La ministre présente un document d'information faisant état des progrès du
Canada depuis l'adoption du programme d'action de Beijing, en 1995
NEW YORK, le 2 mars /CNW Telbec/ - Suivant son allocution à la 54e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU (Organisation des Nations Unies), l'honorable Helena Guergis, ministre d'État (Condition féminine), a rendu public aujourd'hui un document faisant état des progrès réalisés par le Canada dans la mise en œuvre du Programme d'action de Beijing, adopté en 1995.
Le document bilingue, ayant pour titre Beijing Platform for Action: Government of Canada's Progress/Programme d'action de Beijing : progrès du gouvernement du Canada, présente les progrès réalisés par le Canada dans chacun des douze domaines critiques du Programme, à savoir : la pauvreté, l'éducation et la formation, la santé, la violence, les conflits armés, l'économie, la prise de décisions, les mécanismes institutionnels de promotion de la condition féminine, les droits fondamentaux des femmes, les médias, l'environnement et les filles.
Il sera possible de télécharger le document à partir du site Web de Condition féminine Canada, à l'adresse : www.swc-cfc.gc.ca.
La présente session de la Commission de la condition de la femme (Beijing +15) représente un important jalon international et est particulièrement significative, puisqu'elle coïncide avec le 30e anniversaire de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (décembre 2009) et le 25e anniversaire des dispositions de la Charte canadienne des droits et libertés concernant l'égalité des sexes.
La Commission de la condition de la femme est une commission du Conseil économique et social de l'ONU vouée à l'égalité des sexes et à la promotion de la femme. La Commission réunit les porte-parole des États membres au siège de l'ONU, à New York, pour évaluer les progrès réalisés en matière d'égalité entre les sexes, définir les défis à relever, établir des normes mondiales et formuler des politiques concrètes de promotion de l'égalité des sexes et d'avancement des femmes dans le monde. La session de la Commission se déroule chaque année sur une période de dix jours ouvrables, normalement à la fin de février ou au début de mars.
This news release is also available in English.
On trouvera tous les communiqués de Condition féminine Canada et de l'information sur l'organisme à l'adresse www.swc-cfc.gc.ca.
Programme d'action de Beijing : progrès du gouvernement du Canada -----------------------------------------------------------------
La Quatrième Conférence mondiale des Nations Unies (ONU) sur les femmes a eu lieu à Beijing (Chine), en 1995. C'est à cette occasion que les États membres de l'ONU ont adopté la Déclaration et le Programme d'action de Beijing. En 2010, 15 ans après leur annonce, les engagements pris à l'égard de l'égalité entre les sexes font l'objet d'un examen et d'une évaluation, tout comme le document issu de la 23e session extraordinaire de l'Assemblée générale de 2000. L'examen de la mise en œuvre du Programme d'action de Beijing 15 ans après son adoption (Beijing +15) culminera par une réunion de haut niveau, laquelle aura lieu du 1er au 12 mars 2010, dans le cadre de la 54e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU.
Le Programme d'action de Beijing expose des objectifs stratégiques et des mesures à prendre dans 12 domaines critiques :
- La pauvreté; - L'éducation et la formation; - La santé; - La violence à l'égard des femmes; - Les conflits armés; - L'économie; - Le pouvoir et la prise de décisions; - Les mécanismes de promotion de la condition féminine; - Les droits fondamentaux des femmes; - Les médias; - L'environnement; - Les filles*.
Le Canada a enregistré de très solides progrès dans un certain nombre de secteurs, notamment la scolarisation, la réduction de la pauvreté, la participation économique et l'accès aux postes de responsabilité et de décision.
Par exemple, les femmes ont obtenu 61 p. 100 de tous les diplômes et certificats universitaires décernés en 2007, comparativement à 55 p. 100 en 1998.
Le taux de décrochage au secondaire s'est établi à 7 p. 100, en baisse par rapport au taux de 9 p. 100 enregistré 2002.
La diminution des taux de pauvreté est encore plus remarquable : en 1998, 42,9 p. 100 des familles monoparentales dirigées par une femme avaient un revenu inférieur au seuil de faible revenu après impôt du Canada.
En 2007, la proportion était de 23,6 p. 100. Nous avons réduit de près de moitié le nombre de familles de cette catégorie vivant sous le seuil de faible revenu.
La proportion de femmes âgées vivant sous le seuil de faible revenu est passée de 26,7 p. 100 en 1980 à 6 p. 100 en 2007.
L'article 67 de la Loi canadienne sur les droits de la personne a été abrogé, de sorte que les femmes autochtones puissent, elles aussi, bénéficier des garanties de la Charte canadienne des droits et libertés.
En 2009, 47,2 p. 100 de la main d'œuvre canadienne était féminine.
Les femmes lancent deux fois plus de petites entreprises que les hommes, et leur revenu moyen a augmenté de près de 17 p. 100 depuis 2002.
