La ministre Monique Gagnon-Tremblay commente le récent rapport de l'ISQ sur
la rémunération
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CABINET DE LA PRESIDENTE DU CONSEIL DU TRESOR, MINISTRE RESPONSABLE DE L'ADMINISTRATION GOUVERNEMENTALE, MINISTRE RESPONSABLE DE LA REGION DE L'ESTRIE26 nov, 2009, 11:45 ET
QUÉBEC, le 26 nov. /CNW Telbec/ - La présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale, Mme Monique Gagnon-Tremblay, a commenté les données parues aujourd'hui dans le rapport de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) intitulé "Rémunération des salariés, état et évolution comparés". Ce rapport indique une avance de 3,6 % de la rémunération globale des employés des secteurs public et parapublic par rapport à celle des entreprises privées de 200 employés et plus.
"D'entrée de jeu, il est bon de souligner que pour être valable, la comparaison de la rémunération entre les secteurs public et parapublic et le secteur privé doit être fondée sur la rémunération globale par heure travaillée, qui prend en considération, en plus du salaire, les avantages sociaux (notamment les contributions d'employeur aux régimes de retraite et d'assurance) et les heures travaillées ", a précisé Mme Gagnon-Tremblay.
Ainsi, l'avance de 3,6 % en rémunération globale par heure travaillée à l'avantage du personnel de l'État mesurée par l'ISQ s'explique principalement par un nombre moins élevé d'heures travaillées par semaine ainsi que par un nombre plus élevé de congés payés que dans le secteur privé. Au total, les employés de l'État travaillent 140 heures de moins par année que ceux du secteur privé, soit l'équivalent de quatre semaines de travail de moins dans l'administration québécoise.
En plus de cet avantage, les employés des secteurs public et parapublic bénéficient de conditions de travail flexibles favorisant la conciliation travail-famille (horaires variables, semaine comprimée sur quatre jours dans certains secteurs, etc.).
Cet écart en faveur des secteurs public et parapublic serait encore plus important si l'on prenait en compte les conditions de travail généralement moins avantageuses des entreprises comptant moins de 200 employés, qui totalisent près de la moitié des emplois au Québec. À titre d'exemple, une très faible proportion de ces entreprises ont constitué un régime de retraite pour le bénéfice de leurs employés.
Par ailleurs, en période de crise économique comme celle que nous traversons actuellement, certains éléments qui ne sont pas pris en compte dans la comparaison faite par l'ISQ, comme la sécurité d'emploi et le fait que les régimes de retraite des secteurs publics sont à prestations déterminées, prennent encore plus d'importance. "Cette année, de nombreuses personnes dans le secteur privé ont dû retarder de quelques années leur retraite en raison des pertes assumées dans leurs placements, d'autres encore ont perdu leur emploi à la suite de la fermeture d'entreprises", a fait valoir la ministre.
En examinant ces données de l'ISQ, le gouvernement désire dresser le portrait le plus objectif et complet possible de la rémunération globale des employés de l'État. La ministre invite les syndicats à tenir compte dans leurs revendications salariales des avantages sociaux et des heures chômées et payées dont bénéficient les employés des secteurs public et parapublic, qui représentent près de 40 % de leur rémunération globale.
Il est possible de suivre l'évolution des négociations en consultant le site www.negociations.gouv.qc.ca.
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Renseignements: Harold Tremblay, Conseiller en communication, Direction des communications, Secrétariat du Conseil du trésor, (418) 643-7562; Source: Geneviève Villemure-Denis, Attachée de presse, Cabinet de la présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale, (418) 643-5926
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