La majorité des Québécois estiment que la période actuelle est propice à l'achat d'une maison, mais ils sont moins nombreux à être prêts à passer à l'action, selon un sondage RBC English
Plus que partout ailleurs au Canada, les Québécois croient qu'ils sont bien positionnés pour faire face à une baisse possible du prix des propriétés
MONTRÉAL, le 5 avril 2012 /CNW/ - Plus que partout ailleurs au pays, les Québécois croient qu'ils sont bien positionnés pour faire face à une baisse possible du prix des propriétés (78 %, comparativement à la moyenne nationale de 74 %), selon la 19e enquête annuelle sur les tendances du marché résidentiel de RBC.
En outre, la proportion de Québécois qui estiment qu'il est sensé d'être propriétaire de sa maison est élevée (87 %, par rapport à la moyenne nationale de 88 %). La majorité des Québécois croient qu'il est préférable d'acheter une maison maintenant (57 %, une proportion légèrement sous la moyenne nationale de 59 %) plutôt que l'an prochain (43 %, moyenne nationale : 41 %).
« Les Québécois ont confiance en la valeur du marché de l'habitation de la province et croient que la période actuelle est propice à l'achat, dans un contexte de hausse des prix des propriétés et de faibles coûts de possession, a déclaré Danielle Coutlée, directrice, Vente stratégique et soutien, RBC. Toutefois, il y a beaucoup d'éléments à prendre en considération lors de l'achat d'une maison. Consulter un conseiller en prêts hypothécaires et utiliser des outils en ligne peut vous aider à déterminer de façon adéquate quel type de propriété correspond à votre budget. »
Près de quatre Québécois sur dix croient que le marché de l'habitation dans leur région est équilibré (37 %). Près du tiers (35 %), une proportion moindre que la moyenne nationale (38 %), estiment que le marché actuel est un marché acheteur, car le nombre des maisons à vendre est supérieur au nombre d'acheteurs. Près de trois Québécois sur dix (29 %) estiment que le marché actuel favorise les vendeurs, une proportion légèrement plus élevée que la moyenne nationale (27 %).
Selon le sondage, voici, par type de propriété et par pourcentage, les intentions d'achat des Québécois :
- Maison individuelle : 62 % (moyenne nationale : 66 %)
- Appartement en copropriété/loft : 12 % (moyenne nationale : 11 %)
- Maison jumelée : 10 % (moyenne nationale : 10 %)
- Maison en rangée : 7 % (moyenne nationale : 8 %)
Faits saillants pour l'ensemble du Canada :
Colombie-Britannique : On y trouve un faible écart entre ceux qui croient, compte tenu du prix des maisons et de la conjoncture économique, qu'il est plus sensé d'acheter une maison maintenant (52 %) et ceux qui croient préférable d'attendre à l'an prochain (48 %). Les deux tiers des acheteurs potentiels en Colombie-Britannique (66 %) déclarent qu'ils ne prévoient pas acheter de maison au cours des deux prochaines années, une proportion bien inférieure à la moyenne nationale (73 %).
Alberta : Les Albertains, plus que partout ailleurs au pays, affirment qu'il est plus sensé d'acheter une maison maintenant (69 %, comparativement à la moyenne nationale de 59 %) que d'attendre à l'an prochain (31 %, comparativement à la moyenne nationale de 41 %). Plus de la moitié des Albertains (55 %) affirment que le marché actuel favorise les acheteurs, une proportion plus élevée que partout ailleurs au Canada (38 %). Cela explique la forte proportion d'Albertains qui ont l'intention d'acheter une maison au cours des deux prochaines années (31 %, par rapport à la moyenne nationale de 27 %).
Provinces des Prairies : Une faible majorité des résidants du Manitoba et de la Saskatchewan (52 %) croient qu'il est plus sensé d'attendre à l'an prochain que d'acheter une maison maintenant ; c'est la seule région qui va à l'encontre de l'opinion répandue à l'échelle nationale, selon laquelle il est préférable d'acheter maintenant (59 %). Un peu moins de la moitié des répondants des provinces des Prairies (48 %) estiment qu'il est préférable d'acheter maintenant. Dans cette région, trois répondants sur cinq (60 %) croient que le marché actuel favorise les vendeurs, une proportion plus élevée que dans toutes les autres régions du pays, et deux fois plus élevée que la moyenne nationale (27 %).
Ontario : Neuf répondants de l'Ontario sur dix (90 %) affirment qu'une maison ou un appartement en copropriété est un bon placement, une proportion plus élevée que dans toutes les autres régions canadiennes. De plus, c'est en Ontario qu'on observe la plus grande proportion de répondants au Canada qui qualifient le marché de l'habitation d'équilibré (39 %, comparativement à la moyenne nationale de 36 %).
Provinces de l'Atlantique : Les répondants des provinces de l'Atlantique, plus que partout ailleurs au pays, estiment qu'il est plus sensé d'acheter une maison maintenant (68 %, par rapport à la moyenne nationale de 59 %) que d'attendre à l'an prochain (33 %, par rapport à la moyenne nationale de 41 %). Les répondants des provinces de l'Atlantique, dans une vaste proportion, estiment qu'une maison est un bon placement (86 %, comparativement à la moyenne nationale de 88 %). Malgré cela, la majorité des résidants de cette région déclarent qu'il est peu probable qu'ils achètent une maison d'ici deux ans, dans une proportion semblable à la moyenne nationale (73 %).
Les Canadiens peuvent consulter le Centre d'expertise RBC, ressource en ligne conçue pour les aider à mieux comprendre toutes les questions liées à l'accès à la propriété. Les vidéos de conseils, les articles et les calculatrices en ligne que l'on y trouve peuvent les renseigner sur l'achat d'une première maison ou d'une autre maison, ou sur la rénovation. Les conseillers en prêts hypothécaires de RBC offrent aux Canadiens des conseils professionnels gratuits et sans obligation au sujet des produits et des services hypothécaires de RBC.
La 19e enquête annuelle sur les tendances du marché résidentiel de RBC
RBC est le plus grand prêteur hypothécaire au Canada. Plus importante source de conseils financiers pour l'achat de maisons au Canada, RBC effectue des études auprès des consommateurs pour renseigner les Canadiens sur leurs marchés locaux. La 19e enquête annuelle sur les tendances du marché résidentiel de RBC a été réalisée par Ipsos Reid du 24 au 30 janvier 2012. Les résultats proviennent d'un échantillon établi selon la méthode des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement. Les échantillons par quotas avec pondération visent à fournir un échantillon probabiliste approximatif. Un échantillon aléatoire non pondéré composé de 2 006 Canadiens d'âge adulte, avec un taux de réponse de 100 %, aurait une marge d'erreur de ± 2 %, 19 fois sur 20. La marge d'erreur est plus grande par région ou sous-groupes de la population sondée.
Raymond Chouinard, Relations avec les médias, 514 874-6556
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