Depuis le 31 janvier 2010, les travailleuses et les travailleurs autonomes ont accès à quatre catégories de prestations fédérales d'assurance-emploi : les prestations parentales ainsi que les prestations de maternité, de maladie et de compassion. Il s'agit d'une avancée importante pour les femmes et l'égalité des sexes au Canada.
Au chapitre du pouvoir et de la prise de décisions, nous continuons de réaliser des progrès. À l'heure actuelle, le Cabinet du gouvernement du Canada compte 28.9 p. 100 de femmes, soit le taux le plus élevé jamais enregistré.
Au sein de la fonction publique fédérale, 38,7 p. 100 des sous-ministres sont désormais des femmes, comparativement à 25 p. 100 en 2005, ce qui représente une hausse de 50 p. 100.
La fonction publique fédérale du Canada est à 54,9 p. 100 féminine, et les femmes y occupent 43 p. 100 des postes de direction, comparativement à 33,8 p. 100 en 2005.
Ces chiffres sont le fruit de nombreuses années de travail et de l'adoption de politiques positives, notamment la systématisation de l'analyse comparative entre les sexes.
Le Canada a été le premier pays à interdire l'utilisation d'Internet pour chercher, visualiser, échanger ou exporter de la pornographie juvénile. Cependant, les progrès tardent dans certains domaines. Par exemple, dans les 38 000 incidents de violence familiale signalés à la police en 2009, 83 p. 100 des victimes étaient des femmes.
Le Canada reconnaît que, même si le taux de violence diminue dans de nombreux secteurs, les femmes demeurent plus susceptibles que les hommes d'être victimes d'actes de violence. Tous les ordres de gouvernement ont uni leurs efforts afin de mieux lutter contre la violence faite aux femmes. Par exemple, ils ont adopté des mesures de prévention et des réformes juridiques pour renforcer la lutte et mieux répondre aux besoins des victimes tout au long de la procédure pénale.
Le gouvernement du Canada reconnaît qu'il faut améliorer la situation des femmes autochtones au Canada. Nous savons que leur désavantage socioéconomique les rend plus vulnérables à la pauvreté, à la violence et à la discrimination.
Nous reconnaissons également que les femmes et les filles continuent d'être victimes d'exploitation sexuelle. Nous poursuivrons nos efforts afin de lutter contre la traite de personnes, qui vise principalement l'exploitation sexuelle des femmes et des filles, et nous avons renouvelé une stratégie axée sur la prévention de l'exploitation sexuelle des enfants dans l'Internet.
L'an dernier, le Canada a été l'hôte d'une conférence qui avait pour but d'amorcer la mise en place d'une structure internationale de gouvernance pour les réseaux de maisons d'hébergement. Dix-sept pays ont participé à la conférence et l'initiative se poursuit.
Le Canada s'est engagé à faire d'importantes contributions pour les femmes et les filles, non seulement au pays, mais également sur l'échelle internationale. Grâce à nos efforts en Afghanistan, des milliers de filles peuvent fréquenter l'école dans des régions où cela était impossible auparavant.
En Haïti, où on avait constaté des gains tangibles dans les domaines de la sécurité et de la gouvernance avant le séisme, nous sommes déterminés à aider par tous les moyens à rebâtir le pays.
En janvier, le premier ministre Harper a annoncé que, à titre d'hôte du sommet du G8 de cette année, le Canada donnerait l'exemple et s'attacherait à promouvoir la santé maternelle et infantile dans le cadre de ses efforts d'aide internationale.
La pauvreté : actions du Canada
- En 2007, le gouvernement du Canada a instauré un crédit d'impôt non remboursable, qui est offert pour chaque enfant de moins de 18 ans. Grâce à ce crédit d'impôt, fixé à 2 089 $ en 2009, plus de trois millions de familles canadiennes profitent d'un allégement d'impôt pouvant atteindre 313 $ par enfant. - Le budget de 2009 du gouvernement du Canada prévoit une augmentation de l'ordre de 230 millions de dollars du supplément de la Prestation nationale pour enfants et de la Prestation fiscale canadienne pour enfants. - La Prestation fiscale pour le revenu de travail a été instaurée en 2007 à l'intention des personnes à faible revenu qui travaillent, dont de nombreuses mères seules. Il s'agit d'un supplément de revenu sous forme de crédit d'impôt remboursable qui comprend notamment un supplément pour les personnes handicapées. Dans le budget de 2009, le gouvernement fédéral a annoncé son intention de doubler son investissement dans la Prestation fiscale pour le revenu de travail. - Depuis 2006, le Plan universel pour la garde d'enfants mis en place par le gouvernement fédéral offre aux parents un choix en matière de garde d'enfants. Le Plan comporte deux volets : - La Prestation universelle pour la garde d'enfants peut être utilisée afin de compenser les coûts des services de garde choisis par les parents; elle fournit aux familles 100 $ par mois pour chaque enfant de moins de 6 ans. Ainsi, 1,5 million de familles canadiennes se partagent un montant de 2,5 milliards de dollars par année. - De nouveaux transferts s'élevant à 250 millions de dollars par année sont versés aux provinces et aux territoires afin de favoriser la création de places en garderie; ils s'ajoutent aux transferts déjà prévus pour le développement de la petite enfance, l'apprentissage des jeunes enfants et les services de garde à la petite enfance. Globalement, les transferts fédéraux visant à appuyer les familles ayant des enfants totalisent plus de 1,13 milliard de dollars cette année et ils atteindront près de 1,3 milliard d'ici 2013-2014. Depuis 2007, beaucoup de provinces et de territoires ont annoncé leur intention de créer des places en garderie, soit plus de 60 000 jusqu'à maintenant. D'autres ont choisi d'investir en vue d'améliorer la qualité des places ou de les rendre plus abordables.
