux humains exprimant le désir collectif de vivre en français (Groupe CNW/Partenaires pour un Québec français)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20130918_C8571_PHOTO_FR_31050.jpg
SOURCE : Partenaires pour un Québec français
Éric Bouchard
Coordonnateur de Partenaires pour un Québec français
Société St-Jean-Baptiste de Montréal
Cellulaire : 438-398-5179
Partager cet article