La ministre Aglukkaq de retour au Canada après avoir pris part à la conférence des Nations Unies sur le climat, à Lima, au Pérou English
GATINEAU, QC, le 15 déc. 2014 /CNW/ - La ministre Leona Aglukkaq a conclu son fructueux séjour d'une semaine à Lima, au Pérou, où elle a dirigé, du 9 au 12 décembre 2014, la délégation canadienne présente à la 20e Conférence des Parties (COP 20) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Au cours du segment de haut niveau, la ministre Aglukkaq a prononcé la déclaration nationale du Canada, dans laquelle elle a réitéré l'engagement du pays à l'égard de l'élaboration d'un accord international juste et efficace, qui comprend des engagements significatifs et transparents de la part de tous les grands émetteurs. La ministre a également mis en lumière les actions soutenues et les investissements du Canada en matière d'adaptation et a rappelé le vif intérêt du pays à l'endroit de l'élimination progressive à l'échelle mondiale des hydrofluorurocarbones (HFC), les plus puissants gaz à effet de serre (GES) dont la croissance est la plus rapide au monde. De plus, la ministre a souligné la récente promesse du Canada à l'égard du Fonds vert pour le climat,
Toujours pendant son séjour à Lima, la ministre Aglukkaq a rencontré des homologues du Mexique, de l'Australie, de la Chine, de la Suisse, de l'Union européenne, de la France et des États‑Unis, de même que des dirigeants d'organisations internationales clés, dont le Groupe de la Banque mondiale. Dans le cadre d'une réunion avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, la ministre Aglukkaq a mis en relief sur l'engagement du Canada de parvenir à un accord international qui comprend des engagements significatifs de la part de tous les grands émetteurs. La ministre a aussi souligné les importants progrès réalisés dans le cadre de forums internationaux, dont le Conseil de l'Arctique et la Coalition pour le climat et l'air pur, dans l'élaboration d'initiatives qui visent à réduire les émissions de GES et les polluants de courte durée de vie ayant un effet sur le climat.
La ministre Aglukkaq a en outre rencontré des ministres provinciaux et territoriaux membres de la délégation canadienne à la COP 20. Le Canada s'est engagé à collaborer de façon considérable avec les provinces et les territoires, car nous travaillons tous à définir les contributions que nous avons prévu d'apporter à l'échelle nationale. Les actions de toutes les administrations canadiennes constituent une part importante de la progression du Canada dans la réduction des émissions de GES globales du pays de même que de l'action vers la conclusion d'un nouvel accord international sur les changements climatiques après 2020.
La ministre Aglukkaq a également organisé une activité afin de mettre en valeur le rôle de direction du Canada dans l'intégration des connaissances traditionnelles dans le processus décisionnel relatif à l'environnement.
Faits en bref
- Le Canada est responsable de moins de 2 % des émissions mondiales de GES et possède l'un des réseaux électriques les plus propres au monde - près de 80 % de son électricité étant produite à partir de sources qui n'émettent aucun GES.
- L'économie du Canada a connu une croissance de 10,6 %, alors que les émissions de GES du pays ont diminué de 5,1 % de 2005 à 2012.
- En 2012, le Canada est devenu le premier grand utilisateur de charbon à bannir la construction de centrales conventionnelles de production d'électricité au charbon.
- La réglementation du Canada qui régit le transport contribuera de façon considérable à des réductions d'émissions à long terme au pays. Les véhicules à passagers et les camions légers de l'année modèle 2025 émettront jusqu'à 50 % moins de GES que ceux de 2008.
- Le Canada se fait une priorité de limiter la croissance des HFC et a soulevé la question auprès de dirigeants internationaux au cours de la COP 20, à Lima. Si rien n'est fait, ces GES devraient augmenter de façon considérable au cours des 10 à 15 prochaines années.
- Une importante contribution du Canada au Fonds vert pour le climat s'ajoute à un précédent investissement en financement accéléré que le Canada a pleinement réalisé et qui a servi à financer des projets axés sur l'adaptation aux changements climatiques et l'augmentation de l'utilisation de l'énergie renouvelable dans plus de 60 pays en développement.
Citation
« Le Canada est fier que nous soyons parvenus à un accord sur un cadre qui, pour la première fois, comprendra tous les grands émetteurs. Comme nous le disons depuis longtemps, pour qu'un accord international soit efficace, tous les grands émetteurs doivent assumer leur part, et l'appel de Lima pour l'action sur le climat nous mène dans la bonne direction. À mesure que nous nous approchons de la rencontre de l'an prochain, qui se déroulera à Paris, le Canada va continuer de prendre des actions décisives à l'échelle nationale afin de réduire ses émissions, tout en continuant de travailler avec ses partenaires internationaux à titre d'ardent défenseur pour un accord définitif qui comprend des engagements de la part de tous les grands émetteurs. »
- L'honorable Leona Aglukkaq, ministre de l'Environnement, ministre de l'Agence canadienne de développement économique du Nord et ministre du Conseil de l'Arctique
Documents connexes
La déclaration nationale du Canada
La ministre Aglukkaq souligne l'importance des connaissances traditionnelles
Lien connexe
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SOURCE : Environnement Canada
Personnes-ressources , Ted Laking, Directeur des communications, Cabinet de la ministre de l'Environnement, 819-997-1441; Relations avec les médias, Environnement Canada, 819-934-8008
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