Éducation : actions du Canada
- Le gouvernement du Canada a créé le Bureau de l'alphabétisation et des compétences essentielles, qui se veut un centre de savoir-faire pour améliorer le niveau d'alphabétisation et les compétences essentielles de la population adulte du Canada. En 2009-2010, le Bureau recevra 36 millions de dollars du gouvernement pour aider les Canadiennes et Canadiens à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour obtenir des emplois et s'assurer un avenir meilleur. - Le Bureau de l'alphabétisation et des compétences essentielles a financé un programme de perfectionnement axé sur la carrière en Colombie-Britannique, intitulé Essential Skills for Aboriginal Futures (Compétences essentielles pour l'avenir des Autochtones). Ce programme a permis aux participantes et participants autochtones d'améliorer leurs compétences essentielles. - Le Programme canadien de prêts aux étudiants(+) et le Programme canadien de subventions aux étudiants(+) favorisent l'accès des Canadiennes et Canadiens aux études postsecondaires. Ce dernier s'adresse plus particulièrement aux étudiantes et étudiants à plein temps et à temps partiel qui sont dans le besoin, notamment ceux provenant de familles à faible revenu, qui ont une déficience ou qui ont des personnes à leur charge, comme les mères seules. - La Stratégie des compétences en milieu de travail stimule l'investissement dans les compétences en milieu de travail, la reconnaissance et l'utilisation des compétences, le partenariat, les réseaux et l'échange d'information. - La Subvention canadienne pour l'épargne études majore de 20 p. 100 les premiers 2 500 $ versés chaque année par les bénéficiaires admissibles dans un régime enregistré d'épargne études (REEE). En 2005, cette subvention a été bonifiée pour les familles à faible revenu, dont un grand nombre sont des familles monoparentales dirigées par une femme. - Le Bon d'études canadien aide les familles à revenu modeste à épargner tôt en prévision des études postsecondaires de leurs enfants. Il est versé directement dans le REEE des enfants dont les parents, tutrices ou tuteurs ont droit au supplément de la Prestation nationale pour enfants. - En 2006, le gouvernement a mis sur pied l'Initiative ciblée pour les travailleurs âgés† dans les collectivités vulnérables, afin d'aider les travailleuses et les travailleurs déplacés à demeurer actifs sur le marché du travail. - En 2007, les ententes relatives au marché du travail ont permis de multiplier les possibilités de formation pour les personnes qui ne sont pas admissibles aux programmes de formation offerts dans le cadre du programme d'assurance-emploi, y compris celles faisant partie de populations sous représentées (p. ex. : les femmes, les nouvelles immigrantes et les nouveaux immigrants, les personnes handicapées et les Autochtones). - En 2009, le gouvernement du Canada a prolongé les prestations d'assurance-emploi versées aux travailleuses et travailleurs de longue date en formation et a accéléré l'accès aux prestations pour celles et ceux qui utilisent en tout ou en partie leurs indemnités de départ afin de s'inscrire à une formation. Les mesures de soutien à la formation incluent également des ententes sur le développement du marché du travail, par lesquelles il alloue des fonds supplémentaires aux provinces et aux territoires pour la formation, et des investissements ciblés dans la formation des jeunes, des travailleuses et travailleurs âgés ainsi que des Autochtones. - Le Plan d'action économique du Canada, que le gouvernement du Canada a adopté en 2009, inclut 1,9 milliard de dollars pour créer, à court et à long terme, des possibilités de recyclage pour la main d'œuvre. Cela comprend investir pour développer de façon durable le potentiel de populations sous-représentées.
