La ministre animera une discussion avec des dirigeants internationaux sur le rôle des connaissances traditionnelles dans le processus décisionnel relatif à l'environnement
LIMA, PÉROU, le 8 déc. 2014 /CNW/ - Aujourd'hui, la ministre Aglukkaq tiendra une discussion à Lima, au Pérou, afin de souligner l'importance d'incorporer les connaissances traditionnelles dans le processus décisionnel relatif à l'environnement. À cette occasion, des dirigeants internationaux de haut niveau se rassembleront pour discuter de la façon dont les connaissances traditionnelles peuvent soutenir l'élaboration de politiques et de programmes fructueux en matière d'environnement dans le monde entier.
La ministre Aglukkaq profitera de cette occasion pour communiquer les avantages que le gouvernement du Canada a retirés de l'inclusion des connaissances traditionnelles dans plusieurs initiatives, dont la gestion des espèces sauvages, la protection des oiseaux migrateurs et le rétablissement d'espèces en péril. Fort de cette expérience, le Canada a travaillé à promouvoir les connaissances traditionnelles sur le plan international, notamment par l'intermédiaire de sa présidence au Conseil de l'Arctique.
Sous la direction du Canada, le Conseil de l'Arctique élabore actuellement un ensemble de recommandations au sujet de l'intégration uniforme des connaissances traditionnelles et locales dans ses travaux.
Le ministre de l'Environnement du Nunavut, l'honorable Johnny Mike, assistera aussi à cette discussion afin de communiquer l'expérience du Canada dans le Nord à ce public international. D'autres membres de la délégation canadienne y seront également présents, à savoir : l'honorable Kyle Fawcett, ministre de l'Environnement et du Développement durable des ressources de l'Alberta; l'honorable Mary Polak, ministre de l'Environnement de la Colombie‑Britannique; l'honorable David Heurtel, ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Gabriel Quijandria, vice-ministre de l'Environnement du Pérou et hôte de COP20, et Achim Steiner, directeur général du Programme des Nations Unies pour l'environnement, discutent également des initiatives du Canada, et les accueillent favorablement, tout en soulignant les possibilités au niveau international d'utiliser les connaissances traditionnelles et la science en vue d'améliorer les résultats au chapitre de l'environnement.
Le Canada compte poursuivre sa collaboration sur la scène internationale en vue d'intégrer les connaissances traditionnelles dans le processus décisionnel relatif à l'environnement.
Faits en bref
- La discussion, qui se déroule au cours de la 20e Conférence des Parties à Lima, est organisée et dirigée par le Canada.
- Les connaissances traditionnelles peuvent être comprises comme les connaissances acquises et ancrées dans les cultures et les communautés autochtones.
- Jumelées à la science, les connaissances traditionnelles contribuent à améliorer la compréhension des processus écologiques et l'efficacité de la recherche scientifique ainsi qu'à créer de nouvelles occasions de renforcement des capacités et d'apprentissage.
- Étant le seul pays à tenir compte des connaissances traditionnelles dans le cadre de l'évaluation des tendances des populations d'ours blancs, le Canada profite d'un système de calibre mondial qui est fondé sur la science et l'expérience des Autochtones relative aux espèces.
- Afin de constater les avantages de l'utilisation des connaissances traditionnelles qui servent à éclairer la science, il est nécessaire d'avoir une approche qui assure une participation efficace des peuples autochtones tout au long du processus scientifique, de la conception initiale et de la préparation jusqu'à l'analyse et l'interprétation des données.
- Sous la présidence du Canada, le Conseil de l'Arctique élabore des recommandations qui visent l'intégration des connaissances traditionnelles et des connaissances locales dans ses travaux.
Citation
« En tant qu'Inuite ayant grandi dans l'Arctique canadien, j'ai pu constater la valeur qu'ajoutent les connaissances traditionnelles à l'amélioration de la compréhension du monde qui nous entoure. Les peuples autochtones, vivant des fruits de la terre depuis des milliers d'années, ont une compréhension unique de l'environnement. J'espère que la discussion d'aujourd'hui favorisera et fera évoluer la sensibilisation, sur la scène internationale, aux bienfaits de l'intégration des connaissances des peuples autochtones dans le processus décisionnel relatif à l'environnement tant sur le plan national qu'international. »
- L'honorable Leona Aglukkaq, ministre de l'Environnement, ministre de l'Agence canadienne de développement économique du Nord et ministre du Conseil de l'Arctique
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SOURCE : Environnement Canada
Personnes-ressources: Shane Buckingham, Cabinet de la ministre de l'Environnement , 819-997-1441; Relations avec les médias, Environnement Canada, 819-934-8008
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