La majorité des Québécois sont confiants en ce qui a trait à leurs connaissances financières, selon l'indice RBC des perspectives de consommation au Canada RBC English
Un Québécois sur quatre croit que sa situation financière personnelle va s'améliorer
TORONTO, le 24 sept. 2012 /CNW/ - Bien que la majorité des Québécois (67 pour cent) jugent leurs connaissances financières « excellentes ou bonnes », ils sont plus sévères à l'endroit de l'ensemble des Canadiens, estimant que seulement le tiers d'entre eux (33 pour cent) possèdent le même degré de compréhension, selon l'indice RBC des perspectives de consommation au Canada.
« L'acquisition de solides connaissances financières s'inscrit dans un processus continu d'apprentissage. Nous ne naissons pas avec elles, a déclaré Danielle Coutlée, directrice, Vente stratégique et soutien, Services financiers aux particuliers, RBC. De meilleures connaissances financières peuvent être des plus utiles au moment de choisir entre un taux hypothécaire fixe ou variable, ou encore de déterminer le meilleur moyen d'économiser et dans quel fonds placer son épargne. Des conseils gratuits favorisant l'amélioration des connaissances financières sont offerts par l'intermédiaire du Centre d'expertise RBC en ligne. Il est également possible de consulter un conseiller financier. »
Selon l'indice RBC des perspectives de consommation au Canada, les résidants du Québec prennent des mesures pour améliorer leurs connaissances financières de base, notamment :
- en discutant de finances avec un conseiller financier (34 pour cent) ;
- en lisant les quotidiens et en prenant connaissance de rapports d'entreprise à la télévision ou à la radio (26 pour cent) ;
- en consultant des amis et des membres de la famille qui sont avertis en matière de finances (24 pour cent) ; et
- en se rendant sur le site Web de banques ou de sociétés de placement (15 pour cent).
Dans le cadre de l'indice trimestriel RBC des perspectives de consommation au Canada, les Québécois se sont prononcés non seulement sur les connaissances financières, mais également sur l'économie nationale. Ainsi, on a constaté que même si 58 pour cent des Québécois affirment que l'état de l'économie nationale est bon, seulement 24 pour cent estiment qu'elle va s'améliorer au cours de la prochaine année. Les dernières Perspectives des Services économiques RBC indiquent que l'économie québécoise croîtra de 1,0 pour cent seulement, un rythme inférieur à la moyenne et sous la moyenne nationale de 2,3 pour cent.
« Les données sur le rendement en début d'année ont été mitigées au Québec, mais nous restons persuadés que la croissance reprendra légèrement à partir de maintenant, a déclaré Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Nous croyons que le regain de vigueur de l'économie américaine stimulera la demande de produits d'exportation du Québec, ce qui favorisera le secteur de la fabrication dans cette province. »
Voici quelques autres faits saillants pour le Québec tirés de l'indice RBC des perspectives de consommation au Canada :
- Réussite financière : 44 pour cent des Québécois affirment que la réussite financière se définit principalement par l'absence de dettes, par rapport à 41 pour cent des Canadiens.
- Craintes à l'égard de l'emploi : Au Québec, 17 pour cent des résidents se disent inquiets en ce qui concerne l'emploi, ce qui est légèrement en deçà de la moyenne nationale (19 pour cent).
- Achats importants : Moins de la moitié des Québécois (46 pour cent) ont reporté des achats importants (par ex. une nouvelle voiture ou des appareils électroménagers), comparativement à 50 pour cent à l'échelle nationale.
- Situation financière personnelle : Un Québécois sur quatre (24 pour cent) croit que sa situation financière personnelle va s'améliorer au cours des trois prochains mois, une augmentation de quatre points de pourcentage depuis le dernier trimestre.
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L'indice RBC des perspectives de consommation au Canada
Le sondage a été réalisé par l'intermédiaire du site Ipsos Je-Dis (panel national en ligne d'Ipsos Reid) auprès de 3 027 Canadiens (450 personnes en Colombie-Britannique, 449 en Alberta, 453 en Saskatchewan et au Manitoba, 714 en Ontario, 510 au Québec et 451 dans les provinces de l'Atlantique). Les résultats proviennent d'un échantillon établi selon la méthode des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement, et de fournir un échantillon probabiliste approximatif. Les données ont été recueillies du 3 au 9 juillet 2012. Un échantillon aléatoire non pondéré de cette taille avec un taux de réponse de 100 % aurait une marge d'erreur de ± 1,8 %, 19 fois sur 20, par rapport au résultat que l'on aurait obtenu si l'ensemble de la population adulte canadienne avait été consultée.
SOURCE : RBC (French)
Raymond Chouinard, RBC, 514 874-6556, [email protected]
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