Santé : actions du Canada
- La Loi canadienne sur la santé (1984) garantit aux résidentes et résidents admissibles du Canada un accès raisonnable et gratuit aux services médicaux nécessaires qui sont assurés. - Le Système canadien de surveillance périnatale a été mis en œuvre en 1995 en vue d'améliorer la santé des femmes enceintes, des mères et des enfants au Canada par le suivi et la recherche. - En 1999, Santé Canada a adopté la Stratégie pour la santé des femmes, afin de garantir que les politiques et les programmes tiennent compte des différences biologiques et sociales entre les sexes; de favoriser une meilleure compréhension de la santé féminine et des besoins propres aux femmes; de permettre une réponse efficace à ces besoins; ainsi que de promouvoir la santé par des mesures de prévention et la réduction des facteurs de risque. - Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada ont intégré l'analyse comparative entre les sexes à leurs méthodes de recherche et d'élaboration des politiques. - En collaboration avec l'Organisation panaméricaine de la santé et l'OMS, le Canada a participé à l'élaboration de la déclaration La santé sexuelle pour le millénaire (2006). Le Canada a réaffirmé son adhésion aux Objectifs du Millénaire pour le développement, c'est-à- dire qu'il s'est engagé à : 1) reconnaître, faire valoir et protéger les droits sexuels des femmes et des hommes; 2) promouvoir l'équité et l'égalité entre les sexes; 3) assurer un accès universel à une information et à une éducation complètes en matière de sexualité; 4) faire en sorte que les programmes de santé génésique reconnaissent le caractère fondamental de la santé sexuelle. - Tel qu'il a été annoncé le 26 janvier 2010, le Canada pilotera une grande initiative en vue d'améliorer la santé maternelle et infantile dans les régions les plus pauvres du monde. Il profitera aussi de son passage à la présidence du G8 pour inciter les États membres - leurs gouvernements, organismes non gouvernementaux et fondations privées - à faire de la santé des femmes et des enfants une priorité.
Violence : actions du Canada
- Des changements de fond et des modifications techniques ont été apportés au Code criminel du Canada afin d'accroître la sécurité des femmes et des enfants, par exemple : - l'âge du consentement sexuel a été porté de 14 à 16 ans afin de protéger les jeunes, notamment les filles, contre l'exploitation sexuelle par des adultes (mai 2008); - les dispositions relatives aux engagements de ne pas troubler l'ordre public ont été resserrées dans le cas des personnes ayant déjà été condamnées pour des infractions sexuelles à l'endroit d'enfants (mai 2008); - la détention à domicile n'est plus utilisée en cas d'infractions graves causant des blessures (décembre 2007); - les peines minimales obligatoires ont été accrues pour les infractions graves commises à l'aide d'une arme à feu (mai 2008); - on recourt davantage aux dispositifs pour faciliter le témoignage des victimes et des témoins adultes qui sont vulnérables, notamment les femmes violentées (janvier 2006); - on a créé trois infractions liées à la traite des personnes - traite aux fins d'exploitation; avantages matériels ou financiers tirés de la traite; rétention ou destruction de pièces d'identité ou documents de voyage pour faciliter la traite (novembre 2005). - En mars 2008, le gouvernement du Canada a annoncé la construction de cinq nouveaux refuges dans autant de provinces pour contrer la violence faite aux femmes et aux enfants des Premières Nations. - Le budget fédéral de mars 2007 prévoyait l'élargissement du Programme Nouveaux Horizons pour les aînés(+). Une partie des fonds investis est consacrée au Programme de sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés(+) afin de promouvoir la prévention de la violence envers les personnes âgées, notamment les femmes. - En 2008, le Canada a appuyé sans réserve le renouvellement du mandat de la Rapporteuse spéciale des Nations Unies chargée de recueillir de l'information sur la violence faite aux femmes et de recommander des moyens pour la combattre et remédier à ses effets. - En décembre 2009, Condition féminine Canada a investi 1 million de dollars dans Uniting to End Violence Against Women (S'unir pour mettre fin à la violence faite aux femmes), un projet d'organismes canadiens administrant des refuges pour victimes de violence qui vise à faciliter l'échange de pratiques exemplaires et la création d'un réseau national de refuges. - Le 15 janvier 2009, Sécurité publique Canada, la Gendarmerie royale du Canada et l'Association canadienne d'échec au crime ont annoncé qu'elles mèneraient en partenariat une campagne médiatique de portée nationale pour sensibiliser la population à la traite. Les partenaires créeront aussi une ligne nationale "Échec au crime" pour la traite, afin de permettre aux membres du public de signaler en tout temps, et de façon anonyme, les activités suspectes, telles que la traite interne de femmes et de filles à des fins d'exploitation sexuelle. - Le Centre national de prévention du crime de Sécurité publique Canada soutient la création et la diffusion d'un savoir et d'outils pour les personnes qui interviennent sur le terrain. Dans le domaine de la violence faite aux femmes, mentionnons le Guide sur les audits locaux de sécurité : synthèse de la pratique internationale(++), qui indique comment obtenir de l'information utile sur les crimes et la victimisation, y compris la traite et d'autres formes de violence à l'égard des femmes. La publication est disponible en ligne, au www.fesu.org/fileadmin/efus/secutopics/EFUS_Safety_Audit_f_WEB.pdf.
