De : Agence canadienne d'inspection des aliments
OTTAWA, ON, le 27 mai 2021 /CNW/ - Aujourd'hui, l'honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, a annoncé que le Canada a été officiellement reconnu par l'Assemblée mondiale des délégués de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) comme un pays à risque négligeable d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). En obtenant cette reconnaissance, le Canada a obtenu le statut le plus favorable selon le système de catégorisation à trois niveaux pour évaluer le risque d'ESB.
La ministre Bibeau a fait part de la bonne nouvelle du changement de statut du Canada à l'industrie bovine, y compris au président actuel et à l'ancien président de la Canadian Cattlemen's Association, Bob Lowe et Stan Eby, qui travaillent avec le gouvernement du Canada depuis la détection de l'ESB en 2003, pour obtenir ce statut privilégié. La ministre Bibeau participera également à des appels téléphoniques avec des producteurs de tout le pays pour souligner que le Canada dispose d'un système de production et de transformation du bœuf solide, sûr et respecté et d'un système de contrôle des maladies animales robuste, qui contribuent à l'économie nationale.
En obtenant et en conservant le statut de risque négligeable pour l'ESB, le Canada améliore sa position de négociation dans ses efforts pour obtenir l'accès à des marchés d'exportation supplémentaires pour le bétail, le bœuf et les produits du bœuf canadiens parmi les pays qui exigent que les produits proviennent de pays dont le statut de risque d'ESB est négligeable.
À l'appui de l'accès au marché, le gouvernement du Canada continuera de travailler en collaboration avec l'industrie canadienne pour établir l'ordre de priorité des négociations avec les partenaires commerciaux nécessitant un statut de risque d'ESB négligeable, entre autres exigences. Le Canada informera ces partenaires commerciaux de l'amélioration de la situation de l'ESB au Canada et commencera immédiatement à travailler à l'élargissement de l'accès au marché pour le bétail, le bœuf et les produits du bœuf de haute qualité du Canada à l'échelle mondiale.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a travaillé en étroite collaboration avec les provinces et l'industrie du bœuf afin de présenter une demande convaincante à l'OIE. Ces efforts démontrent l'importance de la collaboration pour obtenir le meilleur résultat possible pour le Canada. L'ACIA continuera de collaborer avec l'industrie du bétail et du bœuf, les provinces et les territoires afin de maintenir le statut de risque négligeable grâce à des efforts continus de prévention et de contrôle de la propagation des maladies animales indigènes et exotiques.
Citations
« L'obtention du statut de "risque négligeable" par l'OIE confirme que le système de production de la viande bovine au Canada est solide, sûr et respecté. Cela permettra à nos productrices et producteurs de boeuf et autres bovins d'élargir leurs marchés d'exportation et de faire croître leur entreprise. »
- L'honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire
"C'est une excellente journée pour les producteurs de bœuf de partout au pays, dont beaucoup se souviennent des ravages causés par l'ESB lorsqu'elle est apparue au Canada il y a plus de 15 ans. Grâce à cette reconnaissance, le Canada est en mesure de négocier un meilleur accès aux marchés d'exportation internationaux pour nos produits de bœuf de première qualité. J'applaudis tous les représentants de l'industrie et du gouvernement du Canada du rôle qu'ils ont joué dans cette réalisation. Nous défendrons toujours les exportateurs de bœuf canadien et les travailleurs dont ils soutiennent les emplois. »
- L'honorable Mary Ng, ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international
« À ce jour, le Canada fait maintenant partie de la liste des membres reconnus comme présentant un risque négligeable d'ESB, conformément au Code terrestre. L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) tient à féliciter le Canada, ainsi que les autres pays qui ont reçu un statut officiel de santé animale de l'OIE, pour leurs réalisations. »
- Dre Monique Eloit, directrice générale, Organisation mondiale de la santé animale (OIE)
« Avec la décision de l'OIE d'accorder au Canada le statut de risque négligeable pour l'ESB, ce jour marque la fin historique de l'ère de l'ESB. Nous remercions tous ceux qui ont contribué à l'obtention de ce statut, notamment le gouvernement du Canada, les vétérinaires de tout le pays et les agriculteurs et éleveurs canadiens. Nous remercions également les consommateurs canadiens qui ont soutenu l'industrie bovine canadienne pendant les périodes les plus difficiles de l'ESB, lorsque le bœuf canadien ne pouvait pas être exporté. »
- Bob Lowe, président, Canadian Cattlemen's Association (CCA)
« En tant qu'ancien président de la CCA, j'ai été témoin des difficultés économiques que les producteurs de bœuf ont ressenties, en raison de la crise de l'ESB. Il était dévastateur de voir tant de producteurs quitter l'industrie en raison de la crise. Aujourd'hui, un nouveau chapitre s'ouvre, avec de nouvelles opportunités économiques pour les producteurs de bœuf et la prochaine génération. »
- Stan Eby, ancien président (2004-2006), Canadian Cattlemen's Association (CCA)
« Le statut de risque négligeable d'ESB est une étape importante pour aider le Canada à garantir et à négocier l'accès aux pays qui attendent les produits du bœuf canadien. Le CMC tient à remercier AAC, l'ACIA et Affaires mondiales pour le travail acharné qui a mené à cette annonce. Il s'agit d'un véritable effort de collaboration entre l'industrie et le gouvernement. »
- Chris White, président, Conseil des viandes du Canada (CVC)
Faits en bref
- En 2020, le Canada a vendu 425 109 tonnes métriques de bœuf à 53 pays, pour une valeur de 3,3 milliards de dollars.
