La négociation bilatérale: Déception et inquiétude de la part des trois communautés avant la date limite du 20 juin

NITASKINAN, QC, le 7 juin 2013 /CNW Telbec/ - Le dossier des négociations entre le gouvernement du Québec et la Nation Atikamekw déçoit et sème l'inquiétude parmi les membres des trois communautés Atikamekw. C'est le constat qui découle des assemblées publiques tenues cette semaine à Manawan, Wemotaci et Opitciwan. Rappelons que la date limite pour parapher l'Entente finale est le 20 juin prochain.

« Nos membres sont déçus de la lenteur des négociations et du peu de résultats, mais plus encore de l'attitude du gouvernement à notre égard. Ils croient qu'il est grand temps de réparer les torts du passé envers nos communautés » a déclaré Chef Paul-Émile Ottawa du Conseil des Atikamekw de Manawan.  Du côté de Wemotaci, le Chef David Boivin explique que « nos membres sont prêts à accorder la chance au gouvernement du Québec d'ici à la date limite du 20 juin, mais ils demandent plus de garanties et surtout, des mesures immédiates significatives. » « Nos membres sont prêts à intervenir auprès d'autres instances s'il le faut. Ils veulent défendre les besoins de reconnaissance et les attentes de notre Nation » a déclaré Chef Christian Awashish d'Opitciwan.

La Grand Chef Eva Ottawa a, quant à elle, réitéré l'importance d'aller de l'avant rapidement: « Il reste très peu de temps pour conclure cette négociation portant sur la gestion des ressources naturelles avec le gouvernement du Québec. »

Un résumé des négociations
Depuis près d'un an, la Nation Atikamekw et le gouvernement du Québec avaient intensifié les pourparlers au terme de la crise forestière de l'été 2012.  À la date butoir du 31 mai à laquelle les deux équipes de négociateurs avaient envisagé en arriver à une entente finale paraphée, le gouvernement a fait une offre décevante en fin de journée vendredi dernier. Rappelons que dans l'ordre habituel, une Entente cadre est suivie d'une Entente de principe, puis d'une Entente finale, chacune devant d'abord être paraphée avant d'être signée.

SOURCE : CONSEIL DE LA NATION ATIKAMEKW

Suzanne Bourdon
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