La mission fondamentale des universités est en péril

MONTRÉAL, le 13 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Le président de la Fédération étudiante universitaire du Québec, M. Jonathan Bouchard, décrie une fois de plus, les nouvelles compressions dans les universités , qui s'élèvent cette fois à plus de 30 millions de dollars. " Ces coupes injustifiées, commandées par le Conseil du Trésor afin de reprendre le contrôle des dépenses, s'inscrivent dans un contexte où les universités sont déjà en plein déficit et où les conséquences directes sur les services aux étudiants sont déjà palpables. Les coupes de 200 millions qui affectent le réseau universitaire cette année auront des effets dévastateurs, dont on ignore encore l'amplitude. Il s'agit d'un enjeu de taille, qui est déterminant pour la société québécoise " déclare d'entrée de jeu M. Bouchard.

Coupures non prévues

En octobre dernier, le ministre Bolduc signifiait à la Fédération qu'aucune autre décision ne serait prise en ce qui concerne des nouvelles coupures dans les universités tant et aussi longtemps que le portrait de la situation financière du Québec ne serait pas mis à jour. « Pendant que le Conseil du trésor coupe dans son ministère, le ministre Bolduc garde un rapport sur le financement des universités secret ! Il est inconcevable que les universités doivent de nouveau faire face à des coupures, en plein de milieu de leur année fiscale, entrainant des restrictions budgétaires colossales qui risquent d'affecter directement le corps professoral et les étudiants" déplore M. Bouchard.

Un réseau déjà à genoux

De son côté, le réseau de l'Université du Québec (UQ) essuie frappe après frappe des coupures de la part des différents ministères. L'Assemblée nationale étudie présentement un projet de loi du Conseil du Trésor afin de geler l'embauche dans le réseau de l'UQ. Cette mesure s'ajoutera donc aux coupes dans les budgets que subit le système d'éducation postsecondaire. Ce réseau est à la base même du développement de nos régions. L'UQ, c'est une université dans 6 régions du Québec, mais c'est aussi l'Institut national de la recherche scientifique, l'École nationale d'administration publique, l'École de technologie supérieure et la Télé-Université.

« C'est tout le réseau de l'éducation postsecondaire qui est en danger présentement. Avec les cégeps qui tentent également de survivre, nous nous demandons comment le Québec et ses régions pourront continuer à se développer » de conclure  M.Bouchard.

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SOURCE : FEDERATION ETUDIANTE UNIVERSITAIRE DU QUEBEC (FEUQ)

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