La Loi sur la police : il faut évaluer les risques de la centralisation des activités du 9-1-1
MONTRÉAL, le 26 mai 2021 /CNW Telbec/ - Le SCFP salue le fait que le rapport final du Comité consultatif sur la réalité policière publié ce mardi recommande de procéder à l'évaluation des risques et des opportunités que représente l'idée de centraliser les activités des centres d'appels d'urgence 9-1-1 à l'échelle régionale (recommandation 35).
« Le SCFP connaît bien la réalité des répartitrices et répartiteurs du 9-1-1 partout à travers la province. En effet, nous devons nous pencher de façon approfondie sur les risques de la centralisation des services. Le manque de proximité de ces derniers peut avoir un effet néfaste sur la leur qualité. Nous sommes par contre satisfaits que ce rapport recommande qu'on s'y attarde sérieusement », de dire Jocelyn Bourdon, président du Conseil provincial du secteur municipal (CPSM) du SCFP.
En audience devant le comité, le SCFP, qui représente la majorité des préposés et préposées aux télécommunications des centres d'appels, a émis des réserves sur la pertinence de ce changement, soulevant notamment des doutes quant aux économies réelles engendrées et à la sécurité de la population.
« Nous sommes prêts à travailler avec tout comité qui veut réellement se pencher sur cet enjeu crucial et demeurons ouverts et disponibles pour poursuivre la réflexion », de conclure le président du CPSM.
Comptant près de 122 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 70 % de l'ensemble des employés municipaux au Québec, soit environ 33 900 membres. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l'éducation, les universités, l'énergie, les sociétés d'État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
SOURCE Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
Lisa Djevahirdjian, 514 831-3815, [email protected]
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