La menace de grève au Parc olympique momentanément écartée
MONTRÉAL, le 1er août 2023 /CNW/ - Après plusieurs journées de négociations intensives, les syndicats du Parc olympique et l'employeur sont parvenus à une trêve et la menace de grève au Parc olympique est écartée pour l'été. Aucune entente de principe ne sera présentée aux membres avant l'automne.
« La grève n'est jamais une fin en soi, ce qu'on voulait d'abord et avant tout c'était s'assurer que nos acquis en matière d'horaires soient protégés et l'employeur s'est engagé à le faire », explique le porte-parole des travailleuses et des travailleurs, Nouhoum Doumbia, président du Syndicat des bureaux-techniques du Parc olympique.
Dans ses dernières offres, la partie patronale avait mis de l'avant une restructuration des horaires de travail, faisant passer le cadre horaire de cinq à sept jours. Une telle modification aurait bouleversé l'horaire de travail des syndiqué-es et aurait eu un impact important sur la conciliation travail-famille de plusieurs. À la suite des journées de négociations intensives, les deux parties ont trouvé un terrain d'entente maintenant la stabilité actuelle des horaires.
Le syndicat a aussi obtenu des gains importants en matière de protection des emplois, de sous-traitance et d'aménagement d'horaires. Les négociations devraient reprendre après un règlement du secteur public, les éléments salariaux demeurant au jeu.
« Ce qu'on entend en ce moment, c'est que le Parc olympique a très peu de marge de manœuvre tant qu'un règlement n'est pas atteint dans les négociations du secteur public. Nous avons donc convenu d'une trêve, sur la base de la bonne foi des deux parties » ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés du secteur public (FEESP-CSN) qui représente une partie des employé-es syndiqués CSN.
« Nous espérons aller chercher de bonnes hausses salariales cet automne et souhaitons prouver notre bonne volonté à l'employeur en n'exerçant pas notre vote de grève cet été », conclut Danny Roy, président de la Fédération des professionnels (FP-CSN), qui représente l'autre partie des employé-es syndiqués CSN.
Au total, ce sont plus de 200 travailleuses et travailleurs du Parc olympique qui se sont doté d'une banque de cinq jours de grève à utiliser au moment opportun. Le vote de grève est toujours valide et les syndicats pourraient l'utiliser plus tard cet automne si c'était nécessaire, indique la CSN.
SOURCE CSN
Camila Rodriguez-Cea, conseillère syndicale aux communications, 438-882-1275
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