La nouvelle Loi sur la qualité de l'environnement entre en vigueur à compter d'aujourd'hui
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Cabinet de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques23 mars, 2018, 13:00 ET
QUÉBEC, le 23 mars 2018 /CNW Telbec/ - C'est aujourd'hui qu'entre en vigueur la nouvelle Loi sur la qualité de l'environnement (LQE). Avec cette grande réforme, le Québec se donne plus que jamais les moyens de pouvoir assumer efficacement ses responsabilités de prévention, de protection et de contrôle de l'environnement.
Avec l'entrée en vigueur de la nouvelle LQE, un nouveau régime d'autorisation environnementale plus clair, plus prévisible, plus transparent, prendra place progressivement. Fondé sur le niveau de risque environnemental que représentent les projets (risque élevé, modéré, faible ou négligeable), celui-ci représente un outil de développement économique important qui respecte les plus hautes exigences en matière de protection de l'environnement.
Aujourd'hui le gouvernement livre d'ailleurs une partie importante de cette réforme en annonçant l'entrée en vigueur du Règlement relatif à l'évaluation et l'examen des impacts sur l'environnement de certains projets (RÉEIE) et du Règlement sur les aqueducs et égouts privés (RAEP).
Règlement relatif à l'évaluation et l'examen des impacts sur l'environnement de certains projets (RÉEIE) et du Règlement sur les aqueducs et égouts privés (RAEP)
Encadrant les projets qui représentent un risque environnemental élevé, le Règlement relatif à l'évaluation et l'examen des impacts sur l'environnement de certains projets (RÉEIE) permet notamment de :
- Augmenter la transparence par la mise en ligne du Registre des évaluations environnementales;
- Mettre à jour et clarifier les critères d'assujettissement des projets à la Procédure d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement en fonction du risque environnemental;
- Nouveaux assujettissements notamment pour : les hydrocarbures, les oléoducs et gazoducs, les activités minières à proximité des milieux urbanisés, les émissions de gaz à effet de serre;
- Autorisation ministérielle plutôt que gouvernementale pour les projets qui sont maintenant considérés à risque modéré pour l'environnement tels que les projets routiers et de chemin de fer sur une courte distance ainsi que certains travaux de barrages et de digues.
- Clarifier et moderniser le contenu d'une étude d'impact sur l'environnement;
- Augmenter la prévisibilité en établissant des délais de traitement maximal pour tous les types de projet;
- Accroître la participation publique
- Inclure des attentes en matière de consultation autochtone.
Quant à lui, le Règlement sur les aqueducs et égouts privés poursuit notamment les objectifs suivants :
- Alléger les obligations administratives des responsables de systèmes d'aqueduc ou d'égout privés;
- Favoriser l'autonomie des responsables de systèmes d'aqueduc ou d'égout privés dans la gestion de leurs systèmes;
- Instaurer des mécanismes pour favoriser l'entente entre les responsables de systèmes d'aqueduc ou d'égout privés et les personnes desservies par ces systèmes.
Voilà ce qu'a tenu à souligner aujourd'hui la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme Isabelle Melançon.
Mesures transitoires
La ministre a rappelé que les autres règlements nécessaires au plein déploiement du nouveau régime d'autorisation environnementale font présentement l'objet d'une consultation publique. En attendant leurs mises en vigueur, prévues au plus tard le 1er décembre 2018, des mesures transitoires simples et claires en assurent la compatibilité avec la nouvelle Loi. Durant cette période, toute demande d'autorisation ministérielle s'effectuera selon les règlements actuellement en vigueur. Les formulaires de demandes d'autorisation, les guides et les directives actuelles continuent aussi de s'appliquer.
Citation :
« Quarante-cinq ans après l'entrée en vigueur de la première Loi sur la qualité de l'environnement, la date du 23 mars 2018 marquera les annales du développement durable du Québec. Nous devons toutes et tous nous réjouir de l'entrée en vigueur progressive, à compter d'aujourd'hui, du nouveau régime d'autorisation environnementale, parfaitement adapté aux défis et aux réalités du XXIe siècle. »
Isabelle Melançon, ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Faits saillants :
- Les grands axes du nouveau régime d'autorisation environnementale sont les suivants :
- Une modulation du régime d'autorisation en fonction du risque environnemental et qui maintient les plus hautes exigences environnementales;
- Des autorisations simples et des processus prévisibles;
- Un équilibre entre les responsabilités des initiateurs de projets et celles du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques;
- Un grand accès à l'information et plusieurs occasions de participer pour le public ;
- La prise en compte de la lutte contre les changements climatiques dans les processus d'autorisation;
- Une meilleure internalisation du coût des autorisations environnementales et des activités qui en découlent.
Lien connexe :
- Information additionnelle sur le nouveau régime d'autorisation environnementale :
- http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/lqe/autorisations/index.htm
Source :
Anne-Hélène Couturier |
Information : Relations avec les médias |
SOURCE Cabinet de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Source : Anne-Hélène Couturier, Attachée de presse, Cabinet du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Tél. : 418 521‑3911; Information : Relations avec les médias, Ministère du Développement durable,de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Tél. : 418 521-3991
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