Les conflits armés : actions du Canada
- Dans le cadre du Programme Glyn-Berry, le Canada appuie des projets qui encouragent la participation pleine et équitable des femmes à toutes les étapes des décisions ayant trait à la prévention, à la gestion et à la résolution des conflits en Afghanistan et au Sri Lanka. - La Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada reconnaît la persécution fondée sur le sexe comme un motif valable de demande d'asile et a rendu plusieurs décisions en faveur de femmes menacées. Son programme "Femmes en péril" vient en aide aux réfugiées en situation dangereuse. - Depuis 2007, le Canada met à la disposition du ministère afghan de l'Intérieur les services d'une conseillère en matière d'égalité entre les sexes. En 2007, la conseillère et d'autres intervenantes internationales ont organisé la première conférence internationale des policières islamiques pour augmenter la sensibilisation et fournir des modèles. - En collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement, le Canada a financé le projet-pilote "Community Support to Women's Reintegration" (Soutien communautaire à la réinsertion des femmes) en Angola, lequel vise à réduire la violence sexiste et à créer des sources de revenus pour les femmes victimes de la guerre. - Le Canada a joué un rôle déterminant dans la révision du Statut de la Cour pénale internationale, qui inclut maintenant une liste détaillée des crimes fondés sur le sexe. De plus, il a apporté son soutien financier et politique aux tribunaux pénaux pour le Rwanda et l'ex-Yougoslavie, de même qu'au Tribunal spécial du Kenya sur les violences postélectorales. Il a aussi soutenu la création du Tribunal spécial pour la Sierra Leone. - Le Canada a appuyé le Centre international pour l'établissement de mécanismes de justice transitoires dans le nord de l'Ouganda, l'enquête du Tribunal pénal international sur le Darfour, la formation des avocates et avocats de la défense et le programme Justice pour les victimes de crimes sexuels violents en République démocratique du Congo, ainsi que le Groupe d'experts chargé des questions restantes liées aux tribunaux pénaux internationaux. - Le Canada a financé le projet de réhabilitation des enfants-soldats mené par l'UNICEF en Somalie et appuie le programme onusien de désarmement, de démobilisation et de réintégration au Soudan, qui vise les anciennes combattantes. - En 1997, 122 États ont signé la Convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction à Ottawa. Depuis, le Canada a versé plus de 200 millions de dollars à l'appui des actions contre les mines antipersonnel dans le monde et il demeure un chef de file de la campagne internationale visant à bannir leur utilisation dans des pays tels que l'Afghanistan, la Bosnie-Herzégovine, le Cambodge, la Colombie, le Mozambique, le Nicaragua, le Sénégal, le Soudan et le Tadjikistan.
L'économie : actions du Canada
- Le gouvernement fédéral et la plupart des gouvernements provinciaux et territoriaux ont des lois ou des politiques d'équité en d'emploi et d'équité salariale. - L'imposition individuelle, plutôt que conjointe, des époux encourage l'activité des femmes sur le marché du travail, puisque la conjointe ou le conjoint qui a le revenu le moins élevé profite d'un taux marginal d'imposition qui est moins élevé en réalité. - Plusieurs composantes de l'assurance-emploi profitent aux femmes, notamment les prestations parentales, prolongées jusqu'à 35 semaines, et la possibilité pour les prestataires de travailler. - Les travailleuses indépendantes ont maintenant un plus grand accès au financement et à un large éventail de mesures de soutien pour lancer leur entreprise et la faire croître. - En 2009-2010, le gouvernement fédéral investira plus de 19 milliards de dollars pour soutenir les enfants et les familles. De cette somme, environ 5,9 milliards de dollars iront au développement de la petite enfance et aux services de garde d'enfants. - La Stratégie pour les compétences et l'emploi des Autochtones, qui fait suite à la Stratégie de développement des ressources humaines autochtones, mettra l'accent sur le perfectionnement des compétences fondé sur la demande, la création de partenariats avec le secteur privé, les provinces et les territoires, ainsi que sur la responsabilisation et les résultats. - Diverses mesures de soutien du gouvernement fédéral, comme la Prestation fiscale canadienne pour enfants, le Supplément de la prestation nationale pour enfants et la Prestation pour enfants handicapés, aident les femmes à concilier le travail et les soins à leurs enfants. De plus, les dispositions du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec concernant l'éducation des enfants contribuent à hausser leur revenu de retraite. - Les Canadiennes et Canadiens ont tous droit à la prestation de la Sécurité de la vieillesse, indépendamment de leurs antécédents de travail. - La Loi sur l'équité pour les travailleurs indépendants† étend les prestations spéciales offertes dans le cadre du régime d'assurance-emploi (c'est-à-dire, les prestations parentales, ainsi que les prestations de maternité, de maladie et de compassion) à la main-d'œuvre autonome, parmi laquelle on compte un nombre croissant de femmes. La participation au régime est strictement volontaire. - Le Fonds d'investissement stratégique pour les compétences et la formation des Autochtones finance un certain nombre de projets qui ciblent les femmes autochtones. L'un de ces projets vise à accroître les connaissances des participantes en gestion des affaires, en gestion des finances et en création de petites entreprises. Un autre encourage la participation universitaire et éducative des femmes autochtones. - Le Plan universel pour la garde d'enfants laisse le choix du mode de garde aux parents, qui peuvent travailler ou rester à la maison avec leurs enfants. - La Prestation fiscale pour le revenu gagné constitue un supplément de rémunération pour les travailleuses et travailleurs à faible revenu.
