TORONTO, le 22 juill. 2019 /CNW/ - Un sondage Nanos a été réalisé dans tout le Canada, commandité par le cabinet de lobbying d'Ottawa Le Groupe Parlementaire. Les résultats démontrent que :
- Plus de deux tiers des Canadiens sont « inconfortables » ou « plutôt inconfortables » avec l'exportation vers l'international de viande chevaline destinée à la consommation humaine.
- Près de sept Canadiens sur dix soutiendraient plus fortement l'abolition de l'abattage des chevaux destinés à la consommation humaine au Canada que le maintien de cette pratique.
- Les Canadiens sont plus de quatre fois plus enclins à avoir une impression positive d'un politicien qui soutiendrait l'abolition de cette pratique.
- 69 % des canadiens aimeraient que l'abattage des chevaux au Canada destinés à la consommation humaine soit aboli, alors que seulement 17 % soutiennent cette pratique et 14 % sont incertains.
De plus, ce sondage confirme les résultats similaires obtenus lors d'un précédent sondage national réalisé en 2004 selon lequel 64 % des Canadiens étaient opposés à l'abattage des chevaux pour la consommation humaine.
Depuis les 15 dernières années, la Coalition canadienne pour la défense des chevaux (Canadian Horse Defence Coalition [CHDC]) n'a cessé de révéler des preuves de cruauté et de négligence envers les équidés ainsi que de leur souffrance lorsqu'ils sont dans les parcs d'engraissement, en transport routier et aérien, ainsi que dans les abattoirs. Ces preuves, associées aux résultats de ce sondage, démontrent que les chevaux ne peuvent pas être abattus en grand nombre de façon humaine et que la majorité des Canadiens aimerait voir cette pratique abolie, affirme Sinikka Crosland, directrice générale de la CHDC.
D'après Mme. Crosland « près de la moitié des chevaux sont importés des États-Unis, où leur abattage est illégal. La traçabilité des chevaux provenant des États-Unis ou du Canada ne peut être suivie de manière efficace. Le système de document d'information équine comporte de grandes lacunes et ne garantit ni la vérité ni la précision. Tout récemment, en juin 2019, il y a eu des cas en Europe ou des substances interdites, telle la phénylbutazone, un antidouleur fréquemment utilisé pour les chevaux, ont été retrouvées dans la viande chevaline exportée par le Canada ».
À la lumière de ces faits, la CHDC et la majorité des Canadiens demandent à notre premier ministre, à notre ministre de l'agriculture et à tous les députés de prendre les mesures nécessaires afin d'interdire l'abattage de chevaux dans notre pays.
Cliquez ici afin de voir la totalité du sondage.
SOURCE Canadian Horse Defence Coalition
Pour de plus amples renseignements, vous pouvez vous adresser à : Sinikka Crosland, Coalition canadienne pour la défense des chevaux, [email protected], www.defendhorsescanada.org
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