- L'ESB est une maladie mortelle progressive du système nerveux central des bovins.
- L'OIE est l'organisation de normalisation scientifique au niveau international pour la santé publique animale et vétérinaire. L'OIE sert également d'organisme scientifique de référence pour le commerce international des animaux et des produits d'origine animale aux termes de l'Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) de l'Organisation mondiale du commerce.
- Le Dr Jaspinder Komal, ACIA, vétérinaire en chef du Canada, est le délégué du Canada auprès de l'OIE.
- L'ESB a été découverte pour la première fois au Canada chez un animal domestique en mai 2003. Le dernier cas d'ESB au Canada a été détecté en février 2015 chez une vache née en mars 2009.
- Depuis mai 2007, le Canada a réussi à maintenir son statut de pays à risque maîtrisé d'ESB selon l'OIE. En juillet 2020, le Canada a déposé un dossier demandant la reconnaissance de son statut de pays présentant un risque négligeable d'ESB.
- Le maintien du statut accordé par l'OIE dépend du respect continu des normes de l'OIE. Le non-respect des normes permet à l'OIE de révoquer le statut donné.
- En mars 2017, l'OIE a évalué les services vétérinaires du Canada et a reconnu le Canada comme un pays au rendement supérieur pour ses services vétérinaires. L'OIE considère que le Canada est un exemple à suivre pour ce qui est du respect des normes internationales.
Produits connexes
- 88e Session générale de l'OIE
- Liste de l'OIE des pays à risque d'ESB
- La demande du Canada pour le statut de risque négligeable de l'ESB franchit une étape importante
- Organisation mondiale de la santé animale (OIE)
- Infographie de l'OIE sur le processus de statut sanitaire officiel
Restez branchés
Twitter : @InspectionCanFR
Facebook : ACIACanada
LinkedIn : Agence canadienne d'inspection des aliments
Document d'information
La reconnaissance par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) du Canada comme un pays à risque négligeable d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) est un jalon important pour le Canada et ses producteurs bovins. Le statut de risque négligeable appuiera les travaux en cours entre le gouvernement du Canada et l'industrie du bétail et du bœuf en vue d'explorer de nouvelles possibilités d'accès au marché.
Qu'est-ce que l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB)?
L'ESB est une maladie fatale évolutive du système nerveux des bovins. C'est ce qu'on appelle une encéphalopathie spongiforme transmissible (EST). Il en existe d'autres, dont la tremblante du mouton, la maladie débilitante chronique des cerfs et des wapitis et la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l'humain. La cause exacte de l'ESB est inconnue, mais cette maladie est associée à la présence d'une protéine anormale appelée prion. On ne connaît actuellement ni traitement ni vaccin contre la maladie.
D'autres renseignements sur l'ESB sont disponibles sur le site Web de l'ACIA.
Historique de l'ESB au Canada
L'ESB est une maladie à déclaration obligatoire au Canada depuis 1990. En 1993, on a découvert l'ESB chez une vache de boucherie qui avait été importée du Royaume-Uni en 1987. Le premier cas d'ESB au Canada a été découvert en mai 2003. Le dernier cas, le 19e cas domestique du Canada, a été découvert en février 2015.
Accès au marché actuel
Le Canada souligne que la majorité des principaux marchés d'exportation du bœuf canadien ont déjà approuvé tout le bœuf canadien sur la base de leur reconnaissance fondée sur des données scientifiques du statut antérieur de risque contrôlé du Canada, notamment les marchés suivants (la valeur des exportations de bœuf canadien en 2020 est indiquée) :
- États-Unis (2,5 milliards de dollars)
- Japon (305 millions de dollars)
- Hong Kong (109 millions de dollars)
- Mexique (106 millions de dollars)
- Vietnam (41 millions de dollars)
- Philippines (5,1 millions de dollars)
- Émirats arabes unis (3,8 millions de dollars)
L'ACIA, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et Affaires mondiales Canada (AMC) continueront de travailler en collaboration avec l'industrie canadienne pour établir l'ordre de priorité des négociations avec les partenaires commerciaux pour lesquels le statut de risque négligeable d'ESB fait partie des exigences d'accès au marché.
SOURCE Agence canadienne d'inspection des aliments
Oliver Anderson, Directeur des Communications, (613) 462-4327, [email protected]; Relations avec les médias, Agence canadienne d'inspection des aliments, 613-773-6600, [email protected]
Partager cet article