Participation au pouvoir et à la prise de décisions : actions du Canada
- Le budget fédéral de 2009 a introduit la Loi sur l'équité dans la rémunération du secteur public, qui établit une approche nouvelle et proactive visant à assurer une rémunération équitable dans la fonction publique fédérale. - Le gouvernement du Canada a mis sur pied divers partenariats et projets visant à inciter les femmes et les filles à occuper des postes de responsabilité et de décision. Par exemple, il sera l'hôte du forum Mondes de femmes 2011. Ce forum mondial, qui a lieu tous les trois ans sur un continent différent, rassemble des femmes autour de recherches interdisciplinaires et de recherches portant sur les questions liées à l'égalité entre les sexes. - Grâce à son Programme de promotion de la femme, Condition féminine Canada soutient une vaste gamme d'initiatives destinées à accroître la participation des femmes aux processus décisionnels, et ce, à tous les échelons. Par exemple, en février 2009, il a attribué à l'organisme À voix égales plus de 1,2 million de dollars, sur 28 mois, pour le projet Experiences, qui vise à accroître la participation démocratique des filles et des jeunes femmes. - En décembre 2007, le gouvernement du Canada a approuvé l'octroi de 1 050 000 $ et le gouvernement du Québec, de 600 000 $, répartis dans les deux cas sur trois ans, pour établir le Centre de développement femmes et gouvernance. Cette initiative, réalisée en collaboration avec l'École nationale d'administration publique, préparera les femmes à occuper des postes de pouvoir. - En 2009, Condition féminine Canada a versé plus de 224 000 $ au Réseau des femmes exécutives pour son projet "The Bottom Line : Gender Diversity at the Board Level" (Le résultat net : la mixité des conseils d'administration), qui visait à promouvoir l'accès des Canadiennes aux postes de responsabilité et de décision en augmentant leur nombre au sein des conseils d'administration et le nombre de conseils avec une présence féminine. - Par le Fonds communautaire pour les femmes et le Fonds de partenariat pour les femmes de Condition féminine Canada, le gouvernement a financé des projets visant à offrir à des femmes autochtones de tout le Canada une formation en leadership, en gouvernance, en développement communautaire et en politique.
Les mécanismes de promotion de la condition féminine : actions du Canada
- Établi en 2004, le Comité permanent de la condition féminine est un lieu privilégié de dialogue sur la condition féminine pour les différents partis représentés au Parlement. Le Comité informe aussi les décisionnaires des enjeux touchant la participation des femmes à la société et favorise l'adoption de mesures gouvernementales qui contribuent à promouvoir l'égalité. - La ministre d'État (Condition féminine) poursuit le dialogue avec les Canadiennes d'un bout à l'autre du pays, afin de guider les efforts gouvernementaux de promotion des femmes. En 2008, elle a adhéré, au nom du Canada, à la campagne antiviolence du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) : "Dites NON à la violence contre les femmes". - Condition féminine Canada a travaillé avec diverses institutions fédérales, provinciales, territoriales et autochtones pour que soient élaborés des politiques et programmes fondés sur des données probantes, tenant compte des spécificités culturelles. Ce travail a touché des dossiers tels que la protection des droits fondamentaux des femmes autochtones. - L'article 67 de la Loi canadienne sur les droits de la personne a été abrogé, de sorte que les femmes autochtones puissent, elles aussi, bénéficier des garanties de la Charte canadienne des droits et libertés. Nous avons aussi présenté un projet de loi afin de protéger les biens immobiliers matrimoniaux dans les réserves. - En 2009, le gouvernement du Canada a contribué à hauteur de 1 million de dollars à Uniting to End Violence against Women (S'unir pour mettre fin à la violence faite aux femmes), un projet des associations provinciales, territoriales et autochtones de refuges pour femmes violentées qui a pour but d'accroître l'accessibilité et la qualité des services offerts. - Depuis 2006, Finances Canada soumet le budget fédéral à l'ACS. Il a continué de ce faire tout au long de la mise en œuvre du Plan d'action économique du Canada, plan de stimulation adopté par le gouvernement du Canada en janvier 2009 en réponse au ralentissement économique. Depuis 2007, les présentations au Conseil du Trésor doivent démontrer qu'une ACS a été faite. En 2008, cette exigence a été étendue aux mémoires au Cabinet. - Les trois organismes centraux ont intégré l'ACS à leurs activités et ont aussi désigné des championnes ou champions, choisis aux plus hauts échelons, pour piloter le dossier de l'ACS à l'intérieur de leur organisation. Condition féminine Canada continue de collaborer avec Statistique Canada et d'autres ministères à l'élaboration d'indicateurs nationaux de l'égalité, dont la publication est prévue en 2011. - Le gouvernement fédéral tiendra compte des leçons tirées du présent processus d'examen et d'évaluation (Beijing +15), qui guideront la suite de ses efforts concertés avec les organismes non gouvernementaux, les parlementaires et d'autres partenaires en vue de produire des résultats concrets, grâce auxquels le Canada continuera de progresser vers l'égalité.
