La Mauricie en quête de leadership
QUÉBEC, le 16 févr. 2018 /CNW Telbec/ - Le député de Berthier et porte-parole de l'opposition officielle responsable de la région de la Mauricie, André Villeneuve, constate le manque de leadership des députés de la Mauricie pour défendre les intérêts de la région et de ses citoyens à la table du Conseil des ministres libéral. Lors d'une interpellation, il a multiplié les exemples illustrant la négligence à cet égard des députés de Laviolette (Julie Boulet), de Maskinongé (Marc Plante), de Champlain (Pierre Michel Auger), de Trois‑Rivières (Jean-Denis Girard) et de Saint‑Maurice (Pierre Giguère).
EN BREF
- Les députés mauriciens du Parti libéral trouvent peu utile de parler des enjeux de la Mauricie; les citoyens de la région peuvent toutefois compter sur le Parti Québécois pour s'intéresser à eux.
- L'absence de nombreux députés de la Mauricie à l'interpellation confirme le manque d'intérêt du Parti libéral pour la région et ses citoyens.
- En santé, le manque à gagner pour la Mauricie est de 38 M$ par année.
- Le 1er octobre 2018, les citoyens auront le choix entre l'usure et l'incompétence libérales et le changement que propose le Parti Québécois.
« Contrairement à ce qu'a affirmé Julie Boulet, la ministre responsable de la Mauricie, nous n'avons pas perdu notre temps à discuter des enjeux de la région; au contraire, il était important pour moi que les députés mauriciens rendent compte de leur mauvais bilan », a déclaré d'entrée de jeu André Villeneuve à sa sortie de l'interpellation.
Signe du peu d'intérêt des députés libéraux pour la Mauricie, outre la députée de Laviolette, seul celui de Maskinongé a jugé utile de venir défendre son bilan. « Les citoyens de la Mauricie méritent un partenaire qui soit à l'écoute de leurs besoins. Qu'avaient de mieux à faire MM. Auger, Giguère et Girard? N'ont-ils rien à dire à propos de la situation catastrophique dans les urgences? En santé, la Mauricie souffre d'un manque à gagner de 38 M$, au moment où le gouvernement accorde des centaines de millions aux médecins. Avec 38 M$, nous pourrions grandement aider les infirmières, les préposés aux bénéficiaires, donc les patients », a soutenu André Villeneuve.
À ses yeux, la ministre Boulet n'a pas fait son travail. « Jamais elle n'a mis son poing sur table au Conseil des ministres pour dire : ça suffit, les citoyens de la Mauricie n'en peuvent plus. En santé, ça craque de partout : il manque toujours 350 préposés aux bénéficiaires au CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, et le personnel en place est à bout de souffle. Manifestement, Julie Boulet ne pèse pas lourd au Conseil des ministres », a‑t‑il poursuivi.
Le 1er octobre 2018 sera un moment de vérité pour les députés libéraux. « En santé, en seulement 18 mois, le gouvernement Marois a fait beaucoup mieux que les libéraux en 4 ans. Nous avions pris de front l'iniquité interrégionale en santé et l'avions réduite de façon substantielle. Cet automne, les citoyens jugeront : souhaitent-ils continuer avec un gouvernement usé et incompétent, ou opter pour le changement que propose le Parti Québécois, un État fort au service des gens de la Mauricie? », a conclu le député de Berthier.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Joël Vaudeville, Conseiller aux communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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