La ministre Aglukkaq annonce la nomination des Canadiens qui agiront à titre de spécialistes des connaissances traditionnelles à la Commission de coopération environnementale de l'Amérique du Nord English
BOSTON, le 15 juill. 2015 /CNW/ - Aujourd'hui, à l'occasion de la séance du conseil qui se tenait à Boston, au Massachusetts, l'honorable Leona Aglukkaq, ministre de l'Environnement, ministre de l'Agence canadienne de développement économique du Nord et ministre du Conseil de l'Arctique, a annoncé la nomination des Canadiens qui agiront à titre de spécialistes des connaissances écologiques traditionnelles au sein de la Commission de coopération environnementale.
Dans une perspective scientifique, les connaissances traditionnelles contribuent à mieux faire comprendre les processus écologiques, à accroître l'efficience de la recherche et à créer de nouvelles occasions de renforcement des capacités et d'apprentissage.
Les spécialistes canadiens donneront des conseils sur la façon de mettre en application les connaissances traditionnelles dans le cadre des initiatives de la Commission aux fins de la protection de l'environnement. Ils apportent tous des points de vue diversifiés de l'ensemble du Canada à la Commission dans des domaines tels que la biologie, l'écologie, le droit, la gestion des terres et l'agriculture. Ces spécialistes sont Donna Hurlburt (Premières Nations), d'Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse; Kathy L. Hodgson-Smith (Métis), de Saskatoon, en Saskatchewan; Leah Manik Muckpah (Inuit), d'Arviat, au Nunavut; Melissa Hotain (Premières Nations), de Winnipeg, au Manitoba; et Norman Sterriah (Premières Nations), de Ross River, au Yukon.
La création du groupe trilatéral de spécialistes des connaissances traditionnelles est une initiative clé que le Canada a appuyée. L'annonce d'aujourd'hui s'inscrit dans la continuité des actions de la ministre Aglukkaq en vue d'incorporer les connaissances traditionnelles aux travaux de la Commission et à la prise des décisions internationales sur les questions d'ordre environnemental.
À titre de présidente du Conseil de l'Arctique, la ministre a tracé une voie à suivre pour que les connaissances traditionnelles et locales des peuples de l'Arctique et de leurs communautés soient intégrées dans les travaux du Conseil.
En décembre dernier, la ministre Aglukkaq a organisé une discussion internationale dans le cadre de la Conférence des Parties lors de la Conférence sur le climat à Lima, au Pérou. Cette discussion a porté sur la façon dont les connaissances traditionnelles peuvent appuyer l'élaboration de politiques et de programmes environnementaux efficaces dans les pays du monde entier.
Faits en bref
- Les spécialistes canadiens se joindront aux spécialistes américains et mexicains pour former un groupe trilatéral de 15 spécialistes dans le domaine des connaissances écologiques traditionnelles.
- En tant que premier et seul pays à envisager le recours aux connaissances écologiques traditionnelles pour évaluer les tendances chez les populations d'ours blancs, le Canada a pu profiter d'un système de gestion des ours blancs de calibre mondial fondé sur la science.
- Afin de tirer les avantages de l'intégration des connaissances traditionnelles aux activités scientifiques, il est nécessaire d'établir une approche qui fait participer les peuples autochtones de façon active durant le processus scientifique, que ce soit dans la conception initiale, la préparation, l'analyse ou l'interprétation des données.
- Environnement Canada élabore actuellement un document d'orientation ministériel qui vise à aider les agents publics à utiliser plus efficacement et de façon plus cohérente les connaissances traditionnelles.
- Sous la présidence du Canada, le Conseil de l'Arctique a formulé des recommandations pour intégrer les connaissances traditionnelles et locales aux travaux du Conseil.
Citation
« En tant qu'Inuite élevée dans l'Arctique canadien, j'ai été aux premières loges pour constater à quel point les connaissances traditionnelles nous aident à mieux comprendre le monde qui nous entoure. Les peuples autochtones ont une compréhension unique de l'environnement puisqu'ils vivent des produits de la terre depuis des milliers d'années. J'espère que, à l'issue de la discussion d'aujourd'hui, la communauté internationale connaîtra mieux les bienfaits d'intégrer les connaissances que détiennent les peuples autochtones à la prise des décisions dans le domaine de l'environnement, tant au pays qu'à l'étranger. Je sais que les spécialistes canadiens apporteront de vastes connaissances et une compréhension des terres et de notre environnement aux travaux de la Commission de coopération environnementale, et qu'ils contribueront à resserrer les liens entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. »
- L'honorable Leona Aglukkaq, ministre de l'Environnement, ministre de l'Agence canadienne de développement économique du Nord et ministre du Conseil de l'Arctique
Document connexe
Biographies des spécialistes des connaissances écologiques traditionnelles
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SOURCE Environnement Canada
Ted Laking, Directeur des communications, Cabinet de la ministre de l'Environnement, 819-997-1441; Relations avec les médias, Environnement Canada, 819-934-8008
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