La ministre Francine Charbonneau doit rassurer les familles du Québec
QUÉBEC, le 29 oct. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Chicoutimi et chef de l'opposition officielle, Stéphane Bédard, et le député de Terrebonne et porte‑parole en matière de famille, Mathieu Traversy, ont réitéré la demande des députés du Parti Québécois pour que la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, rassure les familles du Québec, soit transparente et qu'elle cesse de réfléchir à un moyen de les taxer davantage.
Le député de Terrebonne a d'ailleurs participé aujourd'hui à un point de presse en compagnie de représentants du Mouvement pour la sauvegarde de la politique familiale québécoise. La campagne Toujours fous de nos enfants? rassemble des citoyens et des organisations concernés par le maintien des mesures qui fondent notre politique familiale, notamment le développement des places en CPE, le Régime québécois d'assurance parentale et la conciliation famille‑travail‑études.
« La ministre Francine Charbonneau a retardé le développement de milliers de places en service de garde attendues par les parents. De plus, la Commission de révision permanente des programmes a clairement dans sa mire la politique familiale du Québec; c'est très inquiétant. Les familles du Québec paieront pour l'austérité libérale. La ministre doit faire son travail pour les familles, être claire et les défendre dans toutes les régions », a déclaré Stéphane Bédard.
« L'actualité de ce matin nous confirme que l'Association québécoise des CPE a raison d'être inquiète et que le gouvernement remet en cause le principe de l'universalité. La ministre doit sortir de son mutisme et rassurer les familles québécoises; c'est son devoir », a ajouté Louis Senécal, directeur général de l'Association.
Le député de Terrebonne a rappelé tous les effets positifs d'une politique familiale forte, autant sur le plan social qu'économique.
« Grâce à cette politique familiale ambitieuse, le Québec a notamment permis aux parents de concilier la vie de famille et le travail, ou même de retourner aux études. Les mères et pères monoparentaux ont amélioré leurs conditions de vie. Plus de 70 000 femmes ont accédé plus rapidement au marché du travail. Financer les services de garde et le soutien aux familles, ce n'est pas une dépense, c'est un investissement, c'est une mesure de développement économique », a conclu Mathieu Traversy.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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