Les droits fondamentaux des femmes : actions du Canada
Le Canada dispose d'un cadre global de protection des droits de la personne et souscrit au principe de l'égalité des sexes dans toutes les sphères de la société canadienne.
- Les femmes peuvent se prévaloir des mêmes droits que les hommes conformément au principe de la justice sociale et aux valeurs universelles convenues à l'échelle internationale, y compris celles énoncées dans la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF), la Déclaration universelle des droits de l'homme, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale et la Convention relative aux droits de l'enfant. - Le Canada est partie à la CEDEF depuis 1981 et a par la suite confirmé sa volonté de protéger les droits fondamentaux des femmes en adhérant à son Protocole facultatif en 2002. - Le Canada a présenté ses 6e et 7e rapports sur la mise en œuvre de la CEDEF (couvrant la période d'avril 1999 à mars 2006) au Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes lors de sa 42e session, qui a eu lieu en octobre 2008. Ces rapports ont mis en évidence un certain nombre de réussites et de difficultés. Parmi celles-ci figuraient la situation des femmes autochtones et la sécurité économique des femmes. Il est possible de consulter les rapports du Canada et les commentaires formulés par le Comité à l'adresse suivante : www.pch.gc.ca. - La violence faite aux femmes et aux filles, en particulier la violence sexuelle, continue d'augmenter dans les situations de conflit. Celle-ci a d'ailleurs été reconnue comme une menace à la paix et à la sécurité à l'échelle internationale. En 2008, le Canada faisait partie des premiers pays à souscrire à la campagne antiviolence d'UNIFEM : Dites NON pour mettre fin à la violence contre les femmes. - Depuis 1982, la Charte canadienne des droits et libertés garantit la protection constitutionnelle des droits individuels. La Charte s'applique aux rapports entre une personne et l'État. Les rapports entre les personnes relèvent, dans certains domaines, de la Loi canadienne sur les droits de la personne ou des mesures législatives adoptées par les provinces et territoires pour protéger les droits de la personne. - Les provinces et territoires du Canada ont aussi adopté des mesures législatives afin de protéger les droits humains, notamment afin de prévenir la discrimination fondée sur le sexe. Tous ont leurs tribunaux ou d'autres instances semblables qui s'occupent des droits de la personne. Les appareils provinciaux et territoriaux de protection des droits de la personne examinent et règlent les plaintes par l'entremise de commissions ou d'organismes juridictionnels. - L'article 67 de la Loi canadienne sur les droits de la personne a été abrogé, de sorte que les femmes autochtones puissent, elles aussi, bénéficier des garanties de la Charte canadienne des droits et libertés. Nous avons aussi présenté un projet de loi afin de protéger les biens immobiliers matrimoniaux dans les réserves. - En janvier, le premier ministre Harper a annoncé que, à titre d'hôte du sommet du G8 de cette année, le Canada donnerait l'exemple et s'attacherait à promouvoir la santé maternelle dans le cadre de ses efforts d'aide internationale. - Le gouvernement du Canada continue, par l'entremise du Programme de promotion de la femme de Condition féminine Canada, de promouvoir le bien-être socioéconomique des filles au Canada.
Les médias : actions du Canada
- Le domaine des communications a pris des mesures volontaires et obligatoires, fondées sur la Charte canadienne des droits et libertés et la Loi sur l'équité en matière d'emploi, qui contribuent à l'égalité des sexes dans les médias. - Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) est une institution publique indépendante qui réglemente et surveille la diffusion et les télécommunications au Canada. Ses membres sont nommés par le Cabinet; la moitié (cinq sur dix) sont actuellement des femmes (2010). Le CRTC fait rapport au Parlement par l'intermédiaire du ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles. - Le diffuseur national public, la Société Radio-Canada/Canadian Broadcasting Corporation, a ses propres lignes directrices sur les stéréotypes sexuels, également approuvées par le CRTC. - Un organisme administre, au nom de l'industrie publicitaire, des lignes directrices sur la représentation des femmes et des hommes dans la publicité : Les normes canadiennes de la publicité. Ces lignes directrices s'appliquent à tous les médias payés au Canada et complémentent le Code canadien des normes de la publicité de l'Association canadienne des radiodiffuseurs. Elles fixent les critères d'une publicité équitable et servent de base à l'examen des plaintes du public, de l'industrie et des groupes d'intérêts. - Le gouvernement du Canada finance des projets réalisés par le Réseau Éducation-Médias, un organisme canadien à but non lucratif d'éducation aux médias. L'organisme intervient auprès des enfants, des parents et du personnel enseignant pour les sensibiliser aux médias, les initier à la pensée critique et leur fournir les outils d'analyse requis pour comprendre les médias et entrer en rapport avec eux.
