La nouvelle année scolaire est une occasion pour l'Ontario de corriger ses erreurs et de s'appuyer sur ses réussites dans le domaine de l'éducation postsecondaire English
TORONTO, le 8 sept. 2015 /CNW/ - En ce début de la nouvelle année scolaire, les étudiantes et étudiants des collèges et universités encouragent le gouvernement provincial à agir sur le problème des frais de scolarité et des dettes d'études élevés et à continuer de travailler sur son Plan d'action sur la violence et le harcèlement à caractère sexuel pour que les collèges et les universités de l'Ontario deviennent des endroits plus accessibles et sécuritaires.
« L'insuffisance chronique du financement de l'éducation postsecondaire a fait que l'Ontario est devenu la province où il coûte le plus cher de faire des études, et où les étudiantes et étudiants terminent leurs études avec un fardeau de dettes qui ne cesse d'augmenter et font face à un marché de travail instable et difficile », a dit Rajean Hoilett, président de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-Ontario. « Le gouvernement doit faire en sorte que l'éducation postsecondaire soit accessible et que son prix soit abordable pour tous afin d'assurer la sécurité économique, non seulement des étudiants et étudiantes, mais de l'ensemble de la province. »
Le début de la nouvelle année scolaire offre aussi l'occasion de combattre la culture du viol et de promouvoir une province plus inclusive. Les semaines d'accueil offrent d'excellentes occasions pour souligner l'importance du consentement et promouvoir l'acceptation de la diversité de la population de l'Ontario. Les étudiantes et étudiants ont joué un rôle clé dans l'élaboration du Plan d'action sur la violence et le harcèlement à caractère sexuel de la province et ils espèrent qu'il y aura d'autres initiatives de la part du gouvernement et des partenaires du secteur pour bâtir une culture de consentement sur les campus et dans les collectivités de toute la province.
« Les étudiantes et étudiants ont toujours été aux premiers rangs de la lutte contre la violence et le harcèlement à caractère sexuel et pour la création de campus plus sécuritaires », a dit Gabrielle Ross-Marquette, représentante de l'Ontario à l'Exécutif national de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. « Que ce soit la modernisation de l'éducation sexuelle ou les politiques individuelles sur les agressions sexuelles dans les collèges et universités, les étudiantes et étudiants sont fiers de voir que l'Ontario travaille de façon proactive pour encourager une culture de consentement. Mais nous pouvons, et nous devons, en faire plus. »
Cette année, les étudiantes et étudiants feront campagne sur quatre questions prioritaires : la réduction des frais de scolarité, la protection de l'autonomie des syndicats étudiants, la poursuite du travail sur le Plan d'action sur la violence et le harcèlement à caractère sexuel, et le rétablissement de l'admissibilité des étudiantes et étudiants étrangers au régime public d'assurance maladie.
« Les étudiantes et d'étudiants arrivent sur les campus avec une passion d'apprendre et de l'optimisme face à l'avenir », a ajouté Hoilett. « Dans cette période d'incertitude économique, la province doit faire tout ce qu'elle peut pour s'assurer que cette passion et cet optimisme persistent jusqu'à l'obtention du diplôme. »
La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-Ontario est l'organisme étudiant le plus important et le plus ancien de la province. Elle représente plus de 350 000 étudiantes et étudiants dans des collèges et universités de toutes les régions de la province.
SOURCE Fédération canadienne des étudiantes et étudiants
Rajean Hoilett, président, 416-925-3825 (bureau) ou 289-923-3534 (cell.) ou [email protected]; Gabrielle Ross-Marquette, représentante à l'Exécutif national, 647-918-9864 (cell.) ou [email protected]
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