La médaillée olympique canadienne de patinage artistique se joint à
l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa dans la lutte contre la
maladie du cœur chez les femmes
OTTAWA, le 22 avr. /CNW Telbec/ - La médaillée olympique canadienne de patinage artistique, Joannie Rochette, s'associe à l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa (ICUO) pour lutter contre la maladie du cœur chez les femmes.
Le courage de Joannie Rochette a retenu l'attention du monde entier et lui a valu l'admiration et la sympathie de tous, alors qu'elle remportait sa médaille de bronze quatre jours après avoir perdu sa mère, Thérèse, terrassée par une crise cardiaque. À l'origine de ce décès, une prédisposition génétique et des facteurs de risque liés au mode de vie - une situation beaucoup plus fréquente chez les femmes qu'on a tendance à l'imaginer.
Les maladies du cœur et les accidents vasculaires cérébraux constituent la principale cause de décès chez les femmes. En matière de sensibilisation, de prévention, de compréhension et de traitement, la maladie du cœur se caractérise par des variations importantes entre les femmes et les hommes. Par exemple, les femmes ne présentent pas toujours les signes habituels de la crise cardiaque et leurs symptômes sont parfois diffus. Ces phénomènes augmentent le risque de diagnostic erroné.
En collaborant avec l'Institut de cardiologie, Joannie contribuera à changer l'attitude des femmes envers la maladie du cœur, améliorer leur compréhension de celle-ci, accroître les mesures de prévention et stimuler la recherche cardiaque afin d'éradiquer les cardiopathies. Le samedi 24 avril, Joannie sera à l'Institut de cardiologie à l'occasion du lancement d'une campagne visant à appuyer cette initiative et à recueillir des fonds pour divers projets liés à la santé cardiaque des femmes.
"Comme tout le monde, nous sommes subjugués par la force de caractère et la sérénité de Joannie compte tenu de la perte de sa mère dans des circonstances aussi difficiles, explique le Dr Robert Roberts, président-directeur général de l'ICUO. Sa voix et son soutien à cette cause appuieront les efforts soutenus de la communauté médicale pour réduire les répercussions de la maladie du cœur chez les femmes au cours des années à venir."
Certains faits sur la maladie du cœur chez les femmes
- La maladie du cœur est la principale cause de décès chez les femmes de 55 ans et plus. - Les femmes, quel que soit leur âge, représentent 50 % des cas de décès attribuables à la maladie du cœur au Canada. - En 2005, plus de 25 000 Canadiennes sont décédées d'une maladie du cœur. - Plus d'un tiers des femmes de 45 ans et plus souffrent d'hypertension. - Chez les femmes, le risque de maladie du cœur augmente avec l'âge et la survenue de la ménopause. - Les crises cardiaques ne sont pas rares chez les femmes dans la trentaine. - Parmi les symptômes de crise cardiaque chez les femmes, on note : une fatigue anormale, des troubles du sommeil, une indigestion et de l'anxiété, et ce, jusqu'à un mois avant la survenue de la crise cardiaque.
À propos de l'ICUO
L'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa est le centre de santé cardiovasculaire le plus important et le plus innovateur au Canada, qui se consacre à la recherche, au traitement et à la prévention des maladies du cœur. Nous offrons des soins de pointe personnalisés, façonnons la pratique de la médecine cardiovasculaire et révolutionnons notre compréhension des maladies du cœur ainsi que leur traitement. Nous acquérons de nouvelles connaissances et utilisons ces découvertes pour améliorer les soins. Au service de la communauté locale, nationale et internationale, nous sommes les pionniers d'une nouvelle ère dans le domaine de la santé cardiaque. Pour en savoir plus, visitez le www.ottawaheart.ca.
Rédacteurs : Joannie Rochette sera présence lors d'un événement qui aura lieu à l'Institut de cardiologie à Ottawa, le samedi 24 avril, à compter de 13 h 45. Les représentants des médias sont les bienvenus.
Renseignements: Marlene Orton, Gestionnaire principale, Affaires publiques, Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa, (613) 761-4427, [email protected]
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