L'environnement : actions du Canada
- En décembre 2009, le gouvernement du Canada a dévoilé un projet de règlement visant à limiter les émissions des nouveaux véhicules, qui s'appliquera à partir de 2011. - En vue de limiter les émissions de gaz à effet de serre, le Canada élabore actuellement des exigences réglementaires rigoureuses sous le régime de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Cette loi l'habilite à protéger l'environnement et la santé humaine, de même qu'à prévenir la pollution dans une optique de développement durable. La Loi canadienne sur l'évaluation environnementale, la Loi sur les pêches, la Loi canadienne sur la santé, la Loi sur les produits antiparasitaires, la Loi sur la protection des végétaux et la Loi sur la santé des animaux sont les autres principaux instruments législatifs dont il dispose pour protéger l'environnement. - Des matières particulaires et quatre autres substances causant le smog ont été ajoutées à la liste des substances toxiques assujetties à la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Elles font donc désormais l'objet d'un contrôle et d'interventions. - En février 2009, le premier ministre Harper et le président Obama ont entamé le Dialogue sur l'énergie propre, qui a pour but de renforcer la collaboration canado-américaine dans la recherche et le développement en matière d'énergies propres, y compris la mise au point et le déploiement de technologies non polluantes et la création d'un réseau électrique plus efficace, alimenté par des sources d'énergie renouvelables. Ce dialogue ouvre la voie à une nouvelle économie, fondée sur les énergies propres. - En mars 2009, le Canada a annoncé qu'il investira 2,5 millions de dollars sur cinq ans dans le Programme de l'eau du Système mondial de surveillance continue de l'environnement. Il s'agit d'une initiative internationale du Programme des Nations Unies pour l'environnement devant permettre de mieux comprendre les enjeux liés à la qualité des eaux intérieures dans le monde. Les fonds canadiens serviront à élargir la portée du programme par l'ajout d'activités de gestion de la qualité des données, d'évaluation de la qualité de l'eau et de renforcement des capacités. - En 2006, le gouvernement du Canada a passé a revue quelque 23 000 produits chimiques et autres substances utilisées à des fins commerciales, puis a adopté le Plan de gestion des produits chimiques pour protéger la santé et l'environnement des Canadiennes et Canadiens. - En 2007, le Canada a lancé l'Étude mère-enfant sur les composés chimiques de l'environnement (étude MIREC), d'une durée de cinq ans, afin de mesurer l'exposition des femmes enceintes et des nourrissons aux substances chimiques préoccupantes qui sont présentes dans l'environnement.
Les filles : actions du Canada
Au Canada, les mesures visant les filles sont souvent intégrées aux programmes mis sur pied à l'intention de l'enfance et de la jeunesse ou aux politiques générales, comme celles qui se rapportent à l'éducation, à la pauvreté ou à la violence. Toutefois, au cours des dernières années, un certain nombre d'initiatives et de partenariats visant spécifiquement les filles et les jeunes femmes ont connu un véritable succès. Voici des exemples de mesures prises par le gouvernement du Canada :
- La prestation universelle pour la garde d'enfants est un paiement mensuel imposable versé aux familles pour chaque enfant de moins de six ans, qui doit servir au paiement des services de garde. - Le programme Y'a personne de parfait propose une éducation parentale et des services de soutien aux parents d'enfants de cinq ans ou moins. Le programme est destiné aux parents qui sont jeunes, seuls, socialement ou géographiquement isolés, peu scolarisés ou n'ayant qu'un faible revenu. Y'a personne de parfait vise les parents les moins susceptibles d'avoir accès à des ressources ou à du soutien communautaires. - Le Programme canadien de nutrition prénatale s'adresse aux femmes enceintes vulnérables. Il utilise une approche orientée vers le développement communautaire pour réduire le nombre de nouveau-nés ayant un poids insuffisant à la naissance, améliorer la santé des nouveau-nés et de leur mère et encourager l'allaitement maternel. - Le Programme Bold Eagle fournit aux jeunes Autochtones un emploi d'été qui allie entraînement militaire et éveil à la culture des Premières nations. - L'Initiative de lutte contre la violence familiale, qui est un des engagements à long terme du gouvernement du Canada, mobilise les efforts de plusieurs organismes afin de lutter contre la violence au sein de relations familiales ou intimes et d'autres relations fondées sur un rapport de dépendance ou de confiance. ----------------------- * NDT : Le Programme d'action de Beijing parle des "petites filles", mais ce terme est rarement utilisé ailleurs. Il a été évité ici parce qu'il peut porter à confusion. (+) NDT : Le masculin est utilisé avec valeur de neutre dans ces titres, c'est-à-dire qu'il faut l'interpréter comme incluant à la fois les femmes et les hommes. (++) NDT : Fait à souligner, au Canada, on parle généralement de vérifications de sécurité plutôt que d'audits de sécurité.
Renseignements: Emily Goucher, Adjointe spéciale principale, Communications, Bureau de la ministre d'État (Condition féminine), (819) 956-4000; Nanci-Jean Waugh, Directrice générale, Communications et planification stratégique, Condition féminine Canada, (613) 995-7839
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