La patience de l'industrie du taxi a atteint sa limite
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Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)12 nov, 2015, 10:12 ET
MONTRÉAL, le 12 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Alors que la multinationale Uber annonce qu'elle va étendre son service illégal UberX à Longueuil et Laval, l'industrie du taxi au Québec en a assez. Le Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT) et le Regroupement des intermédiaires de taxi de Québec (RITQ) entendent donner voix à ce ras-le-bol.
« Depuis des mois, nous avons travaillé correctement, en respectant tout le monde, explique Guy Chevrette, porte-parole du CPCDIT. Notre patience atteint maintenant sa limite. Il faut que les choses bougent et qu'on sévisse plus sérieusement envers les illégaux. Le temps des paroles touche à sa fin. »
Le CPCDIT et le RITQ demandent au contrôle routier et au bureau de taxi de Montréal d'augmenter les actions contre les illégaux, le seul moyen dissuasif actuellement.
Nous demandons, le plus rapidement possible, que :
- Les permis des chauffeurs illégaux soient suspendus lors de l'émission des constats;
- Des constats soient émis à l'intermédiaire Uber, en vertu des articles 118 et 120 de la Loi concernant les services de transport par taxi.
« Ce sont nos familles qui sont affectées, ajoute Abdallah Homsy, porte-parole du RITQ. Au Québec, 22 000 familles dépendent du taxi comme gagne-pain. Souvent, c'est le seul revenu de la famille. On est en train de pousser ces familles dans des positions précaires, pendant que des amateurs s'improvisent chauffeurs de taxi et qu'une multinationale s'en met plein les poches. Est-ce que c'est ça notre société québécoise : on néglige ceux qui respectent les lois pour favoriser le travail au noir et l'évasion fiscale? »
Pour montrer la détermination et le désir de changement de l'industrie, le CPCDIT et le RITQ vont organiser une manifestation le 25 novembre devant l'Assemblée nationale. Tous les gens de l'industrie qui souhaitent y participer seront les bienvenus. Nous allons parler d'une seule voix. Des manifestations régionales pourraient être incluses.
« Il y aura des taxis de Montréal, de Saguenay, de Sherbrooke, d'un peu partout au Québec, conclut monsieur Chevrette. Les députés doivent comprendre que la pression monte à chaque jour dans l'industrie du taxi. Beaucoup de chauffeurs en ont assez de voir des particuliers leur faire une concurrence déloyale et illégale. C'est l'avenir de leur famille qui est jeu. »
À propos du CPCDIT
Créé en 1995, à la demande des compagnies et des coopératives de taxi, le CPCDIT est un acteur de premier plan de l'industrie du taxi qui est consulté par les autorités gouvernementales. Des 8 200 voitures de taxi au Québec, le CPCDIT en représente plus de 5 200. Nous sommes donc l'interlocuteur principal de l'industrie du taxi.
À propos du RITQ
Le RITQ représente les grandes organisations de taxi de la région de Québec : Taxi Coop 525-5191, Taxi Ste-Foy, Taxi Beauport, Taxi Charlesbourg, Taxi Val-Bélair, Taxi Laurier et Taxi 4000. Ensemble, ces entreprises représentent 95 % des permis de taxi de la capitale, près 600 voitures et plus 1200 chauffeurs.
SOURCE Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)
Source : CPCDIT/RITQ; Contact : Félix Tremblay, Pragmatique Communication, 418-559-2223, [email protected]
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