La pauvreté constitue une menace plus importante chez les femmes atteintes
d'une maladie du cœur que les hommes
L'étude révèle que 48 pour cent des personnes atteintes d'une maladie du cœur, ou des conséquences d'un accident vasculaire cérébral, ont une formation de niveau secondaire ou moins et que 37 pour cent vivent dans un ménage à faible revenu. Les données montrent également que, après le rajustement en fonction de l'âge, ces deux facteurs socioéconomiques de risque sont plus fréquents chez les femmes que les hommes, 46 pour cent des femmes atteintes d'une maladie cardiovasculaire vivant dans un ménage à faible revenu comparativement à 31 pour cent des hommes.
L'étude indique en outre que les femmes atteintes d'une maladie cardiovasculaire déclarent systématiquement avoir une qualité de vie liée à la santé inférieure à celle des hommes et de plus hauts taux de limitations fonctionnelles qu'eux. Les facteurs de risque modifiables, notamment une mauvaise alimentation, le tabagisme, le manque d'activité physique, l'embonpoint et l'obésité contribuent à ces résultats. Les deux tiers des femmes atteintes d'une maladie cardiovasculaire sont physiquement inactives, plus de la moitié font de l'embonpoint ou sont obèses et une sur sept est fumeuse.
"Les causes de la pauvreté comprennent souvent le manque d'accès à des produits alimentaires sains et peu de temps consacré à l'exercice. Les femmes à faible revenu sont également plus susceptibles de faire usage du tabac. Tous ces facteurs contribuent aux maladies chroniques comme les maladies du cœur, affirme Mme
"Les maladies cardiovasculaires constituent la principale cause de décès et l'une des causes importantes d'incapacité chez les femmes au
"Nous avons tendance à penser que les maladies du cœur concernent surtout les hommes, mais les taux d'incidence chez les femmes augmentent à un rythme alarmant. Aujourd'hui, en Ontario, le nombre de décès attribuables aux maladies cardiovasculaires est virtuellement le même pour les femmes que pour les hommes, souligne Mme Campbell. Les femmes doivent être conscientes des signes avant-coureurs, elles doivent prendre les précautions nécessaires pour garder leur cœur en santé et rapidement demander conseil lorsque surviennent des problèmes. Nos collectivités et nos gouvernements doivent continuer de corriger les inégalités au sein de notre société, lesquelles conduisent un grand nombre de femmes à vivre dans la pauvreté en Ontario."
Selon Mme Campbell, nous pouvons tous faire des choix sensés qui favorisent notre santé et réduisent significativement les risques d'apparition de troubles chroniques comme les maladies du cœur :
- Éviter le tabagisme - Bien s'alimenter pour être en santé - Intégrer des activités physiques à votre vie - Sachez quelle est votre tension artérielle - Détendez-vous et profitez de la vie
Les Ontariennes et les Ontariens peuvent également en apprendre plus à propos de l'amélioration de leur santé et de leur qualité de vie grâce à Saine Alimentation Ontario (http://www.eatrightontario.ca/fr/default.aspx).
L'étude sur les maladies cardiovasculaires constitue le dernier chapitre de l'étude POWER (Project for an Ontario Women's Health Evidence-Based Report). Financée par Écho, son objectif est de faire rapport sur l'état de santé global des femmes de l'Ontario, leur accès aux services de soins de santé et les différences entre les hommes et les femmes et entre divers groupes de femmes. Le travail est piloté en partenariat entre le Keenan Research Centre du
L'étude POWER comporte de précédents chapitres intitulés Fardeau de maladie, Cancer et Dépression. D'autres chapitres seront publiés en 2010 au sujet de l'accès aux services de santé, des troubles musculo-squelettiques, de la santé de la reproduction, du diabète et du VIH. Pour de plus amples renseignements, visitez http://www.powerstudy.ca/.
À propos d'Écho - Écho a pour mandat d'être le point central et le catalyseur de la santé des femmes à l'échelon provincial. Écho promeut l'équité et l'amélioration de la santé des femmes en travaillant en collaboration avec le système de santé, la collectivité, les chercheurs et les décideurs.
Renseignements: Julie McFayden, agente, Affaires publiques et participation communautaire, (416) 597-9687, poste 232; [email protected] ou John Ecker, directeur, Affaires publiques et participation communautaire, (416) 597-9687, poste 223, [email protected]
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